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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 00:40

Un grand merci à toi K Pou (link) pour ces deux premiers quatrains !

J'en continue l'histoire un petit peu... 

 

 

Arlequin, regarde donc où sont tes pieds, mon cher !

Lui dit Colombine sous la lune complice,

Tu pourrais bien tomber, ce s'rait la der des der

Ne t'approche pas si près, ami, du précipice.

 

Colombine mon amie, laissez-moi donc en paix !

Lui répond Arlequin d'un rire multicolore,

Allez rejoindre Pierrot, faites-lui à souper,

Bientôt, il rentrera d'une pêche aux météores.

 

Mais Pierrot est bien loin, par pensées dans les astres

Il voyage à l'envie, s'occupe autrement,

Un air de mandoline agrémente ses instants,

Aucun songe, c'est sûr, ne sera un désastre.

 

Pourtant, son retour le fait planer, mélancolique,

Colombine fait la moue, lui lançant agacée

Pourquoi les Météores, la Grèce de l'Antiquité?

Et peur de mes repas dans ce cadre bucolique?

 

Pierrot, assailli de questions, devient pâle,

Son teint devient boutonneux à l'extrême,

Assorti à son costume aux accents très bohème,

Il éclate en sanglots à puissance maximale.

 

Colombine est désemparée, appelle Arlequin,

Suspendu à son fil, il n'est pas très à l'aise

Cherche une solution pour éviter ce malaise,

Un nuage apparaît resserrant leurs destins.

 


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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 21:01

 

Une fille vampire, curieuse, n'est pas insensible

A ce loup-garou qui tourne autour d'elle,

Il a pris son coeur dans une tendre étincelle

D'amour, elle l'aime son être invincible.

 

Dans l'attente de le voir en cachette,

Elle côtoie les fantômes d'une autre vie,

Tous les jours, joue au chat et à la souris

Pour les faire râler leur pose des devinettes.

 

Lui, se languit de se rapprocher d'elle

Se précipite à ces rendez-vous qui enflamment sa passion,

Aime bien se transformer pour apporter ces frissons

Qui la font craquer, à chaque fois, dans un cri d'hirondelle.

 

Elle l'appelle son nounours, lui caresse les cheveux,

Fait fondre son regard de Garou plein d'amour,

Charmeur, avenant, il continue sa cour

Toute en délicatesse par élans affectueux.

 

Vampire, elle n'en est pas moins femme,

Adore les câlins, flirte avec son sourire

Qu'elle embrasse longuement, et ne saurait souffrir

Son absence trop longue qu'elle condamne.

 

Personne n'approuve leur union, la rebelle passe outre

Malgré les critiques, les menaces des siens,

Ne s'arrêtera pas de poursuivre ses liens,

Sans limite, leur amour en repart de plus belle.

 

 


 


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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 18:00

 

Ton regard se pose sur moi, et le temps s'arrête,

Me projette dans une autre dimension,

Dans un autre monde ralenti, en immersion,

Plus rien ne compte, sauf ce moment de pure fête.

 

Ton sourire entame des mots qui s'envolent, volent

Comme des papillons multicolores à tire d'ailes,

Prennent des détours pour me dire des nouvelles

Qui chantent à mes oreilles, m'épaulent.

 

Ton charme accapare mon esprit captivé

Sous l'effet de ces détails imperceptibles

Parfumés, gestuels, qui me prennent pour cible

Par messages sur ton caractère, trait par trait.

 

Ta silhouette, enfin, parle par son apparence,

Dévoile des courbes qui intéressent les hommes,

Provoque des sensations à la vue de ces formes

Evoquées au féminin, le début d'une attirance.


 


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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 23:10

 

Cet Arlequin est reparti bien vite, anxieux,

Vers son destin d'acrobate suspendu à ses fils,

Cherchant des chemins, évitant les compils

De ces zombies qui ne rigolent pas, eux.

 

Ils ont beau lever les bras au dessus de leurs têtes,

Ces assoiffés ne peuvent l'atteindre, rageurs,

Voulaient s'approprier ce jouet pour ces heures

A passer le jour, à ne rien faire, souvent s'embêtent.

 

Rien ne peut dérouter cet éternel heureux

Qui apporte de la joie, aime gesticuler,

S'approprier l'espace pour ainsi se déplacer

Dans l'apesanteur de ce ciel cotonneux.

 

Il tranche par ses couleurs vives,

N'est pas fait de chair, il le sait bien,

Regarde vers le bas ces mutants comédiens

Envieux de cette liberté qui sous leurs yeux s'active.

 

Arlequin n'attend pas, il a d'autres chats à fouetter

Comme ce spectacle à présenter à Venise,

A moins que ne ce soit plutôt à Pise,

Se penche dans un réflexe pour mieux se préparer.


 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 19:00

 

Ex traqueur maintenant traqué, ce vampire rase les murs,

Sa marge de manoeuvre a fondu au fil de ses rencontres,

Obligé malgré lui de consulter sa montre

Il veille sur sa vie qui se murmure.

 

Des évènements imprévus l'ont chassé,

De son territoire en un instant, en un déclic,

Celui du fusil de ce chasseur armé, gothique,

Spécialement préparé à ces combats millimétrés.

 

Une balle l'a atteint, ainsi qu'une flèche, en deux endroits,

Le fait souffrir, sait maintenant ce que ressentent

Les êtres blessés dans leur chair déchirante,

Et déchirée d'où coule lentement son sang froid.

 

L'argent se répand à travers ces fissures mortelles,

Tel un poison insidieux qui savamment se mélange,

Distribue cette tare à cet être si étrange

Que même ses pouvoirs sont inutiles, il s'interpelle.

 

Se souvient de cette malédiction subtile,

Une prédiction d'un autre âge qu'il avait oublié, 

Ce mystérieux chasseur l'a bien vite ramené

A une dure réalité par ses projectiles. 

 

Il est à deux pas de chez lui par ces ruelles,

Le soleil ne le tuera pas, c'est quasiment certain,

La nuit noire est aussi sombre que son destin

Dont les clefs s'effacent peu à peu, cruelles.

 

Son sanctuaire pourra le guérir, il en est sûr

Le seuil de sa porte se profile, à le toucher presque

S'avance confiant, oubliant l'ombre de cette fresque

Cachée, qui le transperce d'un pieu dans l'embrasure.



 

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 19:00

 

Chaque nouveau bruit est une nouvelle crainte

Qui s'installe en ce lieu où la pénombre gagne,

Comme cette peur qui depuis ravage la campagne

Sous forme de bourrasques dessinées en étreintes.

 

Le temps change, a revêtu son habit des mauvais jours,

Sème la tempête, rassemble ses nuages occultes

Dans de vastes quartiers qui ne sont pas de lune,

A ne plus briller, à ne plus rien voir autour.

 

Un triste personnage prend forme ainsi, apparaît,

Agite sa force de brute épaisse, frappe aux portes

Pour se faire entendre, mais en rien ne supporte

La résistance qui se verrouille sous son nez.

 

Chaque nouveau bruit est une nouvelle crainte,

Ce lieu est une cabane perdue sur les hauteurs,

Loin de tout, de ces villes parsemées de lueurs,

Se tord, à plier le dos s'éreinte.

 

Ce poids léger ne pèse pas lourd, se fait minuscule,

Se blottit pour se faire oublier de ce Gargantua

Qui balaie de ses doigts gigantesques ce toit,

Arrache par petits bouts les éléments de particules.

 

Le Typhon se nomme haut et fort, tonne, zèbre

Un ciel devenu l'ombre de lui-même, tourmenté

Par des tapis de pluie et d'éclairs parsemés

De débris qui tourbillonnent dans les ténèbres.

 

Chaque nouveau bruit est une nouvelle crainte,

Une famille habite cette hutte au toit de chaume,

Quelques tôles ondulées protègent, économes,

Les parois, bien jolies, récemment peintes.

 

Les craintes sont fondées, laissent place au désastre

D'un toit dévasté, d'une pluie qui inonde,

A se glacer le sang, à l'écart de ce monde

Sans aucune pitié, soumis aux astres.

 

La famille est sauve, pour cette fois-ci,

Mais a perdu beaucoup, un peu plus de son âme

Dans cette bataille bien inégale, sur fond de drame

Qui frappe et recommence si souvent ainsi.

 

 


 


 

 

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 11:08

 

Je t'imagine, je te vois sur ce chemin de terre,

Petite silhouette qui avance, qui avance,

Pas à pas sur cette ligne, se dépense

En énergie pure, à pied, sans se plaindre, altière.

 

A parcourir ainsi ces distances chaque jour,

Je suis admiratif de cette force qui te pousse,

Cette volonté qui t'habite mais a la frousse,

Ne demande qu'à grandir, qu'on lui apporte un peu d'amour. 

 

Ton coeur est bon, ton coeur est grand,

De cette générosité transmise par éducation,

Si polie et souriante, tu provoques l'émersion

De cette intelligence que tu cultives avec talent. 

 

Te battre tu connais, l'espoir en ligne de mire,

Trouve des solutions aux accents de débrouille,

Même si quelquefois survient en toi la trouille

De replonger dans une misère à te faire pâlir.

 

Chaque jour est un combat, mais ton mental s'exprime,

Surclasse en classe, veut être la première

A réussir ces concours et rendre si fière

Une famille qui compte sur toi en prime.

 

Bientôt, les nuages s'écarteront de ta vie

Pour laisser place à un bonheur mérité, sans choc,

Loin aussi de ces typhons tueurs qui provoquent 

Des bouleversements d'existences avec mépris.

 

Ces moments, tu ne les oublieras pas,

Non plus cette faim qui tenaille l'estomac vide,

Fait craindre le pire, à pleurer la face livide,

Et supplier qu'une aide vienne, en espoir immédiat.

 

Quelquefois, l'histoire peut bien se terminer,

Pour combien d'autres oubliées en tragiques destins,

Ton courage t'a guidé d'un signe de la main

Vers cette direction que tu vas suivre, soulagée.

 

 

 

 

 

 

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 09:45

 

Une première, ce poème en duo avec une amie bloggeuse, Kpouxdchineoh, pleine de talent.

L'illustration et la mise en page lui incombent, vous pourrez découvrir son blog par le lien suivant :

link

Ne manquez pas de vous y rendre !

 

 arlequin3

 

Merci à toi K POU !   

 

Bonne week-end à tous !


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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 22:16

 

Sage d'entre les sages, ce vampire assiste au Conseil des Dieux

Dans sa robe sombre, solennel et impressionnant,

Il dégage cette force acquise au fil de temps

Immémoriaux et éternels, son âge est très précieux.

 

Son savoir est immense, sa mémoire bien active,

Retrace sans souci l'histoire de ce monde,

Découpe par séquence ses souvenirs, inonde

De détails ses récits autant que ses missives.

 

A ses côtés, Méphisto parle de ses démons

Dans un émouvant Ode à l'Enfer,

Son autre nom, pour les intimes, est aussi Lucifer,

Aime mettre le feu à l'assemblée avec passion.

 

Le "Mal" se serre les coudes, face à la clarté ambiante

Qui illumine cette partie d'espace coincé dans le Céleste,

Aux frontières de deux mondes éloignés qui détestent

S'affronter en joutes, préfèrent la détente.

 

Tous invincibles à se neutraliser, ils acceptent leurs différences 

Et attendent les âmes qui leur sont présentées,

Minos, Eaque et Rhadamanthe en juges invétérés

Commencent l'appel, prononcent les sentences. 

 

Paradis ou Enfer, c'est du cas par cas, en fluides avancées

D'une queue journalière qui s'étire jusqu'à cette porte,

Par décompte minutieux dans de grands livres, escortent

Ces esprits perdus vers leurs dernières contrées.

 

Les Dieux pèsent les décisions, rectifient quelquefois

Quand des objections s'invitent au rapide débat

Sur ces destins brisés projetés vers l'au-delà,

Zeus fait un tour de table en digne Roi.

 

 

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 18:45

 

Betty Boop, toute mimi, attend son chevalier servant,

Foudroie du regard ce loup à la langue bien pendue

Qui la dévore des yeux en pensées dépourvues

De cette retenue promise aux gentlemen.

 

Sexy en diable dans sa superbe robe rouge,

Elle fait sortir les yeux de bon nombre de convives

De ce cabaret chic, réputé, admissible

Au guide Michelin pour son soufflet aux courges.

 

Ses boucles de cheveux au contour de son front

Apportent cette touche craquante à son visage d'ange,

Les yeux écarquillés, ne fait aucun mélange,

Par son regard candide a gagné le pompon.

 

Cette ingénue sait se faire désirer, en habits minis

Qui dévoilent une parfaite silhouette aux jambes fines,

Coupe ondulée, souriante, elle a tout d'une gamine

A l'attitude timide, s'esquive parfois en catimini.

 

Son public la vénère, la porte sur un nuage

Que la célébrité apparente au "Star System",

Loin d'elle l'idée de ne pas dire je t'aime

Tant son plaisir est grand, jamais ne se ménage.

 

Chacune de ses apparitions soulève les foules,

Rend les gens enthousiastes, réclamant

Sa chanson fétiche d'un seul cri, hurlant

Debout les bras levés son nom comme un scoop.

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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