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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 23:32

 

Ce petit voleur n'en finit pas de donner du fil à retordre

Tant il est insaisissable, se paie des vols planés à l'occasion,

Il est toujours prêt en déroute à semer la révolution,

Rancunier à l'extrême, son bec est entraîné à mordre.

 

Pas à moudre, mais il pourrait très bien le faire,

Mais son nom se moule et fait rêver, "le Couscous",

Un cousin oriental de notre cher "coucou", frimousse

A la brigand, se moque bien des hémisphères.

 

Il a la science infuse et sait reconnaître les bons endroits,

Parmi les arbres, choisit soigneusement ses branches,

Aussi son nid, et même s'il contient des oeufs en avalanche

Il s'accapare l'espace, ni vu ni connu, de plein droit.

 

Le Couscous n'accepte surtout pas les boulettes,

Sait prendre de la graine, se couvre d'herbes

Pour se rapprocher au plus près sans être acerbe

Et déposer sa future progéniture par une pirouette.

 

Son vol est renommé et fait l'objet d'un film,

Ce n'est pas "l'étrange noël de Monsieur Jack"

Surtout que Nicole sonne le glas d'un hamac

Dont les cordes tendent des pièges infimes.

 

L'asile est toute proche, c'est à rendre fou

Quelques pensionnaires en quête d'évasion

Qui ne souhaitent pas prolonger leurs pensions,

Le couscous par son vol vaut mieux qu'un vieux coucou.  


 

 

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 13:42

 

Un nuage de poussière monte dans le ciel, au loin,

Des explosions accompagnent une avancée bruyante,

La vision est imparfaite mais l'ouïe réinvente

Un concert magistral qui veut faire son foin.

 

Des spectateurs curieux bordent ce chemin calamiteux,

Attendent patiemment d'y voir un peu plus clair,

Une silhouette se dessine au fil des cratères

Exposés ça et là en autant de signes mystérieux.

 

La forme prend vie, dévoile maintenant son identité,

Passe en vitesse mais ses pneus explosent,

Un cyclomoteur se sent perdu, morose,

Se force à une halte silencieuse bercée d'immensité.

 

La béquille se déplie, le conducteur descend,

Inspecte les dégâts sous l'oeil des badauds

      Les sourires jusqu'aux oreilles, pas gringos,

Quelques fusils fument encore à l'instant.

 

Plus muet qu'une carpe, l'homme accélère le pas,

Se dirige vers la diligence attractive,

Disparaît à l'intérieur, une absence furtive

Qui laisse l'auditoire en tout point coi.

 

Un espion le voit se mettre à genoux et prier

Devant l'autel, ses mains cachent son regard

Qui pour un moment oublie son départ

Et sa colère contre le monde entier.

 

 

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 23:22

 

Le temps est aux retrouvailles pour nos deux compères,

Qui accueillent leurs amis en ce jour anniversaire de Gergovie

Pour un banquet annuel qui dans la joie les réunis

A boire et discuter dans une festive atmosphère.

 

Petisuix tout sourire apporte un fromage helvète,

Soupalognon y crouton les rejoint en famille,

Plaintcontrix, de Rome, a l'ouïe qui fourmille

Et lui tarde d'entendre le Barde en interprète.

 

Le défilé des invités continue à vive allure,

C'est un tour intra et extra Gaule qui se présente,

Zebigbos et Jolitorax, grands bretons, s'inventent

Ambassadeurs de l'eau chaude parfumée, murmurent.

 

Beaufix, Labeldecadix, Changéledix s'avancent

Viennent de Lugdunum, Massilia et Gésocribate,

Autant de villes si éloignées et disparates,

Alambix l'Arverne embrasse son hôte en connivence.

 

Abraracourcix est aux anges, tout sourire,

Pendant que les femmes parlent cuisine,

Echangent des secrets culinaires, malines,

Comparent leurs tissus à découvrir.

 

Ailleurs, des troupes romaines s'apprêtent à quitter

Le camp de Babaorum pour un exercice factice

Spécialement aujourd'hui, le font avec malice,

En douce, avec silence, pour ne pas ébruiter.

 

Mais un empêchement survient en dernière minute,

Voit venir un envoyé de César livrer un prisonnier,

Un exilé insulaire le corps solidement enchaîné,

Ce brun ténébreux ne cherche pas la lutte.

 

Gazpachoandalus s'oppose de toutes ses forces

A recevoir cet invité surprise pour la nuit,

Le ton monte mais même si cela l'ennuie

Le Centurion doit héberger cette âme Corse. 

 

 

 

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 10:57

 

Une corde glisse, une attache hors du temps 

Pour ce vampire qui peine à trouver sa voie,

Se retrouve maintenant seul aux abois

Suspendu, entouré de ses tourments.

 

A bout de force, il n'a pas vraiment vu 

Ces noeuds par terre, ces serpents

Qui l'ont attiré si habilement

Vers ce précipice aux contours inconnus.

 

Ses chevilles sont enserrées, enchevêtrées

Dans des méandres d'incertitudes,

 Le plantant là avec son intense solitude

Qui laisse ses pensées lasses s'évader.

 

Un contre-poids l'a fait basculer dans le vide,

Sa fatigue a fait le reste, sa tête est à l'envers

Dans un autre monde aux effets pervers,

Le néant est proche et sa face livide.

 

La corde reste tendue, bloquée par un piton,

Se frotte sur une saillie très aiguisée,

Il rêve de ces temps où il avait pied

Peut-être plus pour longtemps par rémission.

 

Des images s'entortillent autour de ses pensées,

Construisent un bloc compact qui lui pèse

Le font craquer, sangloter dans un malaise

         Qui ne sera pas rattrappé par un filet.

 

Ses idées fusent, se diffusent dans l'air

Se rattrappent à des sentiments d'amour

Ressurgis d'un passé tourmenté toujours

A rechercher ce qui fait mal, en revers.

 

Ses yeux suivent l'avancée du jour, le lever approche,

En bas la mer, lance ses armes pour le happer,

Un vampire voit ainsi une multitude de rochers

Lui tendre les bras pour une fin proche.

 

Mais de bonnes intuitions lui redonnent des ailes

D'autant qu'il voit là-haut un visage familier,

L'icône de ses rêves, celui de sa tendre aimée

Qui le tire le long de la paroi à l'aide d'un tractopelle.

 

 

 

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 11:32

 

 Le strapontin, une place de choix parsemée d'oubli,

Est un observatoire privilégié si près de la scène

Qui se déroule, ne trouvera sans doute aucun mécène

Pour des actes de bienveillance flanqués d'interdits.

 

Les regards se croisent en sous-entendus

Dans le bruit d'un repas pantagruélique

Qu'un pauvre péon ne peut trouver que magnifique

A dévorer des yeux, n'en est pas encore revenu.

 

Les bouchées s'entrechoquent, le vin suit

Pour ces riches palais qui avalent goulûment

Tout en parlant par bribes politiquement

Restent dans leur monde enduits.

 

Le roulement de la diligence s'active, cahote,

Aux claquements du fouet répondent

Des coups de feu en quelques secondes,

Les conducteurs s'écroulent, l'élan capote.

 

L'arrêt brusque freine les ardeurs, cloue les becs

Pour laisser place à la stupéfaction

Des passagers qui vivent avec une vive émotion

Cette situation plongée dans un calme intrinsèque.

 

La tempête succède, braque ses projecteurs

Sur des fusils qui arrivent de tous les côtés,

Encadrent même la tête de ce pauvre illettré

Qui se révèle être leur chef de bande.

 

Des gestes malheureux ont raison du plus téméraire,

 Son arme jamais ne ripostera, il en reste refroidi,

L'attaque laisse les victimes sans un radis

Lâchés dans la nature aussi nus que le plus nu des vers.

 

 

 

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 16:46

 

Le temps s'invente une longue pause

Au-delà des intérêts de chacun, pressants,

Figés sur des positions sans cesse évoluant

En équilibre, fragiles, sous hypnose.

 

Personne n'y échappe, vampire ou pas,

Tous à la même enseigne, à l'arrêt,

Surpris par une ralenti téléguidé

Qui les laisse dans le vague, perdus là.

 

Au coin d'une rue, assis sur un banc,

 En pleine action de vie plus ou moins cruels,

Leur regards de cire semblent éternels,

 Ne gagneront pas la course des purs-sangs.

 

Pour l'instant, les esprits sont en stand-by,

Attendent une reprise qui leur tarde,

Peut-être que de leurs nez montent une moutarde

Assez puissante pour que leurs gestes bataillent.

 

Les canines sanguinolantes sèchent au vent,

Les griffes restent de sortie, clouées

Sur des proies sur le point d'être croquées

Pour un tableau de chasse éloquent.

 

Un souffle de magie choisit ses sujets par malice,

Les plus forts ne font plus la loi, n'ont pas le choix,

Les plus faibles sont servis les premiers pour une fois

Et ne se font pas prier pour se venger par artifices.


      Les vampires tombent de bien haut, les yeux rivés, hagards,

Sur ce fourmillement autour d'eux qu'ils ne contrôlent,

Restent pour l'instant bloqués dans ces mauvais rôles

Qui les laissent pétrifiés au milieu de nulle part.

 

 

 

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 20:02

 

Une diligence chemine allègrement dans la poussière,

D'un désert peu accueillant à quitter au plus vite

Les vitres sont fermées, la vision nullement invite

A laisser flâner les regards en intention première.

 

Un péon fait un signe, espère qu'un arrêt

Pourra lui permettre de monter dans cet attelage

Tiré par quatre chevaux à l'aspect très sauvage

Leur allure faiblit un peu plus loin jusqu'à bientôt stopper.

 

Cette halte est bienvenue, le conducteurs en profitent

Pour s'occuper des bêtes épuisées par le périple,

Des seaux d'eau sont bues en prises multiples,

Les sangles se relâchent, le repos s'invite.

 

Le pauvre paysan s'approche dans l'ignorance

De ces hommes qui à peine le toisent,

Demande incidemment sans chercher de noise

A intégrer ce long voyage avec indulgence.

 

Le départ se prépare, les chevaux ruminent bruyamment,

 Les suppliques portent, laissent des sourires en coin

Aux cow-boys qui ouvrent la porte sur ce besoin

De transport, l'intérieur de habitacle s'agite en un instant.

 

      Des personnages huppés dévisagent le nouveau venu

Qui avance tête baissée gêné par sa miteuse condition,

Ne fréquente pas ce monde en élévation

Loin de ces attitudes en tout point convenues.

 

Les places sont occupées, sans aucune méprise,

Pas de banquette pour lui, on lui montre du menton,

Un stapontin lui tend les bras tout au fond,

Son regard curieux ne connaît pas la crise. 

 

 

 

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 14:11

 

Ses mains voudraient bien s'arrêter, tremblent

De penser à faire du mal tant il est entouré

De ces forces obscures qui le font dérailler

Si souvent, il fuit les grands ensembles.

 

Sa condition vampire à la longue lui pèse,

Cette ombre de la nuit veut plus de sérénité,

Moins de crimes de sang aussi perpétrés

Au hasard de ses manies qui lui déplaisent.

 

Il lutte intérieurement, s'attache les poignets

Quand le désir est grand de mal faire,

Et planter ses dents dans un pot de fer,

Pas de terre, sinon il en aurait la nausée.

 

Des subterfuges multiples il en use et abuse,

Son esprit sans cesse est en recherche

De solutions même les plus revêches,

Ses envies le reprennent de jouer au "Docteur Mabuse".

 

La maîtrise est dure car sa force se décuple rapidement

Quand l'instant approche et très vite le décroche

D'une somnolence maladive qu'il raccroche

Au porte-manteaux de ses habitudes, méthodiquement.

 

Un souffle déchire ses entrailles, le transforme,

L'emporte dans un tournis irréversible

A le faire virevolter sur lui-même dans un incompréhensible

Ballet qui le mène à un faciès hors normes.

 

 

 

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 23:54

 

Le vigile vigilant espère convaincre la vigie

Qui le regarde du coin de l'oeil, inquiet,

Du haut de son mât pourrait bien glisser

Et se faire mal, se transformer en charpie.

 

Le garde fait son tour, ne doit rien à la magie,

Inspecte les moindres indices épars,

Détaille longuement les édifices, se marre

S'accorde quelquefois un brin de fantaisie.

 

Mais la vigie pirate le système, écoute

Les bruits de fond, bientôt se cache

Aux sons de pas qui résonnent, lâche

Des sondes qui captent les doutes.

 

Elle ne s'abstient pas, sonne l'alarme,

Répand la zizanie sur ce grand théâtre

D'opération, qui s'agite à la hâte

Sans prendre son temps dans le vacarme.

 

Le courant ne passe plus entre les acolytes,

Seulement quelques animaux ont rôdé,

Se sont faufilés entre les grilles de l'entrée

De cette zone sensible aux allures dynamites.

 

Le temps apaise, le lever du jour sourit

A la nuit, qui s'en va voir ailleurs,

Emporte son voile pour qu'un élan meilleur

Réconcilie ces guetteurs dans un souffle de répit.

 

 

 

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 19:48

 

Une main se pose sur la vitre, pleure,

Laisse ses larmes créer des sillons, couler

En fleuves humides dans une immensité

D'images qui émergent d'un doux leurre.

 

La douleur le fait tant souffrir, son coeur en feu

Se répand comme une trainée de poudre,

A trouvé tant de grains à moudre

Entre ses doigts crochus qui s'en trouvent moins hideux.

 

L'amour transcende, trouve des chemins surprenants

Pour réunir deux êtres que tout sépare,

Les gouttes réunies forment des mares

Incandescentes, chemins vers un firmament.

 

Vampire ou pas, son palpitant se remet à battre,

Se fond dans ce miroir, ce fin espace,

Cette frontière visuelle qui le rend rapace

Pour se faufiler à l'intérieur, combattre.

 

La matière n'est plus un obstacle, enfin,

Le bout de son index émerge de l'autre côté

Bientôt à transparaître plus vers sa bien-aimée

Qui attend sa venue, tend la paume de sa main.

 

La fenêtre explose sous l'intense pression

De leurs purs sentiments qui se dévoilent,

Si un peintre était là certainement qu'une toile

Montrerait la montée de leur passion.

 

Deux bras s'agrippent, se tirent l'un contre l'autre

Dans un élan de douceur, à se câliner sans fin

Avec tendresse, font pencher un destin

Afin que plus jamais leurs esprits ne grelottent.

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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