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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 13:40

 

squirtyMaria---Copie-copie-1.PNG

 

 

En pleine réflexion, entourée de liqueurs,

Cette passionnée d'oenologie se ressource,

Ecoute le craquement du bois sans aucune course,

Paisiblement, prend le temps avec lenteur.

 

C'est tout un monde souterrain qui l'ensorcelle

Dont elle s'imprègne avec délectation

Prend des notes, goûte des échantillons

De ces vins oubliés soumis à la coupelle.

 

Des caves immenses, des tonneaux alignés

Avec application, mêlant les parfums

Millésimés de ces crus si opportuns

Pétillants de cette envie d'être examinés.

 

"Madeire" en incrustaion attire le regard

De cette initiée qui furète, se volatilise,

Jette un oeil curieux devient vite surprise

Par des fûts si anciens mis à l'écart.

 

"Drôle de Madère" se mit à chuchoter l'élève

Qui aspire à professer dans ce jardin aux merveilles

"Tastant" ce breuvage, son odorat s'éveille,

Reste perplexe, s'accorde même une trêve.

 

Elle ne s'y trompe pas, en un éclair chanceux

Découvre un trèfle avec bonheur

Se rappelle ce whisky un peu fou, farceur,

Etiqueté "Mad Eire", d'Irlande, délicieux.


 

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 00:12

 

melennaa---Copie.PNG

 

Une bouteille roule sous la table, épouse le sol,

Mariage surprenant tout droit sorti d'une fable,

Où l'imprévu prédomine aux pieds en bois d'érable

De ces meubles fixés imprégnés de colle.

 

Il ne faut pas écouter ce que les marchands disent,

Souvent ils marinent dans leur jus, d'eau

Ou de vinaigre aux accents écolos

Perdus sur des bateaux qui s'enlisent.

 

Leurs idées adhèrent, suivent le roulis

De ces ponts penchés dans la tempête

Analysent les aléas, interprètent

Les moindres signes émergeant de l'indécis.

 

"Drôle de Madère" que cette cargaison

Dont la destination est justement cette île

Réputée pour ce vin aux qualités fossiles

D'un sol volcanique voué au "canon".

 

De toute beauté, la robe est chatoyante,

Fait parfois même un peu tourner les têtes

 Quand la quantité dépasse la dosette

Au-delà des limites autorisées, devient tendance.

 

L'étiquette fait penser à une heureuse farce,

Saute aux yeux du buveur fixant la bouteille

D'un lointain regard à nul autre pareil

Voit un"Dromadaire" s'élever dans l'espace.


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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 19:00

 

 

 

sexybab---Copie.PNG 

 

 

 

 Garnement facétieux qui ne craint pas la crise,

Jamais à court d'idées il comble ses désirs,

Des vertes et des pas mûres, "Lorine" a le souvenir

De ce bon petit diable abonné aux bêtises.

 

Que n'ai-je dit ce jour-là? restée froide,

Insensible à l'appel de tout amusement,

Préférant zapper les écarts constants

De cet animal échappé de mon escouade.

 

Furtif, en mouvement, il a tourné la tête

Vers sa maîtresse, la laissant loin derrière

Par grandes foulées, ce tigre se libère,

Rejoint les grands espaces aux accents de fête.

 

Sa cage vide résonne de son absence,

Elle revit le passé, son dressage lui manque,

L'a rayé d'un présent voué aux saltimbanques,

Parsemé de ces larmes pensant à sa présence.

 

Le Cirque continue, revêt son habit de lumière,

Le public applaudit, béat d'admiration

Devant ces bêtes fauves, ces lions

Debout, campés sur leurs pattes arrières.

 

Des roulements de tambours se font entendre,

"Florineige" répond à l'appel depuis sa Sibérie,

 Traverse à nouveau les allées sans bruit,

Pour rejoindre son amie, dans ses bras saute, si tendre.

 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 20:42

 

 

wow---Copie-copie-1.PNG

 

 

L'hiver tarde à venir, fait grève

Aime bien cette douceur, s'acclimate,

Se met au balcon en secret, mate

Cette flore qui joue les mauvais élèves.

 

Les dates s'entrechoquent, se bousculent

Sur un calendrier qui se fausse,

Gratte des journées, éloigne les véloces

Messagers de saisons qui reculent.

 

"Lorine" en tous les cas en profite,

En prend plein les yeux, ne s'en lasse pas

Comme un florilège branché "musica"

A écouter en boucle sur fond de malachite.

 

Les sonorités s'échappent, la neige aussi

De ces nuages d'une blancheur immaculée,

Etoiles cristallines finement tombées

D'un ciel recouvert d'un film d'intempéries.

 

La campagne devient frileuse, juste le temps de ramasser

Les dernières fleurs aux couleurs éclatantes,

Matelas de senteurs évaporées, absentes

De ce nouveau paysage neutre remodelé.

 

Un instant de transition peint par cette paysagiste

Emerveillée d'un spectacle qui la transcende,

Un tableau se met en place à sa demande

Par touches, un "Florineige" sort des mains de cette artiste.


 

 

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 00:45

 

 

kinky---Copie.PNG

 

"Razimuth", un bon début de formule

Pour cette sorcière peu inspirée

Qui rame énormément, dépitée

Par ces noms à rallonge pour crédules.

 

Elle attend cet éclair de magie,

Ce moment de grâce absolu,

Aux initiés seulement dévolu

Qui lui fera passer le cap vers l'infini.

 

L'intemporel n'est pour l'instant qu'une illusion

Pour cette adepte des phrases courtes,

Bien ancrée dans un présent qu'elle redoute

Coincée dans un apprentissage sans percussion.

 

Ses mots font grand bruit, mais peu d'effets,

L'amalgame ne prend pas, la baguette reste inerte

Sans éclat, ni reflet, s'active en pure perte

Aux mains pourtant veloces qui font plus que s'agiter.

 

"Muth" et puis "zut", pain "azyme",

Rien ne survient par ce nouvel essai

Bien loin de la convaincre il est vrai,

Elle passe du temps à trouver des rimes.

 

Grimoire sur grimoire, sa vision se trouble

A se prendre la tête, retient son chapeau

Pour cacher son regard devenu corbeau

A l'ombre de ses bords voit double.

 

Un "Razimuth, Razimuth" sort d'une fine dictée

Fait jaillir une flamme en énième tentative, 

Par cette même incantation active

Son premier prodige sous la forme d'une poupée


 

 

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 23:30

 

 

ANAST (7) - Copie

 

 

Un raz de marée apporte ce vent de folie

Qui manquait à "Riza" aux confins des terres,

Ces endroits oubliés habitués à taire

Les désastres ravageurs souvent incompris.

 

Le paysage a disparu laissant tout rase-mottes

Hormis ce grand arbre planté, en évidence,

Au milieu d'une étendue plutôt envahissante,

Vigie d'un océan factice qui barbote.

 

"Tsun" a mis sa combinaison de plongée,

S'est mis en recherche du moindre indice

De cette vie submergée par maléfice,

Ce frère de sang fera tout pour en trouver.

 

Une barque glisse à ses côtés, celle de sa soeur

Qui l'épaule jusqu'à cet abri épargné,

Comme un symbole unique à interpréter

D'un espoir qui vous va droit au coeur.

 

Une bande de "Razimuth" observe de leurs branches,

Ces intrus aquatiques venus dans leur milieu,

Par regards intéressés posés ainsi sur eux,

Font sortir ces rongeurs de leurs trous étanches.

 

Le tronc est creux, abrite ces "azimutés"

Qui maintenant se font la courte échelle,

Une chaîne animalière en dentelle

Qui se déploie jusqu'au contact de l'eau salée.

 

"Tsun" et "Riza" s'agitent tous azimuts

Aux plongeons répétés de ces pelages sombres

Attirés vers les profondeurs en nombre

A l'abri des regards et des tumultes.

 

Leur vision est perçante, habiles de leurs mains

Ils trouvent ces passages bloqués qui gênent

Au milieu des racines se démènent,

Libèrent des espaces, de multiples chemins.

 

L'eau est aspirée par ces trous béants,

Une remise à niveau s'opère dans la foulée

En "razimuthation", les fait bien vite émerger

Face à ces sauveteurs surpris, les saluant.

 


 

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 18:09

 

 

cuminmy---Copie.PNG

 

 

Un parfum se répand dans ce coin très isolé,

Cet endroit secret où tout, lentement, se décide

Inondé de lumières à la douceur parfois acide

Dans ses compositions, ses mélanges inventés.

 

Une prise de tête fait tomber nez à nez

Ces chercheurs, inventeurs de substances,

D'effluves modelées souvent par chance

 En remettant toujours leur ouvrage sur le métier.

 

Senteurs de fleurs ou de fruits, ces "nez" experts

Les analysent, les comparent longuement

Dans des fioles transparentes tenues dans des gants

De laboratoire stérilisés, suspendues dans le temps.

 

L'équipe est en effervescence, cherche ce piquant

Pour insuffler une attirance animale,

Recomposer un parfum "très mâle"

A faire tomber la gent féminine, en un instant.

 

Une idée nouvelle germe, faite de trouvailles

Empruntées aux animaux multiples,

La création suit un chemin fait de périples

Qui la conduit au hérisson comme cobaye.

 

Des pics son écrasés pour former une poudre,

Un ingrédient nouveau, qui se rajoute, complète

Cette panoplie d'une douce senteur extraite,

Incidemment sortie d'un moulin à moudre.

 

De l'eau de rose et de cette pâte est né

Cette pure inventon parfumée, sélect,

Ce nectar en tout point inégalé, perfect,

Le "nezrhisson", révélation de l'été.


 

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 14:20

 

 

IMGP1922---Copie.JPG

 

 

C'est une ménagerie, au nez et à la barbe,

A l'insu, qui se monte allégrement

Derrière ces barrières hérissées de dents,

De pointes qui protègent, au parfum de rhubarbe.

 

Toute une campagne qui s'éveille, au fil du bruit,

Du son de ces casseroles où cuit le riz,

A la douce senteur qui ne laissent pas indécis

Ces "Nezrhissons" sortis à la fin de la nuit.

 

Leur passage est flagrant, au gré des trous

Laissés ça et là dans les champs,

Les rizières environnantes où d'étonnants

Animaux jouent aux taupes, jaloux.

 

C'est une colonie qui s'approche et investit

Ces lieux nouveaux, habités, intéressants,

Sortes de gardes-manger intermittents

Où leur faim s'exprime par des cris.

 

Ces appels insistants trouvent en barrage

Cette jeune fermière bien peu impressionnée

Qui leur envoie son message qu'elle a dicté

A ses "Zenrhissons" doux comme des images.

 

D'un calme à toute épreuve, ceux-ci imposent

Leurs masses nonchalantes, très "zen"

Quelquefois hérissés, coiffés à la "hyène"

S'arment de patience jusqu'à l'hypnose.

 

Deux types de "rhissons" s'opposent ainsi

Les "Nez" et les "Zen" d'humeurs contrastées

Font tout pour qu'un terrain d'entente soit trouvé

Partagent en cousins un plat de spaghettis.


 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 21:40

 

 

IMGP1915---Copie.JPG

 

 

Sa famille élague depuis toujours

Ces arbres alignés qui font leur fierté,

De nature joyeuse aime son métier

Arboricole, Clara y joue des tours.

 

Ce qui la branche ? les défis artistiques,

La symétrie poussée à l'extrême,

D'une manière très ordonnée, quand bien même

La Nature cultive ce côté rustique.

 

Elle fait à son idée, Clara innove,

Les pieds sur cette échelle de pompier fulmine,

Les mains en l'air, de sa hauteur culmine

Très haut, dans les sphères se sauve.

 

Au fil des branches, cette adepte y voit bien mieux

A ainsi clairsemer les feuillages touffus,

A aussi quelquefois manger les fruits pendus

En nombre, pas défendus si près des cieux.

 

Avec sa "Claribranche", cette serpette aiguisée,

Elle fait du bon boulot, coupe net

Invente des chemins bien loin d'Internet

Et de ce virtuel ainsi concurrencé.

 

La réalité prédomine, la fait respirer autrement

A pleins poumons cet air de liberté,

En pleine recherche de son identité

Qu'elle signe d'un chef-d'oeuvre éblouissant. 


 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 14:27

 

 

IMGP1904---Copie.JPG

 

 

 

Cette Anglaise de souche aime bien mettre l'accent

Sur ces mots prononcés dans un Français improbable,

Un langage interprété tout droit sorti d'une fable

Chantant l'insecte au cri auto-cuisant.

 

Elle descend les escaliers quatre à quatre,

"For me" pense-t-elle, "four mi" à pleine voix

S'entend dans la maison, laisse coi

La voisine sortie, inquiète, qui s'écarte.

 

La sonnerie perdure, le facteur se présente

Les bras encombrés, la porte s'ouvre,

Un sourire l'accueille qui approuve

Sa venue, même en plaisante.

 

Miss Crownde? hasarda-t-il en scrutant

Le nom sur le paquet qu'il doit remettre,

      Reçoit en retour un cinglant "peut-être",

Car ce nom, pour elle, n'est pas si ressemblant.

 

" No, Crohonde est mon patronyme, Mister ! 

C'est four mi Crohonde? Anastasia ! ".

" Oui, c'est bien ça, signez là ! ".

Un cri se fit entendre en fin de mystère.

 

Le fameux cri de la "Four mi Crohonde"

Que connaît bien la femme d'en face

Qui la fait sursauter à chaque fois, la glace

De ce frisson d'un autre monde.

 

Encore un cadeau de son admirateur

Qui cherche Anastasia, cette Princesse Russe,

Croyant la reconnaître en couleur bleu de Prusse

Sur ces clichés volés dont il est plus que preneur.



 


 


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  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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