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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 17:52

 

FOPASSENFER pour ce chasseur de trésor, il est équipé,

Ratisse méthodiquement chaque mètre carré de son espace,

Rebouchera tous les trous sans laisser de trace

Petit à petit, il connaît très bien son métier.


Quelquefois, il LIBERDANSOL une cachette,

Un de ces magots depuis longtemps égaré,

Revient au goût du jour, n'a jamais désespéré,

Ses trouvailles lui font ouvrir grandes ses mirettes.

 

Mais la plupart du temps c'est la SOUPACROUTE,

Des fiascos mémorables à oublier bien vite,

A creuser comme un fou tout près des abysses

Qui l'attirent et le laissent en plein doute.

 

Tous les endroits sont prospectés, même les étendues

D'eau, qui ont des cachettes idéales aux bords

De ces BANQUEBERGES qui laissent des remords

Quand glissent les pieds sur la boue imprévue.


Un faux pas d'enfer le libère d'un sol meuble,

Pas esthétique du tout, sa descente le laisse

 Saoûl, pas en croûte de sel, se rabaisse 

Au niveau de ces banques dessinées en berges.

 

La chute le laisse pantois, à quatre pattes

Dans un lit, pas sous, il se croûte les genoux

Sur ces coins barges, sans fer, mais ripoux,

Libère dans le sol, à ses pieds, un coffre pirate.


 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 18:48

 

Photo0563---Copie.jpg 

 

Un bouchon s'enfonce et remonte lentement

Le long de ce crin en ligne droite,

Défie le regard de ce pêcheur qui miroite

Vers ce point coloré fixement.

 

On sent bien le connaisseur assidu,

Son attirail l'atteste, sa tenue aussi

Perdue dans un camouflage bien précis

Digne d'un agent secret au style très connu.

 

Sans doute est-il le meilleur des meilleurs,

Plonge sa sonde de plomb jusqu'au fond

Pour évaluer au mieux la bonne position

De son appât entre deux eaux, un brin racoleur.

 

Fin prêt, un signal sonore booste l'impatient

Qui n'est plus le seul à jeter sa ligne

Pour ce concours qui n'a pour unique consigne

Un maximum de prises attrapées en un laps de temps.

 

Cette banqueberge est renommée dans tout le pays,

D'ailleurs maintenant les poissons bouillonnent,

Sont là pour choisir leur menu, bouffonnent

En taquinant l'hameçon avec mépris.

 

Des inconnus autour de lui ont du succès,

Tout sourires, ils ferrent constamment,

Leurs bouchons dansent le "Saint-Guy" bruyamment

Au fil des touches qui se suivent en accéléré.

 

Les heures défilent, les seaux se remplissent

Pour certains, la soupe à la grimace pour d'autres,

Notre professionnel enfonce son chapeau, se vautre

Dans son fauteuil quatre étoiles, sa canne dévisse.

 

Le calme plat ne l'a pas épargné, il repart bredouille,

Son oeil ne regarde même pas ses concurrents

D'un jour, file droit chargé d'un élégant

Ciré en plastique et son sac grenouille.


 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 11:10

 

capitaine-copie-2 

 

La banquise fait des siennes, craque de plus en plus,

Quelques ours polaires font les cent pas, prisonniers

De cette plate-forme par la bise balayée

Soulevant des volutes de neige en continu.

 

Le froid est glacial, ce qui n'empêche pas

Une partie de la patinoire de se détâcher,

Lentement mais sûrement se met à dériver

Les courants la font glisser sans fracas.

 

Une famille de plantigrades se retrouve embarquée

Sur ce bout de monde qui commence sa route,

Un morceau de glaçon parsemé de doutes

Sous la forme d'un iceberg à la pointe profilée.

 

Un remorqueur voit l'aubaine, l'occasion d'un magot

Pour cette banqueberge venue d'où on ne sait,

Certainement que sa valeur sur le marché

Vaudra son pesant d'or en mètres cubes d'eau.

 

Tout un harnachement se met en place, rapide,

Encadre la découverte et ses habitants,

Direction tout droit les golfes persians

Demandeurs de cette eau douce limpide.

 

Le voyage est long, les ours sont nourris,

Font l'attraction à chaque halte obligée,

Pour du poisson font aussi bien des pieds de nez

Que des glissades en poussant de petits cris.

 

Le volume se réduit au contact des mers chaudes,

L'espace fait regrouper tout son monde,

La capitaine tente une approche, inonde

De fraîcheur ses plans qu'elle échafaude.

 

La destination est en vue, la livraison enfin survient

Au grand dam des carnassiers qui flairent le bon coup,

Se dirigent à l'instinct vers cet endroit un peu fou

Construit par un Emir, une station de ski parfum sapin.

 

 

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 22:33

 

swwweeerr.PNG

 

Un poisson fait la planche, n'est pas bien dans sa peau,

Croyait filer en douce, solitaire, sans s'arrêter

Mais bientôt est rejoint par sa bande en flopée

Pour préparer une soupe de roche top niveau.

 

Se baigner ils aiment forcément ça,

Sans huile, trempent dans leur jus,

Leurs couleurs n'en sont pas encore revenues,

Apportent ce piquant au parfum de rissa.

 

La "girelle" danse, ses stries se déclinent

En des teintes arc-en-ciel, virevolte,

Quand un "fielas" s'invente une "torpille" en volts

Par apparence seulement, un "congre" fait grise mine.

 

Il y a "anguille" sous roche, la "murène" rode

La gueule ouverte en piège mortel,

Un "roucaou" chanceux l'a échappé belle

   Parmi le ballet des "pataclets" en défilé de mode.

 

Un "sar" à bandes broie du noir, royal,

Essaie de faire concurrence à ce "poulpe"

Qui fait sa salade dans son coin, se loupe

En lâchant sa sauce non sans mal.

 

La "rascasse" pique un roupillon, planquée

Se dissimule dans un rôle très caméléon,

Quelques "crabes" se mettent en ébullition,

Bullent, leur marche est renommée. 

 

Mais l'appel du bouillon les fait frémir,

Les formes se diluent, un "saran" tente

Un dernier sursaut hors de la cuisson lente

Qui inexorablement vers le fond l'aspire.

 

La fine cuisinière tourne, flaire le fumet prometteur

De cette Soupacroute aux substances écrasées,

Passe au chinois le liquide transformé

En bouillie de poissons aux mille saveurs.

 

La "rouille" n'attendra pas longtemps, sans disette,

Que la soupe se déverse sur ses croûtons

Parfumés d'ail pour une dégustation

Savoureuse jusqu'au creux de l'assiette.

 

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 15:40

 

 mgt---Copie.PNG

 

Ce chercheur en a soupé de ces geysers qui lui sautent au nez,

Son voyage en Islande ne l'a pas laissé de glace,

Ne s'attendait pas à recevoir en pleine face

Cet air chaud, parfois bouillant, qui l'a plus qu'étonné.

 

Chaque pas était l'occasion d'un sauna improvisé,

D'un souffle qui vous soulève, vous fait planer si vite

Au delà d'un sol jouant à se dérober, cyclique,

Comme un soufflet tout prêt de retomber.

 

Un moyen fût trouvé pour éviter les désagréments,

Un chemin "Soupacroute" à travers les explosions,

Au milieu de la grise montagne en ébullition

Guide les touristes sans crainte, habilement.

 

Parfois sous la croûte le passage s'engouffre,

Laisse entrevoir une soupe d'enfer

A y laisser la vie par hors piste suicidaire,

Des masques protègent de l'odeur du soufre.

 

Oups ! un peintre s'est égaré, inconsciemment

      Joue au spéléologue accroc aux couleurs,

Recherche des teintes nouvelles bien meilleures

Pour un chef-d'oeuvre classé, hors du temps.

 

Les échantillons sont prometteurs, tirent sur le brûlé,

Il s'enflamme aussitôt et crie de joie,

Craque une allumette, y regarde à deux fois

Car dans les cavités il n'est pas difficile de se paumer.

 

Heureusement son fil d'Ariane le protège

Et le fait remonter, son sourire le suit,

Aimerait plus longtemps s'accorder des sursis

Mais un jet de vapeur fait tout envoler, sacrilège !


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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 18:10

 

2009-08-23-Judit---Copie.jpg

 

 

La tête à l'envers, un paresseux avance

Un flot d'hypothèses, des plans sur la comète,

Quelques attitudes qui pourraient s'avérer correctes

Si seulement ses pensées étaient tranquilles par chance.

 

Enfermé dans des combinaisons compliquées

Qui lui font faire des faux pas constamment,

Il hésite, se laisse aller à un bâillement

Prélude à bientôt sommeiller.

 

Aïe ! l'horizon est bouché, se ligue contre lui,

Contre sa forme qui se veut descendante,

La pluie lui fouette le visage, glissante

Le long de ses traits, par gouttes fuit. 

 

"Faut pas sans fer", on le lui dit souvent

Quand il se borne à suivre des régimes,

Avalés plus vite qu'il ne fait de gym,

Doit se reprendre en mains, il est bien temps.

 

Une paresseuse paraît, un rêve s'arrête

A sa hauteur, innocemment attend,

Agrippe ses mains vers l'avancée d'un temps

Qui lui redonnera confiance, s'apprête.

 

Elle attire les regards par sa peau rose fluo,

Ignore allègrement les pass pour l'enfer,

Repousse la faux d'un certain Lucifer

Inondé de son fluide qui monte crescendo.

 

La paresse s'éloigne de deux êtres qui se mirent,

   Partagent ces lueurs qui toujours transportent

Des esprits accrochés qui se tiennent de la sorte

Aux confins d'un amour sur le point de s'élire.

 


 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 19:33

 

 

 

cheryl---Copie.PNG

 

 

Sans faux pas, le fer est repassé à l'action

Il n'a pas fait un pli, est un roi dans son domaine,

N'a pas peur des piles de vêtements, se démène

Pour accomplir sa tâche tout en finition.

 

 Un hymne nonchalant se répand dans la pièce,

Empoigne les mouvements qui se calquent

Sur les syllabes chantées qui craquent

A l'avancée de ce vinyle en liesse.

 

"Dans la vie, fopassenfer, moi je m'en fais pas",

Un refrain qui glisse au gré des sillons,

Un peu vieillot, trouve un charme en béton

Auprès de cette couturière qui accélère son pas.

 

Elle s'affaire à préparer ses patrons froissés,

Coupe les tissus, compose en file indienne,

Aligne les morceaux jusqu'à ce qu'ils se tiennent,

Prend son temps pour bien tout calculer.

 

C'est juste un défi qu'elle se lance dans un sourire

Qui lui fait danser le "foxtrot" avec un mannequin,

Se met dans la peau d'un ange sibyllin,

S'enferme dans un personnage qui aime les délires.

 

Faire et défaire pour améliorer sa création

Lui prend du temps, mais rien ne compte plus    

Que cette passion tenace, cette envie soutenue

De confectionner toujours mieux sans rémission.

 

Un modèle s'habille de ces ajustements

Qui lui piquent aux yeux, aiguillés d'un regard,

Sans faille, un miroir lumineux se marre,

Renvoie une image la tête "tailleur" absolument.

 

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:50

 

bbubububu---Copie.PNG

 

 

Une empreinte s'échappe, prend soudain vie,

Quitte ce corps qui avance, danse le tango,

S'éloigne à pas comptés avec son hidalgo,

Les talons aiguillent leurs gestes avertis.

 

Marque profonde, elle a du mal à se libérer

Aussi n'y croit pas, mais tente sa chance

Esquisse un glissement, calcule une balance 

      Au parfum autonome parfois inventé.

 

Elle doit faire vite, le sol l'absorbe lentement,

Veut la faire disparaître autant que le soleil

Qui brûle son apparence pour l'instant en sommeil,

Se traîne dans la boue par d'étranges mouvements.

 

La danseuse a perdu son pas, cherche alentour

Un indice avec ce "Liberdansol", cet éventail

Qui fait contre-jour, encaisse hyper mal

Les allusions grotesques, les calembours.

 

Le vent balaie le sol, l'essuie, glace,

Croit faire de son mieux pour apporter de l'aide,

Souffle le superflu dans un intermède

Relayé par la pluie, fine lame de l'espace.

 

L'empreinte s'affaiblit, paye sa liberté 

D'un proche évanouissement, lance un clin d'oeil

Capté par le trot sauvage d'un chevreuil

Lancé dans une course à pas chassés.

 

Le moule est trop grand pour ce dur sabot

Qui prend vite l'allure d'une pantoufle,

Par grand froid se voit mettre des moufles

A ses bois, pour le rendre plus qu'idiot.

 

La musique l'adoucit, relance la danse

Qui sarabande, "libère dans le sol" le fugitif

Pressé de regagner sa place, furtif,

Au pied de sa belle reprend la cadence.

 

 buutt--5----Copie.PNG

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 07:00

 

 

AMPOULPE et TAUPINETAMBOUR s'aime d'un amour tendre,

Mais rien n'est simple, tout constamment les oppose,

Quand la mer monte, la terre s'efface, compose

Avec les tourbillons mousseux aux élans salamandres.

 

Un endroit à mi-chemin convient à leur rencontre,

Un coin caché où l'accès toujours se dégage,

Laisse toute liberté dans un proche parage

Pour que leur flamme en tout point se montre.

 

La mer se retire lentement dans un océan de flaques,

ABRASSOURDINE, laisse quelques prisonniers

Volontaires ou pas, attendent la prochaine marée

Pour reprendre le fil d'un chemin parsemé de couacs.

 

L'heure approche, un STYLOSANGE l'a écrit de nacre

Sur le dessus de coquillages en file indienne,

Apporte ce message pour que leur amour retienne

L'empreinte de ce moment à l'allure d'un sacre.

 

TAUPINETAMBOUR avance, ses pas s'enfoncent quelque peu,

Ses pattes s'aident d'un SORTILOURD qui le guide

Vers ce rendez-vous, futur lieu où ce fluide

En tout point sûrement le rendra très heureux.

 

Une tentacule lui tape sur l'épaule, AMPOULPE surgit

Rayonnante d'un ECHARCENCIEL qui illumine ses yeux,

Taupinet devient pourpre, le regard amoureux,

Plonge dans un délicieux vertige aux battements colibris.

 

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 22:50

 

 

 

Stand-figurines-3---Copie.jpg

 

Un corps endormi s'enfonce bien loin

Dans un profond sommeil, libéré de toute pression

Rêve d'un monde enchanté, les ailes en ébullition

Prêtes à s'envoler aux premiers signes du matin.

 

Tout n'est pas rose, plutôt d'un étrange bleu

Qui se dégrade en douces nuances,

Envahit l'espace par une alternance

Qui enveloppe de tendresse ses cheveux.

 

Des failles se libèrent, s'aèrent au sol,

Dans le sol d'où jaillissent des lumières

Bien décidées à réveiller les premières

Cette douce beauté bercée en si bémol.

 

Une musique chante à ses oreilles,

La fait s'étirer en longueur à la frontière

De deux mondes qui se disputent la fière

Victoire qui verra son réveil.

 

Le lit douillet brouille les cartes,

Joue les prolongations, confortable,

"Libertad en el suelo" probable

Tant le soleil, "el sol", se croit à Sparte.

 

Une bataille rangée lance des invitations,

Prône la sagesse, en compromis,

Aimerait se dérouler à Miami,

Pour lézarder allongée de tout son long.

 

Décidément, le rêve se prolonge, angélique,

Dommage de l'arrêter dans son élan,

Son histoire est portée par un vibrant

Baillement qui donne la réplique.


 


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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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