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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 07:00

 

 

Pressés, ils se mélangent, accordent leurs jus

Sans savoir vraiment les degrés de vitamine

Insufflés dans ces doux nectars qui illuminent

Ces corps réceptifs rechargés en accus.

 

C'est tout pour sa Pomme, par Adam !

Par Eden a fait un long chemin pour une récompense,

A reçu un "Golden Globe", ce trophée immense,

Fera tout pour éviter un jour sans.

 

Elle aurait dû passer en dernier,

Rester pour la soif, en dernier ressort,

Pour un dernier élan de réconfort,

Couper la Poire en deux s'essaie.

 

Scoubidou aurait aimé passer par là,

Récolter l'usufruit de tout ce labeur

Et engloutir surtout de tendres liqueurs

Edulcorées à souhait, s'invente Pacha.

 

A défaut d'avoir raison, le Raisin est sec

A donné tout ce qu'il avait dans sa pulpe,

Même sa couleur s'est fendu d'une jupe

En vin, du rouge au blanc sélect.

 

Exotique, elle a perdu sa superbe robe,

Hé ! va donc, hé ! Banane, flambée,

Du vert au jaune, sur les routes ensoleillées,

Pas "Banana split", se met au régime microbe.

 

L'Orange, elle, ne laisse rien passer

Pas même ce Melon canari pour rugbyman,

Coupe les Citrons à la mi-temps, gentleman,

Accepte des Mandarines pour chinoiser.

 

Le Kiwi mate l'Ananas qui Pêche

Près d'un "Abri côtier", en rondelles,

A pour amie sa tendre Mirabelle,

Avec elle sera toujours de mèche.

 

Les fruits font bien des salades,

Marient leurs couleurs aux reflets variés,

En un instant font repenser à l'été

Par douces saveurs sucrées en régalade.


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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 11:00

 

Sans peine, la Reine gouverne son empire, noir et blanc,

Case son emploi du temps, est dans le coup,

En "Eminence Grise" regarde de haut ces grigoux

Qui avancent à pas comptés, assise sur un banc.

 

Sa longue vue est perçante, capte les regards

De ces Fous furieux qui rusent en diagonales,

Lisent les signes de pistes, s'intercalent

Pour s'avancer au plus près en renards.

 

Les pions se prennent à rêver, crédules

S'alignent en parfaite harmonie,

Signalent leur présence par de petits cris

A faire froid dans le dos, sur d'étranges mules.

 

Un peu cavaliers, les chevaux s'emballent,

Filent un mauvais coton, s'effilochent,

Dispersent leur énergie, empochent

Les miettes d'adversaires bicéphales.

 

Les Cerbères gardent les portes du palais

Chacun leur tour montent au créneau

Pour surveiller sur ce pont-levis d'en haut,

Attentifs aux huiles brûlantes mijotées. 

 

La Reine y est, mais n'a rien d'un arachnide,

Ni "Veuve noire", ni "Dame blanche",

Ne connaît rien aux desserts , flanche

Pour ces recettes testées sans arachide.

 

Le Roi se réveille enfin, veut rester le maître

De ces lieux voués aux sommes d'automne,

Sa chambre capitonnée en tout point affectionne,

Met en pièces tout projet fomenté en traître.

 


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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 07:00

 

 

Les arènes résonnent encore de ces anciens combats

De guerriers, de gladiateurs condamnés à survivre

Au fil d'affrontements dans l'espoir de poursuivre

Une vie de galères parsemés d'aléas.

 

Les temps ont changé, les lieux sont toujours là

Pour d'autres pensionnaires à l'aspect belliqueux,

Martelant la terre de leur fougue, nerveux

Derrière ces grilles, prisonniers du moindre pas.

 

Des clameurs montent vers le ciel, l'heure est imminente

D'ouvrir ces portes vers cette scène lumineuse

Ondulée de sable fin autant que poussièreuse

Au gré d'un vent qui se tourmente.

 

La bête est lachée, prend possession du territoire

Aux reflets vacanciers, aux accents de farniente,

En fait vite le tour d'une course "caliente"

S'arrête au centre, observe, est bien près de s'assoir.

 

Le Torero sort des balustrades, s'avance

Soutenu bruyamment par ses admirateurs,

Confiant en lui, ne connaît pas la peur,

Savoure ce moment de plaisir intense.

 

Sa cape rouge se place, se met en évidence

Face à ce taureau qui rumine, lui fait les cornes

Fulmine de colère, tête baissée, lorgne

Vers ce brillant étranger qui bouge en cadence.

 

L'habit de lumières fait son plus bel effet,

L'animal se fait "vache qui rit", fond,

Devient une crème, un fromage si bon

Doux comme du beurre, échappe à l'épée. 

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 17:00

 

 

Se mentir à soi-même quand plus rien n'a d'importance,

N'importe où, n'importe quand, en modèle de vie,

Sans illusion par des gestes moins précis

Accrochés à des états d'âme oubliés, en errance.

 

Les repères sont partis on ne sait où,

Effacés d'un quotidien qui n'incite guère

A se reprendre en mains, la tête dans des sphères

Irréelles sans imagination, loin de tout.

 

Je "mens" foutisme, quand les gestes à la parole

Se joignent et font n'importe quoi,

Ignorent les règles de vie et de surcroit

Semblent en faire des cas d'école.

 

Je "mens" balance, quand plus rien ne pèse

Et qu'aucune réprimande ne vient arrêter

Ces comportements liés à la facilité, 

A côté d'une plaque, sans alèse.

 

A travers les vitres de ces voitures, s'éjectent

      Mouchoirs, papiers, autant de cigarettes,

Certainement pas un miroir aux alouettes,

Une triste réalité qui pollue, infecte.

 

Les décharges fleurissent, ni vu ni connu, en aveugle

Aux endroits les plus commodes, les plus adéquats,

Pour se débarrasser au plus vite de quelques gravats

Bien encombrants, se la jouent semeuses.

 

Peut-être finalement est-ce bien la fin du monde,

De notre monde actuel remodelé au pire,

Un masque sur le visage, en triste Sire

Impuissant, sans maîtrise, vagabonde.

 


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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 18:25

 

L'esprit est simple mais l'esprit demeure

A la recherche d'un temps qui ne compte plus,

Traverse des moments magiques, impromptus,

La conscience pour soi sans aucun leurre.

 

Une histoire vécue en zoom accéléré

Sur les bancs de l'école, les bancs de la vie

Au gré d'un parcours toujours indéfini

Qui le porte au fil d'événements télévisés.

 

Héros malgré lui, sa course le sauve

Bien plus que son intellect moyen,

Espère pourtant vaincre le signe indien

Toujours amoureux de Jenny, le pauvre.

 

Du football au ping pong, il truste les médailles

Universitaires et olympiques, inarrêtable

Il part aussi en guerre au Vietnam

Ne souhaite pas que sa raison déraille.

 

Ses moments de repos le laissent dans les nuages,

Plongé dans des pensées souvent en leit-motiv

Sur des moments ressassés sans artifices

Sur un banc à parler à des étrangers avec courage.

 

Fidèle à toutes ses promesses et en amour,

Il fera tout pour acheter ce crevettier,

Croit aux miracles qui le font rêver

 Continuant auprès de sa belle sa cour.  

 

Entre-deux va et vient, Forrest se marie enfin,

Mais la peine suit la joie d'être père,

Voit son aimée s'en aller loin de cette terre,

Laissant Gump et son fils, seuls face à leur destin. 

 

Il n'y a pas de fatalité, ses réflexions mûrissent,

Se rend compte au final d'énormément de choses,

L'intelligence de Forrest Junior bien vite en impose,

A cet arrêt de bus de jadis commence son entrée en lice.


 

 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 22:10

 

 

Le Fou dirige la manoeuvre, s'inspire

De tous ces manuels qui parlent d'échecs,

D'affrontements singuliers, mais il faut faire avec

Ces méthodes d'approche sans penser au pire.

 

Les charges sont ordonnées, les attaques réfléchies

Contre ces rivaux cachés en cases noires,

Qui frappent à l'improviste à trop fermement croire

En une victoire assurée, la fleur au fusil.

 

Assauts de feu, reculs en base arrière

D'une lignée de pions qui attend de pied ferme,

Sort des arguments qui pourraient mettre un terme

A ces combats de bien belle manière.

 

Les leurres s'effacent, les cavaliers surgissent

Tour à tour, en zigzag, encerclent vite

Quelques pièces maîtresses isolées qui hésitent

A poursuivre leur élan, s'offrent une glisse.

 

Une esquive digne d'un Matador

Enflamme ces cases d'un effet inverse,

Fait aussi tomber quelques fines averses

Et souffle le froid, sans aucune règle d'or.

 

Le Picador, tel un invité surprise

Intègre l'échiquier, fait office de Joker,

Bien loin de sourire agit comme l'éclair,

Imite le scorpion et rafle toute la mise.

 

 

 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 09:00

 

 

ANGELLYNNE---Copie-copie-1.PNG

 

 

 

Le pianiste s'installe dans cette salle noire,

Une simple lueur éclaire chaque touche

De cet imposant instrument qui le pousse

A se dépasser avec entrain chaque soir.

 

Pas de paroles sur ces images qui défilent

D'une histoire quelquefois tragique, en noir et blanc,

Des personnages en chapeaux toujours étonnants

Aux expressions exagérées, sans bouger un cil.

 

Les notes accompagnent, au fil des rencontres,

Des scènes en gros plan sur grand écran,

Qui illuminent allègrement les premiers rangs,

Pleines d'émotions, du rire aux pleurs, se montrent.

 

Les dialogues sont sourds, n'écoutent pas

Cette musique qui vient de nulle part,

D'un endroit caché qui suit sans retard

La pellicule qui se déroule, rompant l'anonymat.

 

La vitesse est lente, des cartons s'intercalent

En interaction de mots écrits inaudibles,

Offrant ce visuel qui complète par cibles

Ces messages compréhensifs qui s'étalent.

 

Un nouvel Art fait ainsi ses premiers pas

Par séquences, à cheval entre deux siècles, mime,

Projette des séances, bon nombre de films  

Muets pour l'instant, l'aube de notre cinéma.


 


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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 21:50

 

 

Mille baisers ne lui suffisent pas, plus,

Tant il l'aime sa chère et tendre humaine,

La voit, tant bien que mal, au fil de la semaine

Comblé de cette joie immense qui le rend si ému.

 

Jour et nuit, il trouve des solutions,

Devient vite incollable, rit en s'instruisant

Sur tous les raccourcis le menant

A sa Belle, se gave de bien de potions.

 

Il creuse aussi bien des galleries que ses méninges,

Croise des taupes, prélève leur sang précieux

Qui lui font voir dans le noir, lumineux,

Ce chemin tout tracé, devient agile comme un singe.

 

Le soir venu, il grimpe à ces arbres sous sa fenêtre

Eclairée, savoure ces doux instants,

Ressent en lui d'intenses sentiments,

Délivré d'une attente qui mine tout son être.

 

Vampire, elle souhaite le devenir pour son amoureux

Qui hésite à la transformer, veut garder

Ce soupçon d'humanité qui le fait rêver

Aime ce goût de chair fraîche si savoureux.

 

Sa Princesse a beau le supplier, offrir son cou,

Il ne lui donne qu'une faible morsure

Pour preuve de son amour lui susure

A l'oreille des mots un peu fou.

 

Un prédateur de la nuit s'enflamme,

Son Aimée n'a d'yeux que pour lui,

Réciproque passion en cette douce nuit,

A passer coeur à coeur pour deux âmes.

 


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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 16:40

 

Une petite île d'Asie s'étire, s'étire

Peut-être trop paresseuse, pas éveillée,

Ne sait pas sur quel pied danser,

Chaque matin dans la mer se mire.

 

Vers le Sud ou le Nord, elle hésite,

Des questions se pose beaucoup,

Et si tout simplement et surtout

Refusait toute approche par mimiques.

 

La moue, "Senkaku" sait faire,

Parfois résiste, se recroqueville,

Rassemble ses rochers, éparpille

Quelques pièges en haute mer.

 

Des trous disparates, des tourbillons

Faits de multiples courants complices

Qui feraient rire sûrement "La Palisse"

Aux éclats, en chaîne, par réaction.

 

Car une île, c'est connu, ne bouge pas

Même si elle bout de cette vie,

De ces animaux qui font grand bruit

Viennent se reproduire ici et surtout là.

 

Changer de nom ? et puis après !

Devenir "Diaoyu" provoquent des frictions

Entre la Chine et le Japon

Une place à prendre, un drapeau à planter.

 

Autochtone, en inconnue, ce coin aimerait vivre

Loin de tout ce dérangeant vacarme,

Mais son sous-sol est rempli d'une arme

Minière, pétrolière qui rend ivre.

 

 

 

 

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 23:30

 

 

Ses mains tremblent repensant au mal

Qu'il accumule dans tout son être,

Concentré de poison qui lui font naître

Ces pulsions corrosives, animales.

 

Des assauts répétés en images de chaos,

Au même endroit, au même moment,

Par flemme sans doute, assurément

Il recommencera ses actes, accroc.

 

Son âme s'est retournée comme une crêpe,

Ses repères s'en sont allés, effacés,

Quelques traces au parfum de brûlé

Le poursuivent comme la lèpre.

 

Des voix insistantes l'attirent vers ce rideau

Où le jour étale son intense chaleur,

Lui font miroiter un zeste de candeur

Qui adoucit sa fougue, le regard indigo.

 

Ses prières résonnent, intenses,

Autant de suppliques qui le font s'avancer

Sans peur, veut sans doute retrouver

Un peu de cette foi sans aucune manigance.

 

Mais des nuages n'en font qu'à leur tête,

Couvrent ce soleil qui se voile incidemment,

Comme par pudeur s'endort élégamment,

Oublie d'éclairer cette double fenêtre.

 

Le temps se rafraîchit, reste en suspens,

Regarde ce vampire qui tire le rideau,

Invite même la pluie à grand eau

A l'asperger de grêle maintenant.

 

 

 

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  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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