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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 23:00

 

 

 

 

 

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Un travail de fourmi se prépare, minutieux

Dans ces antennes, sortes d'annexes intermittentes

Bardées de lumières, mais bien vite stimulantes

Au gré des va-et-vient un zeste sinueux.

 

Une armée en marche, un défilé sans mode

Sauf opératoire, assez rustre, déterminée,

N'a pas le temps, file à l'indienne, toujours pressée

De suivre un plan que bien vite elle échafaude.

 

C'est un microcosmos qui grouille au ras du sol,

Un magma de vies qui dessine sa sarabande

Au gré des obstacles pour que se fendent

Des brèches, en aucun point ne s'en désole.

 

Dehors c'est le four, une chaleur qui rend fou

Cette colonne qui vire au rouge, s'essaie au micro,

Envoie des ondes en montrant les crocs,

Menaçante et avide de sucs à ingérer surtout.

 

Un brouhaha monte de cette "Marabunta" féroce,

Un cri venu du fond des âges, mi-crohonde,

Mi-cromagnon, aimerait se croire humaine, gronde,

S'active, autant qu'elle le peut devient véloce.

 

Une belle infante dort, croit-on, au pied d'un arbre,

Assoupie, les yeux clos, l'esprit ailleurs,

Ses pieds forment un promontoire farceur

Pour ces insectes aussi durs que du marbre.

 

Des éclaireurs testent les résistances, piquent,

Cisaillent de leurs mandibules cette peau tendre,

Goûtent ce produit présenté sans attendre

Par des cris de fourmis crohonde qui répliquent.

 

Le vacarme suffit à réveiller la Belle, agacée

Par ces cohortes goulues qui s'entassent

En proie à une frénésie hyper cocasse

Qui fait bien plus que la chatouiller.

 

Elle sait aussi crier, mais ses gestes écrasent,

Créent une bouillie alimentaire de premier choix,

Se délecte en flambée de cette pâte de bon aloi

Qu'un briquet géant transforme en galette de base.

 




 


 

 

smutante débutante

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:33

 

 

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Comme chaque jour, à la même page, elle lit son horoscope

Décortique le moindre détail de ce journal de presse,

Ne peut s'empêcher de commenter, et pour cela s'empresse,

De comparer les zones de sa vie passées au microscope.

 

Un jour n'est pas une vie, cette esthète le sait,

Les mensonges aussi font partie de ces écrits

Lus en nombre par des fans tourmentés, épris

D'un avenir à connaître avant que ne se passent les faits.

 

Y croire ou pas, peu importe, le contenu est absorbé,

Avalé par un esprit qui analyse les mots choisis,

Qui feint à chaque fois d'être moins surpris,

Mais en reconnaît parfois la justesse, en reste hébété.

 

C'est le jour d'Halloween, une spéciale célébration

Qu'elle veut inoubliable, son être en a besoin

N'est pas allé chercher son idée bien loin

Dans les romans qu'elle lit avec délectation.

 

Son attirail attend, le moment est à venir,

Sourit au déchiffrage de ce "Zombinoscope",

Un titre approprié remplaçant l'horoscope

En trame imagée à faire frémir.

 

Son signe la place en mode zombie,

Son coeur "Balance" fige le contexte,

Lui signifie l'importance de fuir comme la peste

Son envie de sortir pour fêter ce jour J.

 

Ce "Revenant factice" s'évade la nuit venue,

Tout est calme dehors, de paisibles apparitions pointent

A peine si elle les voit, bien loin des contraintes

Se sent libre, les cheveux dans le vent, en inconnue.

 

Elle est plus vraie que nature maquillée en fantôme,

Quelques gouttes de sang épars aux commissures

De ses lèvres bariolées entourées de murmures

Qui grandissent au fil de ses pas peu économes.

 

Sa vision est frappée par les habits communs

De ces ombres sorties de nulle part les regards effrayants

Sur visages ciselés dégoulinant de sang

Intégrés dans une horde de zombies portée par les embruns.

 

Sans autre calcul, "l'apprentie" très prudente recule,

Retrace un chemin inverse, feignant les attitudes

Pour se faire oublier de ces dévoreurs si rudes,

S'enferme à double tour sans peur du ridicule.


 


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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 12:30

 

 

 

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Des zones d'ombre s'intercalent, combinent

Avec le soleil qui joue sa longue résistance,

Tout un jour à s'élever à la même cadence,

Hébergeant sans peine d'étranges trombines.

 

Mais les temps sont troubles, plus que de coutume,

Il n'est pas rare de croiser ces enveloppes charnelles,

Aux yeux hagards, qui développent une continuelle

Attirance pour ces humains qu'ils hument.

 

Les scientifiques s'interrogent au fil des cas,

Montent un bureau d'études dans un camp retranché

A l'abri des regards, prenant soin de cacher

Ce "Zombinoscope" qui lorgne les gestes ingrats.

 

Au bout de la lorgnette, les scènes se déroulent,

Se dévoilent en situations changeantes

Par relations conflictuelles émergentes

Que ces "Zombies" provoquent de tout leur saoûl.

 

Créant des étincelles, ils fonctionnent en binome

Pour compenser surtout leur lenteur extrême,

Ces êtres albinos badigeonnés de crèmes,

Veulent s'approprier la couleur des autres hommes.

 

Un docteur "es zambie" veut y voir de plus près,

Être au coeur de l'action, se rapprocher par ruse,

A part les microscopes n'a pas la science infuse,

Aimerait toucher du doigt ces problèmes de santé.

 

N'est pas "es lettres" qui veut, la méprise survient,

De Za passe à Zo, zut ! un zoo à ciel ouvert

Pour chasseur de canard imitant le Colvert,

Pris au piège du marais, ce savant fou feint.

 

Regroupés, ces êtres ont faim sans fin,

Leur appétit féroce les fait s'approcher en nombre,

Les mains en avancées recherchent le coins sombres

Pour mieux encercler, apprennent à jouer aux malins.

 

Le "Zombinoscope" est multi-fonction en base arrière,

Prend des techniques Vaudou, un assistant l'actionne,

      Saupoudre le périmètre d'un faisceau qui rayonne,

Et fige ces mutants en effrayantes statues de pierre.


 

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 16:00

 

 

 

 IMGP1843.JPG

 

 

Ecco ! voilà un endroit moins drastique pour apprendre,

Au soleil de l'Italie où flotte un doux parfum de vacances,

Une école de la vie sans regarder à la dépense

En dégustant des glaces, pour seul souhait d'en reprendre.

 

Econome de son temps, cette écolière veut tout voir,

Se faufile un cornet à la main dans les files d'attente,

Ne craint pas les heures de colle, si elle se fait prendre

Pour ses actes buissonniers, ne voit pas la vie en noir.  

 

Les couettes au vent, elle sait user de cette innocence juvénile,

De ce regard qui fait fondre, accepter quelques entorses

A un réglement affiché qui tombe, à force

De rester statique dans ce monde qui fourmille. 

 

La jeune fille aime les exposés, son thème préféré ? "l'écologie",

Son tour arrive, se présente devant le panneau "Ecolastique",

De ce nom donné à un nouvel hévéa de type asiatique

Qui révolutionne l'industrie, mais à quel prix?

 

Chaque visite donne droit à une drôle d'animation,

Poussée par un vent de folie, un acte de bravoure,

Un saut à l'élastique pour qui aime et savoure

Ces moments d'une rare intensité, en lévitation.

 

Le saut de l'ange, elle le pratique les yeux fermés,

En totale confiance s'élance, fait le vide,

      S'en imprègne, fend l'air d'un plongeon avide

De remonter vers la vie, non sans joie dissimulée.

 

Le sourire jusqu'aux oreilles, elle reprend pied

Sur cette terre ferme mais frôle l'inanition,

Se jette sur ces boissons cola, c'est tellement bon !

Mais il y a un hic, ce terrible et persistant hoquet.

 

Un écho qui rend las et crée vite un tic

Au gré des trous d'air, coupe la parole,

Mais la vue d'une pizza, mieux qu'une obole

Par bouchées savoureuses étouffe la panique.



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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 23:48

 

 

Dessin-portrait-Féline Eléna

 

 

Elémentaire ! ce mot il l'entend constamment

Ce cher "Docteur Watson" qui doute de son intelligence

A trouver quelques solutions de toute urgence

Dans les enquêtes menées par "Sherlock Holmes", évidemment.

 

Le cerveau de ce fin limier fonctionne à un autre rythme,

A un autre niveau, sans peur de tomber en carafe

Tellement il navigue très haut, nomme familièrement "girafe"

Cette faculté qu'il a de résoudre promptement les énigmes.

 

Pourtant, Sherlock bute sur une charade qui le tourmente,

Le fait fumer plus que de raison, ne pipe mot

Concentré qu'il est, le ferait croire sur un échafaud

Entre la vie et la mort, s'autorise un moment de détente.

 

Un entretien avec une stagiaire le distrait un peu,

Engagée pour un temps, elle est la nièce de Watson,

Palabre poliment, répond patiemment aux questions

Posées par ce talent en herbe, terre à terre, le ton judicieux.

 

Eléna échappe aux tâches insipides souvent dévolues

Aux subalternes, s'intéresse aux enquêtes en cours,

Son regard tombe sur ce papier, joue sur du velours

En lisant cet indice, "élécharafe", épinglé à leur insu.

 

Le duo célèbre est absent, absorbé par le terrain,

La "détective en devenir" a quartier libre,

Se met en condition, sent monter cette fibre

Curieuse, prend l'affaire en mains.


Holmes est revenu chercher son chapeau

Qu'il trouve sur la tête d'Elena endormie

La loupe à la main, a écrit des gribouillis

Sur un "Chat Ailé de la RAF" traité en héros. 



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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 12:20

 

 

 

 

 

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"Eta" vient de la grèce antique, tire la langue

Pour se convaincre sans aucun blasphème

Que la vie l'habite, se parle à elle-même

Et, bien vivante, prend ce bateau qui tangue.


En croisière dans les îles Cyclades, elle s'étale

Au soleil sur le pont avant, aspire au repos

Sur cette chaise longue qui la rend frais et dispos

En mot-croisant avec talent, au dessus de la normale.

 

Pour la énième fois, on lui demande son nom,

Ce soûl marin attend, son carnet à la main,

Un pseudo est lâché, ce sera "Cage", enfin,

En hommage à Nicolas cet acteur si mignon.

 

Etre incognito, elle aime bien cette belle Hellène

Qui use de son charme, évite de tourner en rond,

Dans sa cabine trouve bien vite des solutions

Pour occuper ses moments libres, se démène.

 

Salle de sport ou de ciné, tout lui va bien

Du moment qu'elle reste active, elle rayonne,

N'est pas d'une nature morte, personne ne la bayonne

Surtout devant ces buffets froids de type norvégien.

 

    Erudit, le Commandant de bord aime les condensés,

Note les invités par ordre d'apparition à sa table,

"Eta" peut lire à sa place "Etalencage", aimable,

Cette attention la touche, la fait sourire d'un air gêné.


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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 21:30

 

 

IMGP1769

 

 

 

Au lever du soleil, cette savane flamboyante

N'admet pas de rosse dans son prenant tableau 

Où domine la force de sanglants animaux

Armés pour croquer des vies si alléchantes.

 

Des images se brouillent, un nuage de poussières

Annonce ce rhino au galop impressionnant,

Son nom est Oto et fait l'émerveillement

De ce laryngologiste qui le suit à la trace, fier.

 

Par moquerie, il l'appelle "Rhinoféroce" tant il est vrai

Que son apparence n'a rien de comparable

Avec son caractère si doux, inénarrable,

Qui le rapproche plus d'un agneau de lait.

 

Pourtant, rien n'était simple, sa vue moins limpide

Le rendait irritable, à ne rien contrôler

Juste à sentir par odorat interposé

La présence de cette Fée qui l'intimide.

 

Pas Carabosse, elle bosse pour l'humanité

De ces bêtes sauvages, pas comme l'illustre Hannibal,

Convoyeur d'éléphants pour leur plus grand mal

A travers les Alpes en quête d'éternité.

 

      Féroce, ce rhino l'était, aussi dur que son armure

Et sa corne, qui vaut de l'or, luisait au soleil,

Personne n'approchait jusqu'à ce doux réveil

Apporté au fil d'une baguette, dans un murmure.

 

Magique, le changement s'est opéré en un instant,

Bien au-delà du Rhin, c'est un rossignol coloré

Qui a proclamé la nouvelle par ses chants inventés,

Louanges à l'Afrique et ses territoires envoûtants.



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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 22:22

 

 

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L'envie d'être ailleurs a guidé lentement ses pas

Vers cet état, saoûl de ces boissons exemptes d'eau

Aurait tant aimé voguer sur ce radeau

Qui la méduse, mais l'attire en tous les cas.

 

Un air de soul active sa prudente plongée

A travers ce miroir glacé qui lui fait face,

D'un grain humide aspire son reste d'audace

Jusqu'à toucher du doigt ses limites avérées.

 

Sa timidité s'évapore, appelle à l'eau

Qui l'éclabousse, la fait s'avancer mouillée,

Rafraîchie jusqu'à en perdre pied

Sur ce fond d'insouciance au doux nom de "souleau".

 

Sans le sou, l'eau tarit ses désirs les plus fous,

Absorbe ses intentions noyées dans des abysses,

De ces trous noirs ancrés dans des caprices,

En lointains cauchemars absents de tout.

 

Les mots s'embrouillent dans son esprit qui se cherche,

Soûlot, se grise avant que ne dégrise

Sous l'eau son visage réactivé, en guise

De présage salutaire qui lui tend la perche.

 

Une eau de vie qu'elle boit de tout son soûl,

Par cette fontaine qu'elle ne quitte plus,

Y reste sous, lot de consolation bien venu

      En attendant que s'arrête cet effet qui la soûle.


 

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 17:40

 

 

 

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C'est un concours de circonstance, en tout point épique,

Une rencontre haute en couleurs de toute sorte,

Des rivalités sur le terrain font avancer cette cohorte,

Dans une course à grande vitesse qui se veut hippique.

 

Souvent les équipages sont affublés de noms anglais,

Pink, est un mot très usité pour son côté fashion, 

Surtout pour cette agence de détectives "Pinkerton"

Qui sponsorise le cheval favori, entraîné pour gagner.

 

Une course n'est pas courue d'avance, c'est une certitude,

Un certain aléa plane toujours, laisse les parieurs

Jouer à "pic et pic et colégram", le ton rieur,

Ce jeu est vite devenu une étrange habitude. 

 

Le hasard peut s'avérer payant par "ams tram gram"

Les dés sont jetés et les mises engagées,

Des surveillants sont en place dans les allées,

Voient un voleur piquer un phare, infâme.

 

L'équipe Pinkerton sourit par dérision, c'est le départ,

Leur poulain, "Piktonfar", s'élance le premier,

Un nom tiré d'une enquête difficile, qu'en fins limiers

Viennent de clôturer à l'instant, arrêtant le fuyard.

 

Le grand favori est à la peine, pique un fard pour de bon

Trop timide, ses foulées sont lourdes de conséquence

Est bien loin de sa forme, en forte déficience

Se voit coiffé au poteau par "too fast", ce bel étalon.

 

Une admiratrice dans les tribunes est effondrée,

Pique un far à sa voisine qui n'en fait pas un flan,

Pour se consoler doit manger absolument,

En attendant la prochaine course de chevaux attelés.




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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 16:55

 

Vois !  tu riais, riais, à ne plus t'arrêter,

Perdu dans un délire qui n'a de cesse 

Que de transformer cette auto en bus, caresse

L'espoir d'attirer l'attention, de se montrer.

 

"A impériale", il est le Roi des avenues

Aux noms de Princes et de Princesses,

A moins que ce ne soit plutôt de ces Altesses,

En lent escargot avance ses étages dévolus.

 

N'a pas de ces envies pressantes, voyage

A son rythme, loin de lui l'idée d'uriner,

C'est trop malpoli, certainement trop mal élevé 

Pourtant sa hauteur parle pour lui, surnage.

 

Ce "bus à impériale" décode le langage touristique

Attrapé au gré de ses parcours, au gré des demandes,

Sillonne l'Europe from "the Tunnel made in England",

Par la Manche, prend le manche et se risque.  


      La prochaine destination est l'Italie et son fief automobile,

Mais trop de "Juventus" pour ce conducteur jusqu'à Turin,

Même si la conduite accompagnée est un réel soutien

Qu'un co-voiturage complète de manière habile.

 

Ce voyage est l'occasion d'une longue évasion

Le véhicule est tout confort, a son endroit réservé,

Une autre façon en quelque sorte de "voituriner",

En lisant quelques livres avec passion.     

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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