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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 23:45

 

Le silence est tombé depuis cette dernière fois

Où ton visage a souri au mien,

En écho à ces doux échanges aériens

Suspendus dans le temps, nos regards droits.

 

Mes yeux sont carnivores à l'infini,

Mais sont privés de cette substance délicieuse

Qui alimente mes pensées, si amoureuses

De tes mimiques craquantes à savourer ainsi.

 

Reste ces photos liées à ces tendres moments

A se regarder yeux dans les yeux en éclats de rêve,

Par étincelles passionnées à retenir sans trêve

A se prendre les mains en caresses, délicatement.

 

Même les courtes absences sont une éternité

Quand les sentiments accrochés se mêlent

Aux battements d'un coeur trop solitaire, décèlent

Cette flamme intense en retour décuplée.

 

Ces souvenirs précieux écartent le malaise,

Ces éclats de rire confortent la puissance

D'une force intérieure en pleine émergence

Qui sourit à l'idée de t'aimer, m'apaise.


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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 00:20

 

D'une espèce invasive qui n'a que faire des autochtones,

Ce python birman a pris ses quartiers, sème la terreur

Chamboule un éco-système unique, fragilisé par erreur

Dans ce Parc des Everglades, en Floride, détonne.

 

Son nouveau territoire s'étend à l'infini, aquatique,

Ce qui l'arrange bien, il s'intègre, s'acclimate,

Où plutôt désintègre ses proies qu'il formate,

Engloutit sans proportion, en aucun cas n'abdique. 

 

C'est le plus grand reptile du monde, suprême prédateur

Il règne maintenant sans partage, inspire la crainte

Même à ce carnassier préhistorique qui suinte,

Cet alligator étouffé, digéré, qui ne sort pas vainqueur.

 

Il revisite, parfois, la fable de "la grenouille et du boeuf",

N'y arrive vraiment plus, explose à mi-parcours,

En pleine digestion se déchire sans recours,

Deux pour le prix d'un, tue son histoire dans l'oeuf.

 

Les chiffres parlent, déciment les espèces

Qui déclinent en pertes conséquentes,

D'un quatre vingt dix pour cent annonce, évidente,

La disparition de mammifères ou d'oiseaux en vitesse.

 

En dix ans, ce reptile a proliféré par milliers

Comme cet escargot géant venu de Chine,

Une chance peut-être pour la médecine

D'analyser de plus près cette machine à tuer.  

 

 

 



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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 19:53

 

duotopiratekpousirenes1

 

Découvrez vite le blog de kpoudchineoh, poétesse de grand talent et illustratrice hors pair !

ACCES AU BLOG DE KPOUDCHINEOH  link

Merci encore pour ce nouveau duo K pou, j'espère que d'autres suivront vite.

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 01:40

      IMGP1551

                               Dessin issu de l'exposition " Ganbare Japan " - Japan Expo Sud 4° Vague.

 

 

Il y a des noms qui parlent,

Il y a des noms qui restent

Gravés dans la mémoire collective,

Comme des fardeaux et autant de missives.

 

Des messages aux générations futures

Pour ne pas oublier ces drames si tragiques,

Qui frappent les populations en écarts critiques,

Et apportent leurs lots de néfastes augures.

 

Des endroits au hasard du monde

Si paisibles avant, souvent d'une rare beauté

En paysages sauvages d'une nature préservée

Qui ne demandait qu'à continuer sa ronde.

 

Au gré des saisons hautes en couleurs,

Fukushima était un de ces coins calmes

Où le temps avançait lentement, impalpable,

S'est faite connaître pour son plus grand malheur.

 

Un tsunami est passé par là, d'une force terrible,

A la suite d'un séisme de magnitude neuf, au large,

Par vagues de trente mètres à provoqué des ravages

Jusqu'à dix kilomètres vers l'intérieur, imprévisibles.    

 

La mort de vingt mille âmes, submergées, englouties,

A suivi, disparues de villages et de villes avoisinantes

Condamnées, totalement impuissantes,

Face à l'ampleur de cette catastrophe infinie.


Un malheur n'arrive jamais seul, par malchance       

Le nucléaire n'a pas résisté, s'est inscrit en accident,

          Apportant les radiations et l'abandon du site brutalement,

La vie s'est arrêtée ce jour-là, mise en balance.

 

Un an s'est écoulé depuis ce séisme assassin,

Un an s'est écoulé, les traces en saignent encore,

Le Japon, en souvenirs vivaces, se remémore,

Mais la vie reprend sa place, se relève enfin.


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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 14:31

 

Woody en a marre de faire le pantin,

Il a sa propre vie faite de joies et de peines,

Aime sa tendre Bergère, et par veine

Elle l'aime aussi son cow-boy américain.

 

Mais Noël approche, c'est vite l'effervescence,

Un critique moment à passer pour savoir

Qui restera le préféré d'Andy, dans l'espoir

De rester vivant, si j'ose dire, en connivence.

 

L'heure sonne, la nouvelle tombe, inquiétante,

Rapportée par ces soldats à l'esprit commando

Allés se renseigner au plus près, micros,

A l'insu d'un monde humain en dilettante.

 

Ce sera "Buzz l'Eclair", la fureur du moment,

Bardé de gadgets, de lumières très tendances,

Il a cette arme secrète qui fait la différence,

Tous les enfants en raffolent, se font insistant.

 

La concurrence sera rude, d'autant qu'il parle

Ce language répétitif inhérent aux robots,

Par un "A l'infini et au-delà" en éternel écho

Qui répond aux attentes de son nouveau Maître.

 

L'ensemble des jouets le jauge, se moquent,

Tellement il est sûr de son vrai Univers,  

Mais malgré sa force, naïf, n'a pas vu l'envers

D'un décor très figé où rien ne le provoque.

 

Son laser ne fait pas grand mal, quel dépit !

Il vient de s'en rendre compte à l'instant,

Regarde la Bergère, crispé, en souriant

L'air gêné de ce retour sur Terre, abruti.

 

 

 

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 20:00

 

La nuit s'apprête à tomber sur cet endroit isolé,

Au dehors, Cendrillon s'active comme toujours

A brosser ces escaliers, y a passé le jour

Et ne s'arrêtera pas jusqu'à finir, une éternité...

 

Ses pensées sont perdues dans les souvenirs

D'un passé heureux où ce Palais était sien

Aux côtés de son père qui la chérissait si bien,

Puis, ce drame affreux et ce futur sans avenir.

 

Des larmes plein les yeux, elle traîne son seau

Rempli de cette eau glacée qui engourdit ses mains,

A trop la manipuler, elle en perd ses moyens,

Ne compte plus les gerçures, est blessée dans son ego.

 

Son travail de souillon s'achève dans les dernières lueurs

De ce soleil couchant qui laisse la place aux ombres

Tourbillonnantes, au fil d'un vent qui sombre

Dans la folie d'une danse de spectres qui font peur.

 

Cendrillon se sent épiée, se doute de savoir

Qui la regarde, en vérificateur de ses tâches accomplies,

Fait monter sa pression intérieure, n'a que du mépris

Pour cette mégère qui l'exploite, aimerait la voir choir.

 

Une présence est derrière elle, un souffle se précise

Au niveau de son cou, ouvert à toute attaque

Qu'un vent de rébellion veut rendre si opaque

Protégeant contre tout le coeur de cette assise.

 

Les poings serrés, la rebelle se retourne et frappe

Avec ce lourd crucifix qui la protège tant

Touché en plein front, ce vampire bascule, hésitant,

Se sent brûler, et tout fumant s'évapore par une trappe.


 


 


 

 

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 18:30

 

 

IMGP1602.JPG

Japan Expo Sud 4° Vague

 

 

Blanche-neige ne doit pas ouvrir, elle le sait bien,

Cette porte scellée par tant de verroux

Ce n'est pas la tentation qui lui manque, mais en tout

Elle en a compté sept, chaque nain a le sien.

 

Ils ont trop confiance en leur tendre beauté,

Ne vérifient jamais les clefs de leurs trousseaux,

Ils ont des doubles, des passes, ont payé des corbeaux

Pour surveiller les alentours de toute étrangeté.

 

Deux coups à la porte résonnent, en cet après-midi,

La jeune fille a déjà accouru, a posé son regard

Par ce judas voit un jeune garçon, hagard,

S'inquiète, déverrouille à la va-vite sans avis.

 

Seule la Reine Mère n'est pas la bienvenue,

Ne se sentant pas en faute, elle s'approche bien près

De ce jeune inconnu à l'air si fluet

Qui la mord à la main sans autre retenue.

 

Le cri de Blanche-Neige se fit entendre bien loin,

Pas besoin de corbeaux comme vifs messagers,

Fait partir l'inconnu vers d'autres velleités,

Laissant cette victime bien mal en point.

 

Grincheux est le premier à pointer son nez, hautain,

Suivi d'Atchoum, toujours prêt à éternuer

Sous les yeux de Prof, Timide et de Simplet,

Laissant Joyeux et Dormeur à la traîne, bien loin.

 

La Faucheuse rôde semble-t-il, Blanche est à terre,

Les sept nains sont consternés, se penchent tour à tour

Reçoivent une accolade surprise qui les prend de court,

Les laisse ensanglantés par des morsures meurtrières.

 

Un étrange ballet suit, d'une lenteur extrême,

Les mains tendus vers un destin qui se dérobe

La Belle et ses amis ont bien attrapé ce microbe

Que les zombies transmettent par pur stratagème.

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 20:12

 

Des vies se retirent, d'autres se recréent

Différentes, impalpables, dans un monde parallèle

Où les âmes volées, refroidies, se rappellent

De ces douces sensations maintenant envolées.

 

Ces corps inertes, elles les laissent sur place

Dans une réalité qui devient un songe

Inversé, ferait croire à un mensonge

Sans ces images fuyantes qui vous glacent.

 

Ce passage obligé parsemé d'ailleurs

Laisse ces esprits à l'abandon

Planant au-dessus de ces visions

incompréhensibles, n'admet pas de resquilleurs.

 

Le choc est rude, le choc est fort

Pour ces nouveaux fantômes incrédules,

Perdus, sans repères dans cette bulle

Qui les porte, vers ce sentier au parfum de mort.

 

Certaines âmes résistent, d'autres pas,

Tout est fonction du degré d'apaisement

De ces pensées en fusion incidemment

Suspendues par ce cruel trépas.

 

Le temps ne compte plus en cet instant,

Il éparpille ces souvenirs, les fait disparaître

Peu à peu, tout doucement, en traître

Renvoie les dernières illusions au firmament.


 

 


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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 18:10

 

Des lueurs malicieuses s'insinuent dans ce décor

Où le sombre domine, où le sombre revendique

Sa présence éternelle en absence esthétique,

Oublie les détails qui se noient sans effort.

 

Ces lumières dérangent, font voir par contraste

Ces ombres qui se faufilent, inaudibles,

Comme apeurées de se sentir si visibles,

Se cachent dans des endroits confinés, moins vastes.

 

Ces jours n'en finissent pas de les défier,

Ces traces obscures placées au second plan,

A se traîner, esclaves d'une avancée de temps

Qui défile, sans aucun moyen d'y remédier.

 

Ce soleil qui avance, déforme ces contours

Souvent à plat qui font mine de ne pas avancer,

Mais pourtant suivent un destin tout tracé

A la suite de bipèdes habitués à jouer des tours.

 

A l'heure du repas, au moment de la pause,

Au zénith d'une mi-journée, comme par magie,

Jusqu'à les faire disparaître sous le coup de midi,

Ces ombres sombrent dans un oubli qui les décomposent.


 

 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 17:15

 

L'air pur, cette marmotte s'en délecte,

Ses montagnes, ses alpages, toute une vie consacrée

A gambader librement seule dans les prés,

Parmi les fleurs, au printemps, tous les parfums détecte.

 

Grassouillette, elle va et vient, remarque tout,

S'imprègne de ces moments de pur délice,

Sur deux pattes, savoure des petits suisses

D'un laitage onctueux à rendre fou.

 

Sa fourrure lui tient chaud, aimerait s'en défaire,

L'échangerait bien contre une doudoune réversible,

Où toute autre parure estampillée, risible

A se tenir les côtes, et tout pour plaire.

 

Mais la faim la tenaille encore, elle voit au loin

Ce scintillement qui l'intrigue à l'instant,

Demande à cette vache mauve, au teint mutant,

D'où vient cet éclat dont ils sont les témoins.

 

Le papier alu s'invite au débat, en corps étranger,

Emballe ces badauds qui le fixent avec insistance,

Offre ses services, accepte les pitances

Qu'il prend sous son aile d'un air illuminé.

 

La marmotte met le chocolat dans le papier alu,

Dévale les pentes, c'est son heure au village

De prendre place, son dessert à la main, sage,

En attendant cet épisode de Noob qu'elle n'a pas encore vu.


 

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  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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