L'appel du grand large vient fouetter le visage
D'une inconnue très occupée à jouer au skipper,
Les larges voiles sont mises, peut-être par erreur,
Quand la houle est forte entraîne un engrenage.
Le creux des vagues laisse quelques inquiétudes
Sur les pures pensées pleines d'illusions
D'une aventurière intrépide sans mûres réflexions
Quand l'action est rapide, absente de préludes.
Mais le frêle bateau tangue, l'écume fait des siennes
En venant partager sa fraîcheur vivifiante,
Ces moments sont intenses, la barre souvent tente
D'amadouer le forte envolée de cette danse brésilienne.
Assurément, une tasse de café serait plus que bienvenue,
Humer cette effluve, elle en rêve par gourmandise,
A l'instant, pourtant, la faute ne peut être de mise
Au risque d'en payer le prix fort, le moment est confus.
La cabine est comme une carapace, un endroit sûr
Quand le tournis est récurrent et peut faire basculer
Une vie précieuse par dessus bord, une tenace idée
Qui la fait frissonner comme une belle imposture.
Un rayon de soleil la fait enfin sourire, une salutaire éclaircie
Teintée d'un étrange mélange olfactif resté suspendu
Pour un temps, Chloé se réinvente, enfin redevenue
Le parfum tendance aux subtils soupçons d'Andalousie.