Une île paradisiaque avec tout le confort,
A se demander où sont branchées les prises,
Pas besoin censément de porter des valises
Le temps est au beau fixe, fait agir sans effort.
Un Ourang-Outan attend les clients sous une paillotte,
Affalé sur une montagne de noix de coco,
Mais le prix demandé est énorme au kilo,
Fait fuir par ses gestes et ses paroles idiotes.
Par chance, la famille Crusoé peut regarder autrement
Par une autre lucarne, qui prend le pas sur le décor,
Hypnotise les regards qui lorgent encore et encore
Jusqu'à oublier la faim qui viendra assurément.
Les satellites font leur boulot, nourrissent les esprits
Par des canaux, ces routes aériennes et invisibles
A portées de bourses ont touché leur cible,
C'est un bouquet complet qui les a séduit.
Le salon s'installe sur la plage de sable blanc,
La mer est en arrière plan d'une plate-forme
Où la télé grand écran prend une place énorme,
Ravit son public par des films rediffusés constamment.
Le bruit des vagues ne bercent plus leurs oreilles
Qui captent d'autres sonorités high-tech,
Très sourdes viennent de chaînes sélect
A portée de touches commandées à merveille.