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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 23:09

 

C'est mon anniversaire, mon année commence aujourd'hui,

Une date fatidique qu'on aimerait lointaine,

Toujours le poids des ans rythmé par les dizaines

Qui s'additionnent constamment sans aucun sursis.

 

C'est maintenant et pas un autre jour, c'est vrai,

Un créneau établi, au départ d'une vie gazouillante,

Quand les moments s'unissent en montées grandissantes,

Effacent des souvenirs pendant que d'autres se créent.

 

Janvier en trente, le matin de bonne heure,

Fin de mois aux accents frileux d'un hiver qui s'active,

Quand le froid s'installe, bien vite s'éparpille

Au gré de cartes distribuées qui réchauffent le coeur.

 

Se sentir entouré d'une attention sans limite,

Par pensées ciblées qui renforcent une conviction,

Confortée en famille en totale affection.

Pour devenir le centre d'un monde qui se veut unique.

 

Du moins à cet instant précis, sous le feu des projecteurs

Quand les bougies vivent à presque danser

Par flammes romanesques dans la semi clarté,

La magie opère, hypnotique, paralyse les acteurs.

 

Une somme d'amour sans cesse renouvelée déferle,

Etreint les sentiments au plus profond d'un être,

Qui en chanson se remet à renaître,

S'inscrit dans une mélodie au refrain éternel. 


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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 23:36

 

Tout droit venue des Etats-Unis, cette recette de biscuits a ainsi fait ses preuves depuis presque un siècle. C'est en 1930 que les premiers cookies sont apparus parsemés de pépites de chocolat. Depuis, bien des variantes sont apparues, selon les goûts.

Une recette simple et rapide comme je les aime.

 

Ingrédients :

230 gr de farine200 gr de sucre roux, 120 gr de beurre mou, 1 oeuf, 1 cueillère à café de levure chimique, 1 pincée de sel, 180 gr de pépites de chocolat.

 

Réalisation :

Tamiser la farine et la mélanger avec la levure et le sel.

Préchauffer le four à 180° (Th 6).

Dans un second saladier, travailler le beurre avec le sucre roux jusqu'à obtenir un mélange mousseux. A l'issue, ajouter l'oeuf. Mélanger le tout.

Incorporer la farine et les pépites de chocolat, progressivement, à la préparation précédente.

Après obtention d'une pâte compacte, confectionner des gâteaux de 5 cm de diamètre. Les aplatir légèrement et les placer sur une plaque anti-adhésive ou tapissée d'un papier cuisson.

 

Temps estimé :  45 minutes

Pétrissage de la pâte et modelage des cookies, 30 minutes environ.

Faire cuire 10 minutes

Laisser reposer 5 minutes avant de les décoller de la plaque.

 

 

 AVANT CUISSON                 APRES CUISSON

               AVANT CUISSON                                                         APRES CUISSON

 

A vos fourneaux !



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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 23:40

 

Accroc à l'hémoglobine, un vampire erre, en recherche active

De cette substance salutaire que son sourire veut caresser,

Le moment venu espère bien ce nectar déguster

Pour son bien, sans économie, par papilles gustatives.


A cette heure de la nuit, les rues sont désertes,

Seul un chien s'immisce dans ce décor désolé

Sans se préoccuper d'être vu ou non, décidé

A s'approcher, à renifler, le museau en alerte.

 

Une rencontre improbable, irréelle, se fait jour

Ou plutôt se fait nuit, au gré des ruelles sombres,

Sans un bruit, comme pour ne pas rompre

Ce silence précieux étalé sans atour.

 

Un face à face se dessine ainsi

Entre deux adeptes de balades nocturnes,

Affamés de chair et de sang, taciturnes,

Enfermés dans leurs logiques de faits accomplis.

 

La faim tenaille, les proies sont limitées,

Ils se jaugent, respirent les souffles de vie

En veines saillantes montrées, emplies

De cette énergie débordante à s'accaparer.

 

Le chien se fait loup, monte d'un cran sa puissance,

Hérisse ses poils, épais comme du crin,

S'arme de griffes pointues, se prépare au festin,

Sûr de sa force, en toute indépendance.

 

Le vampire n'est pas en reste, même en chauve-souris

Se sent supérieur en taille, foudroie du regard

Ce prétentieux animal qui s'avance, charognard,

Transforme son apparence la mine réjouie. 

 

Leurs cris résonnent, leurs hurlements aussi,

Les prises de crocs font rage, déchiquètent,

Dans un bain de sang attirent une meute

De loups garous au clair d'une lune épanouie. 

 

Sa vitesse magique ne fonctionne pas cette nuit,

Ce ténébreux fantôme se sent lourd, tellement emprunté

Que ses attaques continuelles sont vite débordées,

Ses ennemis s'acharnent, le laissent retomber dans l'oubli.



 


 

 


 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 18:20

 

Des souvenirs assaillent les moments perdus

D'un vampire cloué au lit par ses illusions,

Etendu là, le corps inerte, sans réaction,

Repasse dans sa tête les scènes d'un temps révolu.

 

Il se revoit jeune, se jouant de la vie,

Riant aux éclats parmi un champ de blé,

Dans une nature verdoyante à souhait,

Bien loin du noir et blanc d'un passé bien terni.

 

Les yeux ouverts, son plafond est sa toile

où défile son film préféré, entouré des siens,

L'occasion de repenser, quasiment certain

D'avoir vécu une existence sous une bonne étoile.

 

Des images plein la tête, il est ailleurs,

Plane bien souvent en absences récurrentes,

S'imagine transporté par ces récits, qui tentent

D'éclaircir son horizon d'un soleil moins farceur.

 

Son teint fade rosit un peu par d'agréables frissons

Qui réchauffent son atmosphère et son corps prisonnier,

D'une enveloppe charnelle à l'extrême, étirée

Vers un destin qui l'entrave, l'apparente au démon.

 

"Cloué au lit" est le bon terme, il n'en bougera pas,

Des liens l'enserrent en position de résigné,

Dans l'attente de ce pieu qu'un chasseur avisé

Plantera dans son coeur provoquant son trépas.

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 17:27

 

La nuit l'insupporte vraiment, et vit dans l'artificiel

D'une flopée de lumières créees de toutes pièces

Qui vont de la bougie aux ampoules high tech,

Ses goûts en la matière le rapprochent du soleil.

 

Cher Astre, disparu de ses habitudes journalières,

Manque à l'appel du présent, le fait souffrir un peu,

Une absence ressentie comme un réel aveu

D'impuissance, face à une malédiction au coeur de pierre.

 

La douce chaleur des rayons sur sa peau,

Il en rêve à tous moments de la journée,

Se retient d'ouvrir les fenêtres, se complaît

Dans des actions hors contrôle, parfois montre les crocs.

 

Frustré, il trépigne, a des accès de fureur intense

Qui lui rendent la vie impossible, à hurler

De tout son coeur, soudain remis à fonctionner

A coup de sentiments dans l'espoir d'une délivrance.

 

Une main le retient de ce geste qu'il imagine,

Vampire au féminin, elle use de ses charmes délicats

Pour le détourner de pensées troubles, comme une Falbala

En attirance ultime, dévoreuse de regards, féline.

 

Ce compagnon de ses jours et de ses nuits aussi,

Elle ne veut pas le perdre, sait trouver les mots justes,

Calme son esprit en feu, l'accapare, robuste,

Lui apporte tout son amour et le guérit.

 


 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 15:15

 

Elle a peur des vampires en obsession première,

Cette frêle humaine au regard angélique

Sortie d'un conte de fée au contexte idyllique

Qui n'a plus cours ces temps-ci, dans un coin désespère.

 

Ce monde magique s'est éloigné au profit d'un autre

Dans lequel elle ne se reconnaît plus vraiment,

Habituée au jour, la nuit la suit pourtant,

La couvre d'un manteau sombre, sans équivoque.

 

Des tourbillons l'assaillent, des emprises nouvelles

Qui sont autant de chaînes scellées à son destin,

La laissent immobile, à la dérive, le matin

Jusqu'au soir, sans savoir pourquoi, l'interpellent. 

 

Ses peurs reviennent lui taquiner l'esprit,

Chaque ombre qui passe est un réel supplice

      A encaisser du mieux qu'elle peut sans aucune malice,

Mais il est grand temps qu'elle brave ses interdits.

 

Son cauchemar lui fait face sous les traits d'un de ces êtres

Attiré par l'odeur du sang frais, d'une proie si fragile,

S'approche à pas de loup en intentions si viles

Qu'il apparaît inéluctable de la voir disparaître.

 

Fière, elle ne s'avoue pas vaincue, énervée,

D'un coup d'un seul, s'insurge quelque peu,

A soif elle aussi, crie à qui mieux mieux,

Lui balance son attirail qui lui pèse, à la volée.

 

Cette poupée a tout d'une grande, se déploie

En machine de guerre, armée jusqu'aux dents,

Epaule, vise, tire ses flèches en format trident,

Touché, le vampire s'évapore dans la nuit qui le noie.


 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 21:41

 

Il a tout quitté par amour pour elle

Son repère sombre, ses tragiques manies

De monstre assoiffé de sang, qui s'interdit

Tous dérapages humains en piqûre de rappel.

 

Ce vampire évolué se surprend à étudier,

Poussé par cette femme aux qualités de coeur

Qui a lancé ses flèches, le regard enjôleur,

Par de tendres sentiments en mode "touché coulé".

 

Un peu sorcière à ses moments perdus,

Elle a toujours des grimoires à portée de mains,

Pour s'imprégner de la vision d'un pur destin

A reconstruire trait pour trait par actes soutenus.

 

La mutation d'un cauchemar en rêve prend du temps,

Evolue lentement sans pression inutile,

Vers un glissement serein fait d'allusions subtiles

Qui stoppent une avancée vampire en un instant.

 

Son apprentissage est prenant, en extrêmes limites

D'une attitude qu'il corrige peu à peu, le geste appliqué,

Dépasse son mental nocturne, souvent obnubilé

Par le respect précis de règles vraiment strictes.

 

Le grand jour est arrivé, celui d'une renaissance

Annoncée, espérée, en tout cas bouleversante

En amorce d'une étincelle de vie concordante

Avec cet amour qui l'étreint, éveille tous ses sens.


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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 23:24

 

Le gorille n'aime pas qu'on lui cherche des poux,

En toutes circonstances, montre sa force brute,

Frappe en cadence sur sa poitrine, chahute,

Impressionne son public qui se met à genoux.

 

Le guépard tient la ligne, s'élance

Dans une course éperdue à une vitesse folle,

Champion de sa catégorie, jamais ne batifole,

Lutte contre le temps par un trait d'élégance.

 

Le lion baye aux corneilles, bien souvent paresse,

Il attend, allongé, la venue des lionnes

Au retour de leur chasse qui maintenant claironnent,

Ramènent des carcasses sanglantes à son Altesse.

 

Le mandrill a mis ses peintures de guerre,

Défend son territoire parsemé de rochers,

Accepte quelquefois des babouins intrigués

Venus prendre des cours de dessin sur la terre.

 

Le fourmilier poursuit sa vie paisible,

Nettoie chaque recoin infecté d'insectes,

Aspire à tort et à travers, se délecte

D'une bouillie happée par sa langue extensible.

 

Ce petit monde suit un circuit établi,

Sans boussole ni carte, navigue à l'instinct

Dans cet océan sauvage très beau et incertain,

Attend que la nuit tombe pour un peu de répit.


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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 23:26

 

Vampire, il décide de s'amuser, de sortir en boîte de nuit,

Pas en cercueil, à l'air libre, sapé comme un dimanche

Cherche le lieu rêvé pour que vite s'épanche

Sa soif de vivre autrement, sans aucun ennui.

 

Un videur le dévisage à l'entrée, lui demande ses papiers,

Il n'en a pas, ou peut-être trop plein les poches,

Ces documents il n'en a plus besoin, et reproche

A l'individu son intention de l'inquiéter.

 

Peut-être fait-il jeune, mais il a cent cinquante ans

Sans jamais se divertir, toujours à guetter

La jeunesse vivante sans cesse à tournoyer

Autour de son espace aménagé en antre.

 

Il montre son tee-shirt en version "Dracula"

Une édition limitée remise de la main du Maître,

Qu'il est allé chercher en Transylvanie, honnête,

L'a payé en liquide, ainsi qu'un pyjama.   

 

Convaincant, l'adepte a pu se faufiler

A l'intérieur, se glisser jusqu'à un flot

D'humains en transe, de type écolo,

Arrive maintenant au bar, tout excité.


Il le sait bien, il ne tient pas l'alcool,

Seul le jus de tomates a sa préférence,

Mais se laisse tenter par les circonstances

et en boit quand même, c'est cool !

 

Son "self-control" en prend un coup, tout lui devient risible,

Ses dents poussent, se croit à un bal masqué,

Regarde de travers un jeune empoté

Qui essaie constamment de le prendre pour cible.

 

Le vent semble tourner, le sang monte à la tête

Aussi vite que le vin pour ce vampire artiste,

Porté par un tourbillon qui l'amène sur la piste 

En danse picaresque que même lui déteste.


Son ami, garde du corps, s'intercale,

Se fait reconnaître de son saoul compagnon,

Très discret, il agit avec mention

Et l'emporte avec lui en cette aube matinale.

 



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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 19:10

 

Un ange est pris au piège de la vie sur terre,

Envoyé en mission par cette nuit éclairée,

Inondée d'une lune assurant la clarté

Et guidant ses pas vers ce vieux cimetière.

 

Le blanc lui sied bien, le fait sortir de l'ombre

Illumine un chemin écrit par le destin,

Son éclat suffit à le conduire enfin

Vers ce lieu infini autant que défini, si sombre.

 

Un rai de lune indique l'endroit par intermittence,

En allié précieux, dirige la recherche

D'un vampire exilé en attente d'une perche

A saisir, en échange d'une autre existence.

 

Celui-ci ne dort pas, capable de rien pense-t-il,

Sinon d'écrire ses mémoires par traits de plume,

Se plongeant dans des récits sans que s'allume

La flamme de futurs espoirs aux accents si futiles. 

 

Un éblouissement le contraint à s'arrêter un moment,

Happé par une connexion venue d'ailleurs

Annonçant le venue sur le champ, sur l'heure,

D'un esprit lumineux qui écarte les tourments.

 

Les pages de son grimoire se tournent à son insu

En cadences magiques, vouées à l'analyse

D'une portion de vie infestée de bêtises,

Se consument peu à peu et s'échappent dans un flux.

 

Les dernières feuilles de ses écrits se détachent

Et virevoltent au visage blême du romancier

Qui suit la scène de son regard glacé,

      Il sent bien maintenant que quelque chose se passe.

 

Chaque mot s'échappe de ses phrases déliées,

S'évade de la mémoire de cet être légendaire

Attentif, soulagé ainsi de se défaire

De ce lourd secret mis à jour avec curiosité.  

 

 L'ange est présent autour de lui,

L'entoure de son affection, assure son envol,

Laisse traîner un fil avant que ne décolle,

Cette âme céleste que le vampire suit.



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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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