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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 10:45

 

Un corps s'en va en fumée

Fuyant cette vie maintenant fugace,

Eloignée pour toujours de ce tendre palace

Aux formes joyeuses savamment étudiées.

 

Les contours s'effacent, se rognent,

Laissent place à un tourment imprévu,

Une sorte de tourbillon, un ballet impromptu,

Ephémère, que lui seul lorgne.

 

Il est le premier concerné, mais rien ne comprend

A ce phénomène qui le gomme, l'amenuise,

Rend économe ses mouvements qui s'enlisent

Dans une substance transparente aux reflets hésitants.

 

Le brouillard se dissipe, reforme une apparence

Douteuse, trouble, d'une lignée flippante

Aux aspérités crochues estampillées méchantes,

Cruelles aussi, que les miroirs évitent par chance.

 

L'esprit vampire a pris la relève, réinvente

Une folie furieuse qui s'empare d'un être,

Fait pousser quelques canines incitées à commettre

Les pires des actions sanguinaires, "no comment".

 

La transformation subtilise les morsures du passé,

Relooke en ombre tumultueuse

Ce cerveau bouillonnant, cette âme tueuse

Qui réclame sa dose de sang frais.


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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 00:01

 

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Encore à te voir mes yeux cherchent ta beauté,

Captent ces frissons venus des profondeurs

D'une âme désunie, seule, en pleurs

Souffrant de ce manque qui paraît une éternité.

 

Tes mots ne suffisent plus à combler

Cette absence visuelle qui bride l'écoute

De ta voix, maintenant en déroute

Vers le vide de mes pensées enchevêtrées.

 

Le temps pèse le pour et le contre,

Embarrasse mon esprit amoureux

De mille hésitations au parfum désastreux

D'un "spleen" qui, le bout de son nez montre.

 

A découvert, mon coeur souffre de son ignorance

A gérer ces émotions qui mettent à plat,

Qui ravagent au gré de vils aléas

Ce feu éternel paré d'une lueur intense.

 

Les paumes de mes mains font glisser ton écharpe

Au creux de mes bras, réceptacles chanceux

De ta présence ressentie, le regard heureux

Bercé par le chant harmonieux d'une harpe.

 

Fermant les yeux, j'imagine déjà la féerie

De ta rencontre dont l'ombre plane,

Annonciatrice de ta venue, de ton parfum émane

Un bonheur vivifiant, une eau de vie.

 

Tout mon être tremble déjà à l'idée exquise

De te serrer si fort, de ne faire qu'un avec toi

Tu me l'a promis, c'est sûr cette fois

Je te rencontrerai ma douce promise.


 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 18:40

 

 

Un espace infini s'étend, s'invente une histoire,

Reste terre à terre en camouflage derrière des barreaux,

De roseaux plantés au fil vaseux d'une eau

Qui stagne dans l'attente de reflets moirés à boire.

 

Un "marais cage" s'éternise, englobe des espèces

Prisonnières de ce milieu hostile qui peut faire peur,

Certaines situations engendrent des malheurs

Bien loin d'une vie paisible pleine de promesses.

 

Ces endroits retirés sont idéaux, conservatoires

D'animaux que l'on croyait perdus, anonymes

Loin d'une humanité qui joue les mimes

Absente de tout contact, souvent aléatoire.

 

Parfois un "Boa" se glisse en aperçu,

Sur un "Python" rocheux au soleil,

A l'usure n'a pas son pareil

Pour engloutir quelques portions "in situ".

 

"L'alligator" se tient à l'affût, les yeux émergeants,

Caché en aquatique joue au "caméléon"

Sans tirer la langue pour ses crocs est champion,

Dans l'obscurité joue à cache-cache, "caïman".


Mais rien n'est jamais joué, les prédateurs d'un jour

Deviennent vite une proie ou une victime

Peuvent aussi sombrer dans un profond abîme,

Et disparaître en un instant à leur tour.

 

Des rencontres sont à éviter, même pour les plus grands

Aspirant à y voir plus clair, en toutes circonstances,

Croiser une "anguille électrique" n'est vraiment pas une chance,

Laisse quelques gros morceaux sur le carreau, agonisants.

 

 

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 19:11

 

 

Une goutte puis deux se sont échappées, aventureuses

De suivre un chemin tout différent

Pour s'enfoncer dans cette terre croqueuse de temps,

Ralentissent leur course, se diffusent, insinueuses.

 

Au sol, par écrasement, en dernier choc,

Presque à passer inaperçues, en douce,

Elles commencent leur descente à travers les mousses

Hivernales, glacées d'un givre qui se moque.

 

Au contour d'un bloc, en intraveineuses

Avancées vers un but précis au final,

En force concentrée, fluides, minimales

Au contact de courbes curieuses.

 

Reste ces fils gravés dans les roches,

Ces traces de vie qui continuent l'espoir

De voir plus loin revivre dans le noir

Des formes oubliées d'un imaginaire proche.

 

L'humidité appelle à lentement éclore

Ces graines hibernées ça et là

Attendant les conditions propices à un magma,

Une ébulition verte qui tarde encore.

 

La terre s'écarte, subit les poussées

De ces tiges qui s'allongent, cherchent

Une sortie, dans des sillons se perchent 

Au gré des croissances annoncées.

 

Les racines tiennent bon, la sortie est proche

Au bout de ces tunnels aux reflets lumineux,

En quête d'évasion ces plantes de feu

A leur douce naissance bien vite s'accrochent.

 

 

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 07:00

 

 

Ses mains ont touché le bonheur,

Eloignant un moment la peine

D'une vie criminelle remplie de haine

A l'ombre d'un corps qui fait peur.

 

Ses yeux ont vu la beauté

De cet être hypnotisant, parfait en tout point,

Plein d'amour, parsemé de témoins

Lumineux de ce partage exempt de pitié.

 

Ses pieds se sont plantés n'osant l'approche

De peur d'un acte incontrôlé provoquant des regrets

Sur une vie peut-être prise sans aucun respect

Dans la brûlure immonde d'un reproche.

 

Sa tête s'est tournée pour regarder l'éclat

Interdit et sublime, de ce visage inondé

D'une humanité qui l'a fait pleurer

Sans gêne, comme une remède à son mal renégat.

 

Son coeur a pu battre la chamade, enfin,

Redécouvrir des sentiments oubliés, désagrégés

Au fil d'un temps infini qui l'a fait perdre pied

Dans un autre monde, loin du droit chemin.

 

Un esprit vampire s'éveille à la vie humaine

Mais n'y croît pas, le regard dans le vague

Observe les attitudes, bien vite divague

Sur la photo qu'il serre entre ses doigts d'ébène.


 

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:45

 

 

Des cris dans la nuit se font entendre

A réveiller les morts, effrayer les vivants

Surtout à l'improviste, à tout instant,

Quand les esprits aspirent à se détendre.

 

Des ombres se glissent dans un ballet

Lugubre et tourmenté, privé d'images

Limpides, joyeuses, d'amours sages

Abreuvés de si tendres baisers.

 

Ce vampire ébranlé en oublie de mordre

Se prend au jeu de la peur, ainsi écoute,

Sombre comme les autres dans le doute

Qui fait ressortir son côté humain jusqu'à le tordre.

 

Le sang passe au second plan, il se brouille

Avec ses idées qui ne sont plus arrêtées,

Ne peut plus les empêcher de défiler

Dans sa tête pleine comme une citrouille.

 

Pourtant Halloween est passé, et son lot

De mascarades rocambolesques, hors du temps,

Son besoin vital aspiré n'est plus vraiment

Sa préoccupation première de vampire à crocs.

 

Une horde fantôme envahit les espaces

Etend sa suprématie surtout cette nuit

Où la lune rayonne et la conduit

Vers tous ces êtres un brin vivaces.

 

Des instants qui n'ont rien d'habituels

A voir ainsi fuir de cruels prédateurs

Apeurés, impuissants aux multiples douleurs

Infligées par un pouvoir au-delà du surnaturel.

 

Ces âmes maudites entourent leurs prises

D'un voile de noirceur, sans distinction

Aspirent les fluides évitant l'évasion

De la vie qui rejoint un autre camp, surprise.

 

 

 

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 07:12

 

Des gouttes tombent d'un ciel de sang,

De cette pluie rageuse issue de ces frictions

Qui laissent quelques corps épars sans rémission

Sur un champ de bataille évanescent.

 

La soif autant que la faim conduit à des excès,

Par bandes croqueuses des vampires rayonnent,

Font mains basses sur les vies, entonnent

Des chants, ivres de crimes perpétrés.

 

Les bouches sont gorgées de ce liquide

Précieux, et nourrissant leur avenir

De cette immortalité prête à unir

Les âmes maudites entre-elles, avides.

 

Le pourpre dégouline de canines pointues,

Repues de repas arrosés, dégustés

Avec une envie folle de continuer

Encore et toujours, cherchent l'abus.

 

Toujours plus, encore une fois,

La dernière, elle se l'est promise,

Attend de reprendre ses esprits, libre,

Se met en quête, seule, le regard froid.

 

Cette ombre de la nuit se sépare de spectres

Qui aiment contempler les carnages lugubres,

Préfère renifler les pistes insalubres

De chemins perdus dont elle se délecte.

 

Une proie isolée se présente, passe,

La regarde sans étonnement aucun,

S'indiffère de coups portés, très anodins

Pour ce fantôme qui s'évapore entre les espaces.


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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 11:55

 

 

Un vent est passé sur toutes nos peurs,

Le jour s'est levé comme à son habitude

Absent de craintes et de servitudes,

Pas pour cette fois-ci notre ultime malheur.

 

L'annonce était terrible, très insistante

Rabattant nos oreilles en continu

De messages alarmistes laissant dans l'inconnu

Toute une Sphère suspendue à un souffle inquiétant.

 

Un soufflé plutôt arriva le jour J

Qui retomba bien vite dans un anonymat

Suivi par quelques adeptes aux profils bas

Croyant dur comme fer à une fin inscrite.

 

C'était prédit, et ce ne fût pas,

On se rappellera encore longtemps

De ce vingt et un décembre éminent

D'une année deux mille douze qui continuera.

 

Des catastrophes surviendront encore sûrement,

Se succèderont par tremblements ou typhons,

En sinistrose, leurs désastres souffleront

Sur cette Terre qui survivra à ces instants.

 

Le moment n'est pas encore venu

De voir notre espèce disparaître,

Un calendrier Maya, en appel aux ancêtres

A vu la fin d'un monde survenu.

 


 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 11:30

 

 

Assoupi au coin d'un feu, le Père Noël est paisible,

Au repos, se la coule douce, rêve d'horizons lointains,

Ne pense même plus à ce fameux matin

Où ces enfants se précipitent sur leurs cibles.

 

Ces pieds d'arbres remplis de cadeaux empaquetés

Par monceaux, en couleurs, qui défient l'équilibre

Par froissements légers, ce silence indicible

N'en a plus pour longtemps, est prêt à exploser.

 

Mais l'heure n'y est pas, peut-être plus,

Cela tient à peu de choses quelques fois,

Des réveils mal assurés provoquant des effrois 

Et des retards qui font bien des raffuts.

 

Le fournisseur se laisse aller, se repose sur ses lauriers

En maître absolu de cette nuit particulière,

Aura bien le temps de courir les hémisphères,

Peut-être le fera-t-il une fois réveillé.

 

Pourtant le somme est doux, agrémenté de plomb

Et de ronflements qui s'éternisent,

Un sifflement pourtant à donner le vertige

Le fait bailler, oublier ses vieux démons.

 

Une main est tendue vers cet endroit sensible,

Ce bouton lumineux à portée de bras

Enfin agité de cette frénésie samba

Qui apporte un signal discret, à peine visible.

 

La technologie, en assistante zélée, s'active

Agit comme l'éclair, verse en un instant

Le contenu d'une magie stockée depuis longtemps,

Illumine les yeux de bambins détectives.  

 

 


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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 22:00

 

 

Ce vampire amoureux glisse sur ses penchants,

Passe au-delà de ses envies furieuses

De sang, de cous de victimes malheureuses,

S'attache à suivre une conduite de pénitent.

 

Une écharpe autour de ses épaules

Bénie d'un parfum si enivrant

De cette senteur de vie un brin excitant,

Il veut maintenant s'inventer un nouveau rôle.

 

Son point d'honneur l'emmène loin

Vers cet endroit où les esprits s'évaporent,

Où le vent souffle souvent, incolore,

L'apaise, lui fait marquer des points.

 

Son amie le teste constamment, à l'envie,

Lui présente ses veines, souriante,

Parfois, laisse quelques griffures apparentes

Bien proches de ses lèvres, sans un cri.

 

Rien n'y fait, ses sens sont plus qu'apaisés

Dépassant ainsi toutes leurs espérances,

Le ciment a bien pris, leur propose une chance

De commencer une histoire, peut-être illimitée.

 

Un visage blanc prend des couleurs, brille

D'une lueur qui perce les coeurs, captive,

Enlace les sentiments de deux âmes émotives  

Bercées de cet amour enflammé de brindilles. 


 


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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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