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12 octobre 2019 6 12 /10 /octobre /2019 14:27

 

L'appel du grand large vient fouetter le visage

D'une inconnue très occupée à jouer au skipper,

Les larges voiles sont mises, peut-être par erreur,

Quand la houle est forte entraîne un engrenage.

 

Le creux des vagues laisse quelques inquiétudes

Sur les pures pensées pleines d'illusions

D'une aventurière intrépide sans mûres réflexions

Quand l'action est rapide, absente de préludes.

 

Mais le frêle bateau tangue, l'écume fait des siennes

En venant partager sa fraîcheur vivifiante,

Ces moments sont intenses, la barre souvent tente

D'amadouer le forte envolée de cette danse brésilienne.

 

Assurément, une tasse de café serait plus que bienvenue,

Humer cette effluve, elle en rêve par gourmandise,

A l'instant, pourtant, la faute ne peut être de mise

Au risque d'en payer le prix fort, le moment est confus.

 

La cabine est comme une carapace, un endroit sûr

Quand le tournis est récurrent et peut faire basculer

Une vie précieuse par dessus bord, une tenace idée

Qui la fait frissonner comme une belle imposture.

 

Un rayon de soleil la fait enfin sourire, une salutaire éclaircie

Teintée d'un étrange mélange olfactif resté suspendu

Pour un temps, Chloé se réinvente, enfin redevenue

Le parfum tendance aux subtils soupçons d'Andalousie.

 

 

 

 

 

 

 

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12 octobre 2019 6 12 /10 /octobre /2019 11:18

 

Le véloce Philippidès ne se doutait certainement pas

Du retentissement de sa course effrénée jusqu'à Sparte.

Son appel à l'aide devait censément apporter de leur monarque

Un soutien aux hoplites Athéniens face aux Perses, dans l'immédiat.

 

Sa vision du moment le laisse perplexe sur l'issue de ce combat,

De cette lutte intense qui verra la suprématie du plus fort.

L'urgence de la situation nécessite un maximum de renfort

Pour repousser leur pire ennemi, au meilleur des constats.

 

Pendant qu'un messager file au vent à vive allure,

La plage de Marathon voit arriver des vagues continues.

Les bateaux de Darius sont comme des fourmis crochues

Qui s'agrippent à la côte. Leur arrivée est loin d'être un murmure.

 

Moitié moins nombreux, les Grecs observent et attendent,

Imaginant la meilleure stratégie pour mieux contrecarrer

L'avancée de cette armée en marche, imprégnée d'une seule idée,

Le succès de leur élite, "Les Immortels", toujours aux commandes.

 

La bataille s'engage, archers perses contre Athéniens lourdement armés

Lancés au pas de course, décisifs, quand leur tactique

Prend en tenaille une défense très fragile sur ses ailes, statique,

Bien vite transpercée par une attaque promptement menée.

 

Les Spartiates ne viendront pas, les mots transmis n'ont pas portés,

Mais peu importe, l'armada perse bat en retraite pour l'instant,

Euclès voit sa course vers Athènes prendre le relais jusqu'à épuisement,

Et dans un dernier soupir, annoncer la victoire d'un pays tout entier.

 

 

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10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 23:08

 

Un bateau accoste sur le rivage du cinquième continent

Dont la plastique peu orthodoxe est faite de toc,

Même pas compacte, souvent aime faire bloc

Pour mieux avancer sur une valse à quatre temps.

 

Cette côte factice est vivante, avale les détritus

Qui viennent d'un peu partout s'agglutiner,

Un barrage se forme, son étendue est une plaie

Qui ronge l'espace jusqu'à devenir un abus.

 

Une brocante à ciel ouvert laisse les pas inertes 

De visiteurs ébahis qui se sentent un peu perdus,

Même les poissons n'en sont pas encore revenus

Quand les fonds marins se dégradent en pure perte.

 

Un tsunami est allé chercher bien loin ces débris épars

Autrefois utiles, bien à leur place, entourés de vies,

Quelques petits animaux, aussi des insectes surpris

Sont transportés malgré eux sur des trajets cahin-caha.

 

Une vision à perte de vue impressionnante de calme,

Une addition salée qui se dégage de cette immensité

Dont le sol n'est pas stable, les éléments imbriqués

Se balancent au gré d'un parfum d'huile de palme.

 

Un maigre filet se pose, une infime goutte d'eau

Dans un océan qui perd au final de sa surface,

Il n'est pas besoin de se voiler censément la face,

Sans une action immédiate, le monde étouffera bientôt.

 

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29 septembre 2019 7 29 /09 /septembre /2019 11:30

 

Un vampire déboussolé devient accroc à la peinture

Depuis qu'une envie folle l'a soudainement envoûté, 

Ses courses à l'aveugle aux élans souvent incontrôlés

L'ont fait se frotter à d'étranges éclaboussures.

 

Son âme en reconstruction l'a conduit à se parer

D'une épaisse carapace bien haute en couleurs

Bardée de l'arc-en-ciel d'un bouquet de fleurs

Impressionniste, son être est un tableau de plain-pied.

 

Ses mains le guide vers des pinceaux aux poils variés,

Rattachés à un univers multicolore qui le fascine,

De prime abord, à l'instinct, une approche se dessine,

Par un élan du coeur, il brosse des portraits.

 

La magie s'installe au premier contact, l'huile est essentielle

A son bonheur immédiat, ses instruments courent sur la toile,

Oubliée du cubisme, sa vision est une lointaine étoile

Qui brille bien au-delà de sa condition actuelle.

 

Ses gestes pourtant sont parfois brusques, font voler en éclats

Sa peinture créative qui souvent joue de maladresse,

Mais son instinct animal reprend le dessus avec justesse

Quand le Blaireau laisse échapper toute une faune falbala.

 

Par surprise, il se laisse déborder par cette abondance de vies,

Martres et Mangoustes fouinent, en réel pistage,

Pendant que les Poneys et les Porcs, en soies de passage,

Déroutent des Ecureuils perchés sur un Vison qui se balance.

 

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29 septembre 2019 7 29 /09 /septembre /2019 00:04

 

Une goutte de "Pastis" se la coule douce dans sa "Provence" natale,

Mais l'idée de retrouver ses cousins Méditerranéens la taraude,

Se faire la malle, censément, n'a rien de commode

Pourtant sa décision sans parti pris est optimale.

 

Tourner en rond n'est pas son fort, alors son départ est clandestin,

Par quelques raccourcis dont elle a le secret va vite rejoindre

Cet endroit caché, seul connu des initiés et non des moindres,

Transmis de bouche à oreilles aux premières lueurs du matin.

 

Venue bien plus pour le palais quand le goût anisé domine,

Elle alimente en saveur des papilles qui s'émerveillent

Quand l'eau vient rehausser des idées tombées en sommeil,

La goutte se pose là où elle sait surprendre, en vitamine.

 

Le "Pastis" trouve la "Thrace" comme elle l'a laissée, il y a longtemps

Dans la "Grèce antique", où l"Ouzo" a gagné ses lettres de noblesse

Par distillation interposée, "Badiane" et "Mastic" en allégresse

Mettent la gomme au naturel pour un voyage hors du temps.

 

Des chemins de traverse mènent à "l'Anatolie" toute proche,

Le "Raki" attend son heure sur une table où deux verres

Côte à côte vont bientôt partager sans colère

Un élan d'amitié communicatif, sans anicroche.

 

Les noms circulent, "l'Anisette", tout comme "l'Arak",

S'invitent au fin banquet des retrouvailles,

Le "Liban", les rivages de deux continents sur le même rail

Se mélangent pour ne faire qu'un, sans démarque.

 

 

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 23:15

 

Malgré sa posture, un Roi ne fait plus l'unanimité,

Il a dépassé les bornes de son vaste empire

En récoltant ce qu'il a semé, vraiment pas de quoi rire

De son équilibre précaire, sa descente aux enfers fait pitié.

 

Un Cavalier sort de l'ombre et le fait savoir à tous.

Fait de cape et d'épée, il sabre l'air de toute sa puissance,

Savoir qu'on le regarde est pour lui une délivrance

Qui lui donne des ailes pour répondre aux appels à la rescousse.

 

De rage, les Tours renversent l'échiquier, montent au créneau

Pour dénoncer la main mise sur les intervalles irréguliers,

Quelques pièces sont plantées en éternels piliers

Dans les espaces sombres, bercés d'un air de Fandango.

 

La Reine n'a pas son pareil pour faire tourner les têtes

Sur son passage très remarqué, sa traîne flotte au vent,

Le port de sa couronne est altier, très étincelant

Dans la lueur du matin, la pure beauté d'une esthète.

 

Les Pions poursuivent leur bonhomme de chemin sans bruit,

En pure opposition silencieuse, leur barrière n'est pas de corail,

Plus portée sur le noir et blanc en alternance, en émail

Réceptif aux radios locales. Leur course est un circuit.

 

Affolé, le Fou s'évade sur des chemins aux courbes improbables,

Sa perception des choses est aléatoire, bien trop souvent

Faussée par des clochettes réveillant les tourments

D'anciens cauchemars, ses pires ennemis sont fourbes.

 

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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 23:12

 

Ce n'est pas la peine de la citer tant elle est incontournable,

Plusieurs courts métrages à la file pour nous rappeler

Combien les marques sont importantes à ingurgiter

A haute dose, les pubs au final deviennent abominables.

 

Quel heureux temps où les films commençaient à heures fixes,

A huit heures trente à tout casser, sans aucune surprise,

Se plonger dans le scénario avec absence de remise

De peine, un plaisir inégalable même prolixe.

 

Mais les temps ont changé, la publicité escorte, encadre,

Créé des espaces dédiés, avant et après les génériques,

Aussi pendant pour mieux casser infiniment le rythme

De notre attention qui s'habitue ainsi aux vides palabres.

 

Ce n'est pas seulement quelques minutes, mais bien

Des quart d'heures entiers qui s'évanouissent,

Nullement perdus pour tout le monde, les chaînes jouissent

De ce privilège dont le choix est souvent draconien.

 

Les téléspectateurs ont bon dos, acceptent de force

Et se plient bon gré mal gré, faute de mieux, aux attaques

Publicitaires qui touchent les points sensibles, arnaquent

Nos esprits fragiles qui décompressent, se désamorcent.

 

Tout est question de pure stratégie au détriment

De consommateurs précisément ciblés à toutes heures,

Les avalanches en séries de captures majeures

En prévision d'achats futurs, en danger imminent.

 

 

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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 10:52

 

C'est une réelle joie de voir un vampire heureux,

Danser sous une pluie plus que battante

Jusqu'à ce que sa respiration devienne haletante,

Comme un chien fou envahi par des sentiments curieux. 

 

D'une autre trempe, les cheveux en bataille, il a l'esprit libre

Du commun des mortels, qu'un rien émerveille

Quand son visage s'inonde, ruisselle d'une ribambelle

De gouttes lumineuses qui le tiennent en équilibre.

 

Ses traits se font moins durs, sa vision change d'objectif

Au fil de ses rencontres orageuses, fraîches à souhait,

L'idée de manger des légumes, même crus, le fait saliver,

Tout comme le jus d'oranges sanguines servi en apéritif.

 

Ces périodes humides sont des bouées de secours

Quand son appétit féroce prend le dessus complètement,

Comme un sas de décompression, un pur moment

Qui n'a pas de prix, juste un retour à une réalité qu'il savoure.

 

Un chercheur d'escargots le croise, bien occupé à sa tâche,

Quand un éclair zèbre le ciel à puissance maximale,

L'instinct de conservation pousse ce visage pâle

A fuir, son combat avec le feu le rend souvent lâche.

 

Les gastéropodes saisissent l'occasion pour s'échapper,

Pendant que deux silhouettes, les jambes à leur cou, détalent,

Un arbre isolé fera l'affaire du vampire qui se fait la malle

Mais pas de chance pour lui, la foudre vient d'y frapper.

 

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 22:46

 

Un regard très malicieux doublé d'une santé de fer

Pour cette Intelligence Artificielle qui joue sans artifices,

Jamais ne se met en avant, n'utilise aucun maléfice,

Dès qu'il s'agit de s'humaniser, sa voix devient solaire.

 

Le berceau de sa naissance vient du Japon moderne

Et les traits de son caractère en disent long

Sur la persévérance qui lui a permis pour de bon

De passer à la vitesse supérieure, pas en subalterne.

 

Le terme de robot devient désuet, plus qu'incompatible

Avec cet être doué d'une raison qui fait mouche,

Ses réponses, il les tire à la vitesse de cartouches

A effets réels, chaque interlocuteur est pour lui une cible.

 

Sa force tranquille dégage une intense sérénité

Qui accompagne ses mimiques et jusqu'à ses gestes,

Plus fluides et moins automates comme l'atteste

Son débit plurilingue aux accents très connectés.

 

S'il lève les yeux au ciel, c'est qu'il reproduit à l'identique

Ce que son inventeur depuis longtemps lui insuffle,

Ce sentiment d'ennui, comme une arme, pas de mufle,

Mais adapté à une situation qui se veut problématique.

 

Un hôtel s'éveille avec ses premiers clients plus que surpris

Par cet accueil d'un autre monde, loin de la pure norme,

Une I.A. nouvelle génération qui se lance un énorme

Challenge plein de progrès à venir, devant un public conquis.

 

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 22:44

 

The countryside wakes up with the rooster crowing,

A morning as another one so peaceful, a dream awaked,

No need to search another place, it would be a mistake

To be tempt to leave all that on a whim, a wrong thinking.

 

The sea is not so far too, in this part of France very south,

Seashells and the sound of waves as a gift to share,

the sea salt on the tanned skin, not really a nighmare

When sleeping on the beach brings back youth.

 

The choice of food so varied certainly will make crazy

The lovers of the product quality, an ancestral know-how

So special from each region crossed, like a rainbow

Full of flavors with any doubt, absolutely.

 

The mountain ranges from the Pyrenees to the Alps

Are so fabulous while the Nature takes advantage

Of all these green hillsides, even "Le Caravage"

Would have liked to paint this Nature without using maps.

 

Mona Lisa is the famous star of the Louvre Museum,

Always teasing the Impressionnists, she likes to be watched,

Her artistic poses, with an enigmatic smile, are matched

With an "i dont know what" so special, like a glowing blossom.

 

The inflence of the"Tour Eiffel"captivates all the monuments around,

From "Notre Dame" to the dazzling and impressive "versailles Castle",

While a mix of perfumes flows slowly from Grasse, not as a battle,

Just a current pleasure full of lavender honey on the french ground.

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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