On croit rêver, mais non c'est bien la réalité des choses. L' EDF fait toujours parler d'elle, mais jamais comme il le faudrait. On pourrait aisément la comparer à Attila, après son passage c'est surtout le désert. Il est bien temps maintenant de rechercher la vérité ! A la vérité, si j'ose dire, tout le monde s'en fiche, il n' y a que les joueurs pour s'en inquiéter et essayer de sauver la face, sauver ce qui peut l'être pensent-ils. Mais là encore ils se trompent, la quête d'un rachat illusoire, d'un pardon qui ne touche plus personne, les poussent à se justifier, cependant et heureusement pas tous car on y passerait l'été.
Les supporters sont en droit de se poser des questions sur les motivations de ces joueurs qui se permettent de tels comportements. Anti-sportifs? En tous les cas peu dignes de joueurs professionnels qui durant cette compétition défendent si mal les couleurs de leur Nation. La seule vérité est celle du terrain, celle du résultat et de la manière. Si au moins l'on avait perdu avec panache....
Le jeu à la Française est devenu une douce illusion, le souvenir d'un autre temps, celui d'une équipe complémentaire et soudée qui forçait l'admiration. Aujourd'hui, c'est du chacun pour soi à de rares exceptions près. Une équipe de mercenaires isolés qui font leurs shows individuels au détriment de la cohésion de l'équipe. Une somme de talents inefficaces car sans harmonie ou alors trop prévisibles et incapables d'aucune imagination (un comble pour des Français). Ils en oublient de jouer pour la France, occultant bien vite qu'ils avaient tout un Pays derrière eux.
La vérité que l'on voulait nous faire passer, c'est que les joueurs français évoluant dans les championnats étrangers étaient les meilleurs à leurs postes. C'est raté. On compose encore une équipe sur des noms et non sur la forme physique du moment des joueurs pressentis. Pourtant, ce détail a une importance capitale. Comment aller de l'avant sinon, sans aucune énergie.
Ne pouvons-nous pas revenir à une ossature de joueurs évoluant dans notre championnat de France (celle du Champion, comme de par le passé...), les automatismes viendraient aisément. Mais je rêve, certainement y a-t-il trop d'intérêts en jeu.
Mon language est dur peut-être, mais il est à la hauteur de la déception car j'ai voulu y croire moi aussi même au lendemain du match nul avec l'Uruguay où j'avais cru percevoir un soupçon d'envie et de générosité. Et je me disais qu'être dans la peau d'un outsider n'était pas si mal après tout. Une équipe s'est souvent révélée au fil des rencontres dans ce genre de compétition.
Analyse illusoire, pour une retombée que tous les experts pressentaient dans le médiocre. Ils avaient raison et le miracle n'a pas eu lieu. Une page est tournée.