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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 23:15

 

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Fruit de la mer, cet "Ampoulpe" est farceur,

Il collectionne avec frénésie les formes étoilées

De ces fonds marins où la vie a germé,

Orne sa grotte un brin maquilleur.

 

Des idées il en a, accepte l'aide

De ce requin marteau qui cogne à sa vitre,

S'est souvent planté en jouant au pitre

Avec ses tentacules, quelquefois cède.

 

"Dame tentation" est la plus forte, accueille

Des visiteurs de divers horizons,

Trouve vite en eux de multiples solutions

Pour habiller son quotidien de monts et merveilles.

 

Ses trésors, brillent de mille feux

Bien plus que des ampoules hyper polies,

Elève à peine la voix sans aucun cri,

Sa richesse intérieure fait des envieux.

 

C'est un amour de poulpe absolument,

Qui très vite active son pouls, l'accélère

Pour la mise en place de son repère,

Son nid douillet en quête d'un être aimant.  

 

Il a son amour propre, tombe en arrêt

Sur cette invitée surprise qui le subjugue,

Le fait rougir, presque à penser à une fugue

Tant il est timide, un tantinet inquiet.

 

La Sirène s'alarme en figure de proue,

Bien réelle pourtant met la main à la pâte

Avec la raie "Manta" en ballet "No" se hâtent,

S'interrogent, se concertent, font la moue.

 

Le vent en poupe, "Am" a la "pieuvre"

Qu'un lien secret finalement se tisse,

Ses ventouses caressent ses écailles délices,

Un rapprochement imminent se met en oeuvre.


 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 23:05

 

 

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Au premier top, le chrono se déclenche, s'enflamme

De cette lueur olympique, quelquefois comique

Qui danse, éclaire d'un éclat diabolique

Les regards tournés vers ce macadam.

 

Parfois la terre y est battue, creusée

Par des taupes qui prennent racines,

Se roulent volontiers dans la farine

Pour sortir de l'ombre émerveillées.

 

Elles sont au spectacle, aux premières loges

De ces couloirs où défilent des étoiles,

Des stars filantes de tous poils,

Aucune espèce n'y déroge.  

 

C'est leur plaisir de taupiner à l'occase,

D'entendre résonner les tambours

Au passage de quelques troubadours

Habitués aux joutes de base.

 

Un des leurs s'est inscrit à la compétition,

Son nom est "Taupinetambour" tant il est bruyant,

Se prépare en musique, bouge constamment,

Confiant, grâce à des lunettes nouvelle version.

 

A ses côtés, un serpent siffle son venin

Qu'un crapaud, gonflé à bloc, invective

Sous le regard d'une araignée très vive

Qui se prépare à lézarder, enfin.

 

"Taupinet", détendu, se la joue cool,

Mais n'aime pas trop la concurrence,

Bien vite ses pattes massives se balancent,

Ecrasent ses adversaires qui rentent dans le moule.

 


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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 22:45

 

 

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C'est le top du top de la musique du moment,

Un grognement sorti de la terre profonde

Comme un tremblement à la fibre "underground"

Evoquant le son d'un lointain instrument.

 

Une musicienne branchée se laisse porter

Par un élan de folie, une inspiration libératrice,

Pas loin de penser à "Sissi Impératrice"

Valse à grands pas, veut tout interpréter.

 

Le son est faible, elle se rapproche à l'instinct

Flaire le cuivre, le vent, les cordes tendues

Vers ces hauts bois qui sont les bienvenus

Aux premières lueurs du matin.

 

Une faune s'est rassemblée, assiste

En spectateur attentif au concert improvisé

De ce groupe folklorique très médiatisé,

Regardé à la loupe, le look pas très intimiste.

 

Composé élégamment de "taupes" très "in",

Il mène "tambours" battants des rythmes fous,

N'ont pas peur de ressembler à des nounours

En ballade, habillés en soie de Chine.

 

La mélomane tombe en arrêt, sans partition,

Seul son violon scelle son apparat

D'une envolée qui met dans tous ses états

Ces musicos animaliers en pleine audition. 

 

"Taupinetambour", refrain gagnant, enchaîne,

Effréné, en paroles leitmotiv

Criées par des chanteuses qui s'activent

A remonter leurs bretelles, se déchaînent.

 

L'ensemble ne manque pas de batteries,

Tout en percussion bien vite s'emballe,

Met en ébullition une rangée de cymbales

Qui fait fureur, sème très vite la zizanie. 

 

 


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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 10:45

 

 

PIKTONFAR, dernier pharaon de son époque

Teste une pyramide SOULEAU, s'immerge,

Espère VOITURINER pour que des asperges

Poussent dans ce tombeau au style baroque.


 Ce sera son dernier refuge, autant que le confort y soit,

Un LITCORNE est installé, ECOLASTIQUE,

Flanqué d'un arbre CLARIBRANCHE en plastique

Balayé par un vent FLORINEIGE très froid.

 

Une "clim" laisse RAZIMUTH ce Roi

Qui attrappe un rhume carabiné,

Doit sans cesse regarder où mettre les pieds,

Evite de marcher sur ces NEZRHISSONS plantés droits.


Mais il ne se laisse pas abattre, amasse

De la nourriture dans tous les recoins,

Installe un FOURMI CROHONDE loin

De ce DROLE DE MADERE qui fait masse.

 

Ce temple imaginé a des gardiens ça et là,

Des RHINOFEROCES qui ne laissent rien passer

Pas même ces ZIGAUTOS super pressés

Chevauchant des Sphynx SANNEZ ici-bas.

 

La chambre funéraire est prête, accepte le regard

De ce ZOMBINOSCOPE discret, à l'affût

De ces quelques MARRENPOMME dodues

Posées dans des paniers RUBICANE, très canards.


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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 11:23

 

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Tout le monde attend cette lecture qui doit débuter

Incessamment sous peu, sous les meilleurs auspices,

Installé dans la salle espérant les prémices

De ces premiers mots lancés sur un ton discret.

 

L'heure indique un retard, la pendule en fait foi,

L'assistance s'impatiente, commence à gronder,

N'imagine pas que cette séance soit reportée

Tant le moment est attendu, divin, très courtois.

 

Une porte s'ouvre, la liseuse avec sourire prend place,

Contemple les rangs serrés qui chuchotent, la dévisage,

Lentement "lit" les premiers paragraphes page par page,

Pas même perturbée par le vol d'une mouche fugace.

 

Les paroles sont bues, mais sont parfois inaudibles

Pour ces quelques "centenaires" qui tendent l'oreille,

Les font lever à l'abri d'un monotone sommeil,

Munis de "cornets", sonotones amovibles.

 

Une pause intervient, qui n'est pas trop du goût

De ce public exigeant qui en veut toujours plus,

Scande "Lis", hurle "Houuu ! Les cornes" venus

Saluer ces silences qui donnent un coup de mou.

 

Un changement de ton s'impose, "ils vont bien voir" se dit-elle,

Un porte-voix, cette "Litcorne", donne un coup de fouet,

Apporte sa nouvelle diction à gorges déployées,

Transforme les sourdines en parfums de cocktails.

 

Les "cornets" tombent un à un, les visages se mobilisent

Sur cette nouvelle diction confortable, plus aérée  

La "Litcorne d'abondance" produit son effet

 Captive l'attention sur cette histoire exquise. 

 


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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 23:38

 

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La tête dans les nuages, en réflexion intense,

Elle cherche tous les moyens, appelle des souvenirs

Qui la remotivent vers un chemin plein d'avenir,

De nouveautés qui frisent la démence.

 

Personne ne doit y penser, à part elle,

Constamment, dans le moindre détail

Son shéma doit avancer sans réelle faille,

Sans aucune gêne poursuit son modèle.

 

Les constructions ça la connaît un peu,

Cette inventrice est un défi à elle-même,

L'impossible n'est pas vraiment un problème,

Ses idées germent au fil de l'enjeu.

 

Méticuleuse, elle collectionne les "cornes",

Ces trophées, pour boire jusqu'à la "lie"    

Ces tièdes cervoises venues de Galicie   

Quitte à faire quelques centaines de bornes.

 

La mythologie la fascine, surtout ces chevaux ailés,

Ces "Licornes" sorties de fables fantastiques,

Entourées d'étranges personnages mystiques,

Un regard aventureux qui comble ses pensées.

 

Un dernier contrôle sur ce mécanisme sophistiqué

Qui allie toutes ses passions d'un seul coup,

Cette "Litcorne" sortie d'un délire un peu fou

Fera sensation, nul doute, auprès d'un jury charmé.

 

Un bouton commande l'ouverture de cette coque 

Qui forme son "Lit Corné" en parure dorée,

Plusieurs cornes sont à disposition, élaborées

Pour se substanter, à son réveil, sans choc.

 

La nuit commence, et finit à cette heure programmée,

Le son d'un "Cor" la fait sursauter, presque tomber du"Lit"

Des "Cornes" apparaissent, un bras métallique se déplie    

Au hasard, cherche ce "Petit-déj" qui ne viendra jamais.

 

Les réglages sont trop justes, elle le sent bien,

D'autant que les liquides sont à peines chauds,

Heureusement, car à l'instant, d'en haut,

Un arrosage en règle la laisse trempée en plein.


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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 13:50

 

 

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Comme à son habitude, il agit seul, perso,

Sa vie il l'a construite à sa main, à son image,

Un homme qui s'est fait lui-même, presque sage,

Sans perdre de temps, se bat contre le chrono.

 

En quarante-huit heures, il aimerait bien se poster

En autodidacte, d'un optimisme convaincu,

A cet endroit précis, ce lieu dévolu

Qui rend les gens un peu "Zigauto", cinglé.

 

Le pari est risqué, d'autant que sur la route

C'est un duel constant "Auto-Moto", une friction

A qui ira le plus vite en accélération

Sur ces lignes droites, sa seule voix écoute.

 

Auto-indépendant, cet autochtone détonne

Par sa très large vision des espaces,

Voit ainsi sur le bord de la route, lasse,

Cette auto-stoppeuse qui joue à la piétonne.

 

Le charme opère par moue suppliante,

Un pouce levé s'agite et le fait s'arrêter

Pour une halte surprise non programmée

Dans ce coin isolé son moteur chante.

 

Il a un second casque, au cas où

Une rencontre s'immisce dans sa vie

Voit briller dans ses yeux un "zigzag" exquis

Qui l'illumine à le rendre fou.

 

Le temps s'arrête, le chrono tombe,

Deux coeurs sont touchés, "Zygotes",

Fusionnent en accents polyglottes

Et redémarrent une histoire en trombe.


 

 

 

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 10:15

 

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La course va commencer pour cette nouvelle édition

Du "Zigauto", toujours à la pointe de la technique,

Des innovations intégrées en autant de répliques,

De modèles conduits par de réels champions.

 

La formule n'est pas nouvelle, pas la première

A mettre en concurrence tant de candidats

Installés sur des bancs, conscients des aléas,

Concentrés sur le "Top départ", ne sont pas peu fiers.

 

Des contrôles ultimes interviennent, rajoutant de l'angoisse

Pour ces puristes, ces intraitables spécialistes

Habitués aux circuits, aux nombreux tours de piste,

Connaissent aussi les risques liés à la poisse.

 

Comme pour la boxe ou les chevaux, le réglement prévaut

Aussi pour ces modèles réduits soumis au pesage

Des carrosseries fuselées laissant planer le présage

D'exclusions qui laissent souvent en porte-à-faux.

 

Le signal est donné, "les mini-autos" vrombissent,

A défaut de "zig", zaguent au coude à coude,

Prennent des courbes à fond la caisse, se soudent

Aux rails qui s'illuminent d'étincelles d'artifices.

 

Certains bolides ne résistent pas à la pression, s'éjectent

Sortent dans les balustrades, se crashent

Sous les rires de plaisantins, de ces "Zigotos" trash

Un verre à la main, buvant des boissons infectes.    

 

De braves "Zigues" sont là pour réparer les dégâts,

Regardent à peine l'Arrivée, et les drapeaux à damier

Qui désignent le vainqueur, ce pigeon ramier

Infiltré clandestin, arborant sa roue un brin renégat.


 




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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 19:40

 

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Un compte à rebours se met en place, impromptu,

Au grand dam de cette sportive en herbe

Qui court, élancée, le visage imberbe,

Dans une forme éclatante étalée sans retenue.

 

Au nez et à la barbe des autres concurrentes,

Elle fait des pas chassés, déconcentre leurs regards,

Prend de la vitesse, évite les yeux hagards

Tout en tournant sur elle-même, méfiante.

 

La danse fait partie de sa personnalité,

De A à Z ou presque, car "Spéciale"

C'est un figure de style à elle seule, détale

Sur cette piste d'athlétisme totalement réinventée.

 

"Anne" ne voit rien venir, a trop d'avance,

Ne sent pas le vent tourner dans son dos

Croit tenir le bon bout, le bon credo,

Se contente d'un "S à Z", estampillé balance.

 

"Sans nez", son flair fait défaut, s'éparpille,

Loin de satisfaire sa douce continuité

De sprinteuse hors pair super douée

Surnommée "Sannez", d'un nom de bas résille.

 

La cloche sonne pour ce dernier tour de piste

En passe passe, elle repense comme par magie

A cette fée clochette, le regard épris

De cette grâce qui incombe aux artistes.


Hors de portée des critiques qui fusent

Sur sa course si peu académique,

Franchissant la ligne d'arrivée, symbolique,

Diffuse son sourire moqueur, s'amuse.

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 00:35

 

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Pas sans nom, ce petit village est en liesse,

"Sonnez les cloches de Sannez" crient les enfants

Sans peur et sans reproche, au moment imminent

Où les rires explosent en saccades burlesques.

 

Pourtant, ça n'est pas le cas de tout le monde,

Dans certains endroits où l'obscurantisme règne,

A l'abri des regards, les illusions déteignent

Les couleurs vives vers d'autres plus immondes.

 

Les contrastes toujours s'opposent, nuits et jours,

A l'infini d'un temps qui déroule son éternel tapis,

Son parchemin secret à l'avance est écrit,

A prendre avec des pincettes, et de l' humour.

 

"Sannez" est un créateur, druide d'antan

Il connaît tous les pouvoirs, converse avec les esprits

Des plus doux aux plus farceurs avec option "génies"

En recherche de maîtres, par voeux insistants.

 

Les cloches le perturbent, ces enfants le savent bien

Mais aujourd'hui, Halloween ouvre bien des portes,

Fait accepter dans les rues ces étranges cohortes

De monstres en ballade aussi bien de martiens.

 

SZ a chargé Zenna, son assistante, d'une mission

De la plus haute importance, terroriser ces chers bambins

Par un masque en "cache-nez", déguisée, intervient

A l'ouverture de la porte pour leur donner des frissons. 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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