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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 21:20

 

Pire que des revenants de retour à la vie,

Cette bande de vampires joue au raz de marée,

En vague déferlante s'approprient leur épopée

Parsemée d'âmes, au passage, à leur merci.

 

Trop facile pour eux que ces humains dociles,

Démunis de toutes répliques, en tendres agneaux,

Se présentant confiants sans penser aux corbeaux

Qui rôdent, charognards, pour un trépas à domicile.

 

Ils le prennent de haut, capes au vent, horribles,

De ces aspects rebutants qui fichent la frousse,

Font blanchir les cheveux, dressés, qui repoussent

Les limites du supportable, de l'admissible.

 

Ces proies se regroupent pour mieux se défendre semble-t-il

Plus nombreuses, elles dégagent cette énergie naissante,

Les visages en partie cachés, jamais ne se lamentent,

Pas un cri, pas un sanglot ne transparaît, comme inutiles.

 

Peut-être résignées, peut-être pas, en tout cas à l'écoute,

Elles forment un bloc, une dure carapace, prête

A recevoir ces assaillants aux idées sanguines, adeptes

D'actions rapides au fil de la nuit, coûte que coûte.

 

Le premier vampire touche au but, cherche le cou

D'une poussée de canines impressionnante de force,

Croque dans l'acier, hurlant, râgeur, féroce,

Imprégné de son sang répandu au pourtour.

 

Au loin, un chasseur observe, content de lui,

Sourit de la surprise causée par son leurre,

Manoeuvre à distance, entre comme dans du beurre

Dans les travers de ces vampires qui s'enfuient.

 

 


 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 18:40

 

IMGP1133

 

 

Mon chat "Patou" n'a peur de rien, a peur de tout,

Surtout, quand le bruit s'invite au calme ambiant,

Inspire une crainte faite de ces tourments

Inhabituels et dérangeants, à le rendre fou.

 

L'avancée carnivore d'un aspirateur, dévoreur d'espace

Ou cette mouche joueuse qui zigzague, énervante,

Encore ces gestes brusques, en menaces délirantes

Le font bondir, se carapater à pattes, cocace.

 

Stoïque, il sait faire aussi le chat "statue"

Qui s'intègre au décor, ne bouge pratiquement pas,

Ne miaule non plus, préfère ses attitudes de Diva

Pour se faire comprendre le moment venu.

 

Ce fameux chat gratte à la porte, très impatient,

Se frotte car c'est l'heure, pour lui, de se restaurer,

Qu'importe le moment, il faut lui apporter

Son délicat repas fait de mets alléchants.

 

Félin d'intérieur, il garde cependant ce vif instinct

Qui le fait réagir, presque à aboyer, voyant ces tourterelles

Le narguer derrière la vitre, fait des bonds de sauterelles

Ou adopte le style "Rambo" en rampant, clandestin.

 

Tel un petit chien, il suit ses "Maîtres", guette leur arrivée,

S'approche pour sentir, intrigué par les immobilismes

De ces humains agités souvent par des mécanismes

Si compliqués qu'il en baille, s'étire et va se recoucher.

 

 

IMGP0274

 

A voir dans le même registre, Poème : Les tribulations d'un chat en ville.   et   Poème : Rêve d'un chat chasseur...  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 00:20

 

Tire une carte et tu verras bien

Ce que la chance te réserve à l'avenir,

De cette part de hasard inconstant en devenir,

Un langage d'espoir que tu veux faire tien.

 

Une couleur s'annonce en ce noir "trèfle",

Symbole porte-bonheur, se décompose en feuilles,

Par quatre est le reflet d'une joie sans écueil,

Mais ne peut rapporter au final que des nèfles.

 

Insiste sur la trame, quelle mouche te "piques" ?

En joueur invétéré, tu sens le vent vite tourner

Dans cette frénésie sans cesse alimentée,

Accentuée par pioches, rend les scènes épiques.

 

Pourtant cette passion te tient tellement à "coeur"

Que le moindre bruit t'exaspère au plus haut point,

Concentré à l'extrême, ne feras pas l' malin

A l'énoncé final de cette partie de malheur.

 

Le moral au plus bas, tu te tiens à "carreau"

Dans cet univers du jeu, cette atmosphère irréelle

Qui te fait partir loin, te fait faire la belle

En échappatoire, en pure perte, la tête sous l'eau.

 

Tu t'essaies aussi aux machine à sous,

En dernier espoir de sauver quelques mises

Hélas, les gobelets de tes pièces se vident,

Englouties en un moment par systèmes grigoux.


 

 


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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 19:20

 

Mille idées en tête lui font voir la vie autrement,

Puits de connaissances, il a soif de ce savoir

Qui le pousse plus loin pour toujours croire

Que rien n'est jamais fini, constamment,

 

Ce vampire cultivé regarde autour de lui,

Généreux, il conserve cette bonté qui le caractérise

Comme un bien précieux calmant cette hantise

De retomber dans ses travers, surtout la nuit.

 

Justement, ce moment si délicat s'invite,

Trouble certaines de ses pensées penchant vers l'occulte,

Fait monter cette pression, recrée ce tumulte

Intérieur et puissant, en éternelle visite.

 

Ses gris-gris lui sont utiles, il a même un crucifix

Qu'il sort dans les moments de doutes intenses

Le serre dans ses mains en signe de pénitence

A se brûler jusqu'à chasser ses idées fixes.

 

Ses dents sont serrées, ne laissent aucune chance

A ces envies d'un autre monde, despotes,

Il tend la main à cette humaine qui sanglote,

Là, devant lui, cantonnée dans sa méfiance.

 

Sa vie est jalonnée de ces visages sombres

Qui l'assaillent jusqu'à l'effrayer en signes écarlates,

Des Lueurs de sang pour ces buveurs, pirates

En recherche de proies traquées en grand nombre.

 

Enfin rassurée, elle tente la confiance, croit à ce bonheur

Apporté en réconfort par ce vampire, en rien ne s'indiffère,

Lance en retour son regard de belle étrangère,

Capte l'attirance, laisse parler son coeur.

 

 


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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 23:45

 

Un duo que j'ai une nouvelle fois beaucoup apprécié avec mon amie Bloggueuse K Pou de Chine, dont la plume poétique est très talentueuse.

Découvrez l'univers de son blog en cliquant sur le lien suivant :  

link 

ponctuationduoTopirate

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 18:30

 

Le 18 est en passe de devenir un chiffre historique pour Marseille, à faire oublier celui des Marins-Pompiers...

Au delà de l'anecdote, c'est bien un pan de l'histoire de Marseille qui a ressurgi, en ce début d'année. A deux mois d'intervalle, deux bombes ont été découvertes et détruites à retardement.

-  Pour la première, cela aurait pu être le 27 mai 1944, mais le destin en a décidé autrement, ça a été le 18 janvier dernier. Une explosion à retardement ainsi provoquée 68 ans plus tard, après la découverte le 29 décembre dernier sur le chantier du MUCEM (Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, proche du Fort Saint-Jean et du Sacré Coeur), d'une bombe aérienne Américaine de 250 kg, dont 120 de charge explosive.

 

 

IMGP1541 

IMGP1542

            Images extraites du journal " Direct Marseille " du jeudi 19 janvier 2012

 

Cette découverte inhabituelle avait laissé planer, à l'époque, un suspense à la " Hitchkock ", mobilisant les énergies jusqu'à la date fatidique, avec la mise en place d'un périmètre de sécurité de 800 mètres de rayon ; une précaution de rigueur avec la mise en quarantaine de près de 13000 marseillais. Sur ce nombre, 4300 habitants avaient été évacuées et 8500 autres confinés à leurs domiciles pendant la durée de l'opération de 07h00 à 13h30, ce matin-là. 

En milieu de matinée, l'engin avait été détruit au large des côtes à une quinzaine de mètres de profondeur, après avoir été immergé sous un flotteur et remorqué par une équipe de marins-pompiers, de quatre plongeurs-démineurs de la Sécurité Civile, d'un infirmier et d'un mécanicien.

Se sont ainsi ravivés les souvenirs d'évènements dramatiques comme ce raid aérien anglo-américain qui a détruit une grande partie de la ville en ce mois de mai 1944. En quelques minutes, plus de huit cents bombes sont larguées par 120 forteresses volantes faisant 1976 morts, 3000 blessés et 20 000 sinistrés.


-  La seconde bombe, découverte le 9 mars 2012 au cours d'un chantier de terrassement sur le J1 du Grand Port Maritime de Marseille, est une bombe-mine allemande (1m60, 60 cm de diamètre, 1 tonne pour 650 kg de charge explosive) datant de la seconde guerre mondiale.

Cette bombe est d'une taille très inhabituelle, quatre fois supérieure à celle découverte il y a deux mois, mais inerte (système d'allumage hors d'usage). Elle a cependant détonné lors de son percement par un brise-roches, blessant légèrement le pilote (En cas de déflagration, l'effet de souffle pourrait se propager dans un rayon de 200 mètres).

Sans système de mise à feu électromagnétique ou mécanique, il convenait d'effectuer cette opération délicate rapidement (une partie du marteau-piqueur est resté fiché dans la bombe), en transférant cet engin par voie terrestre, dans un camion sécurisé, jusqu'au camp militaire de Canjuers pour la mise à feu. 

Un millier d'habitants est préventivement évacué aujourd'hui dès 09h00, le quartier bouclé à 10h00, pour une fin des opérations prévue vers 16h00.

 

Rendez-vous le 18 mai 2012 ?

J'espère bien que non....

 

 

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 10:05

 

Le matin de bonne humeur, " Homer " se met à chanter

Ces airs d'une grande intelligence, à tue-tête,

Prenant sa douche, se rasant, dans une ambiance de fête,

Le bonhomme se jauge dans la glace, admire son portrait.

 

Sous le regard de ses enfants, qui se bouchent les oreilles,

Il avale son petit-déjeuner, tel un glouton vorace,

Ingurgite, aspire bien vite cette masse,

Cette nourriture qu'il lorgne, tient ses sens en éveil.

 

C'est l'hiver, " Simpson " veut profiter pleinement

De cette neige tombée en abondance,

A se rendre fou, comme un enfant, entame une danse

Qui le porte vers cet état de transe, inconsciemment.

 

Il s'étale de tout son long

Sur ce sol verglacé en face de chez lui,

Jure, grogne,en rajoute par dépit,

S'est fait mal aux genoux, a fait un vrai carton.

 

Cette glisse lui rappelle ses parties de bowling,

A balancer au hasard sa boule de couleur,

Noire, numérotée, il la connaît par coeur,

C'est son jour préféré, la date de Thanksgiving.

 

En toute occasion, il faut lui parler lentement

Avec des mots simples, le regarder de face,

Même si ses yeux sautent, s'éparpillent, sont tenaces

Dans des tics qui le figent, le rapprochent du néant.

 

" Homer Simpson " souffle le chaud et le froid, sa famille le sait

Pourrait bien étrangler " Bart ", un jour, dans un accès de colère

Ou bien sombrer dans l'alcoolisme passif, ronflant pépère

Sur le comptoir de la taverne de " Moe ", à l'heure du café.

 

" Oh, pinaise ! ", ses mots favoris au fil de ses sentiments forts,

Il les lâche par pensées soudaines, sur le moment,

" Marge " est là pour le consoler, quand le chagrin se fait pesant,

" Lisa et Maggie ", vives d'esprit, ont déjà tout compris, s'évaporent.

 


 

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 17:55

 

La Tour attend son heure campée sur ses défenses,

Reste isolée, coincée dans un angle qui lui déplaît,

Repense aux fins détours qu'elle a imaginé

En montant au créneau d'une fière cadence.

 

C'est tellement Fou, que Dali s'est invité au décor,

Frise ses moustaches en coupant les trajectoires

D'un échiquier inscrit dans un joyeux moratoire

Qui stoppe les avancées de Pions albacores.

 

Le Cavalier pêche par son manque de sérieux,

Flâne au hasard du damier, se case par flemme,

Attend peut-être de jouer, cruel dilemme,

Avec un Roi, très lent, qui se déplace en capricieux.

 

La Reine a carte blanche, déménage, crée des brèches

Dans cet alignement poussif, n'a peur de rien,

Pas même des attaques de front de ces martiens

Venus tout exprès de leur planète revêche.

 

Le Roi, pour une fois, est un monarque rassembleur,

Veut donner une leçon à ses adversaires tenaces,

Se lance dans la bataille, suit les traces

De ses ancêtres sans faire les mêmes erreurs.

 

Pêle-mêle, un Cavalier Fou se prend pour un Roi,

Ne veut plus être un Pion sur ce damier maudit,

Plus qu'à son Tour prend les sens interdits

Pour se jeter aux pieds de la Reine de ce tournoi.

 

 

Dans le même registre, voir Poème : Les échecs, un jeu pour un mat..." et  "  Poème vampire : Vampires se la jouent en mode sans échec..."


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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 16:50

 

Certaines voies empruntées sont impénétrables,

Ces anges gardiens en font la triste expérience

Habitués à la lumière, ils marchent avec science,

Et déficience aussi, souvent freinés par le diable.

 

L'ombre ne leur sied guère à ces êtres de légende

Entraînés pour des tâches de soutien, purs conseillers

D'âmes sensibles, aux attaques confrontées

De puissances du mal sans jamais s'y attendre.

 

Au fait des dernières techniques, ils utilisent un GPS

Qui traverse le temps, les projettent en un point bien précis

Proche de l'endroit de leur mission, en nouveau défi

A relever pour monter en grade, c'est leur promesse.

 

Les auréoles sont actionnées pour qu'on les reconnaisse

Enseignes de lumières porteuses d'un doux message,

D'une aide très précieuse pour un multi usage

Au gré des demandes, de ces envies qui vous délaissent.

 

Au plus mal, ce vampire a laissé planer ses pensées

Qui se sont envolées jusque dans le Céleste,

A touché les cordes sensibles par ses manifestes

Sortis d'un coeur blessé qui supplie une aide attentionnée.

 

Prostré dans un coin, l'esprit désespérément vide,

Il lève la tête à l'approche de ces tendres lueurs,

Se murmure en lui-même, fait ressortir cette douceur

Qu'il ne connaissait plus, réinvente un regard candide.

 

Un être de l'ombre veut toucher la grâce

Ses doigts se font tremblants, les auréoles communiquent,

Le remplissent de cet amour en intense réplique

A son appel criant, le vampire devient blanc, se dépasse.

 


 




 


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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 15:39

 

Il y a de ces jours où un être vous manque,

Où le vide s'installe, alentour, tout près,

Esseule des habitudes toujours plus ou moins couplées

Avec quelqu'un, quelque chose dont on s'alimente.

 

Se nourrir d'un sourire, repenser à des moments,

Par relations privilégiées entretenues, continuel

Fil d'attentions fait d'échanges fusionnels

Qui rassurent, installent cette confiance au gré du temps.

 

Depuis toute petite, elle ne jure que par le rose,

Cette couleur tendre qui l'enveloppe de cette chaleur

Qui la rend si sexy, habillée en tailleur,

Met en valeur sa blondeur mannequin, s'expose.

 

Ses journées filent à un rythme fou, est débordée,

Bien vite accaparée par son image à la une,

En couverture de magazines, côtoie aussi la pub,

Sans aucune minute intime à se consacrer.

 

Pourtant son plus grand fan lui fait des signes

Auxquels elle ne répond pas, la tête ailleurs,

S'invente des attitudes, barricadée dans cette rigueur

Qui la font disparaître du monde réel, respecte les consignes.

 

Son cri retentit, Barbie vient de découvrir son"poteau rose"

Son ami de toujours, qu'elle aime conseiller habilement,

Ken, lui, est aux anges, sourit étrangement,

Les joues pourpres pâles, figé dans son hypnose.

 

 

 

 

 


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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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