Un grand merci à toi K Pou (link) pour ces deux premiers quatrains !
J'en continue l'histoire un petit peu...
Arlequin, regarde donc où sont tes pieds, mon cher !
Lui dit Colombine sous la lune complice,
Tu pourrais bien tomber, ce s'rait la der des der
Ne t'approche pas si près, ami, du précipice.
Colombine mon amie, laissez-moi donc en paix !
Lui répond Arlequin d'un rire multicolore,
Allez rejoindre Pierrot, faites-lui à souper,
Bientôt, il rentrera d'une pêche aux météores.
Mais Pierrot est bien loin, par pensées dans les astres
Il voyage à l'envie, s'occupe autrement,
Un air de mandoline agrémente ses instants,
Aucun songe, c'est sûr, ne sera un désastre.
Pourtant, son retour le fait planer, mélancolique,
Colombine fait la moue, lui lançant agacée
Pourquoi les Météores, la Grèce de l'Antiquité?
Et peur de mes repas dans ce cadre bucolique?
Pierrot, assailli de questions, devient pâle,
Son teint devient boutonneux à l'extrême,
Assorti à son costume aux accents très bohème,
Il éclate en sanglots à puissance maximale.
Colombine est désemparée, appelle Arlequin,
Suspendu à son fil, il n'est pas très à l'aise
Cherche une solution pour éviter ce malaise,
Un nuage apparaît resserrant leurs destins.