A trop y regarder paraît bien étrange,
Sorti d'un conte à dormir debout,
A ouvrir grand les yeux pire qu'un hibou
Les nuits de pleine lune en redemande.
Loup à moitié, montre un visage
A part, inconnu de ce monde qui étonne,
Dévoile parfois des vérités économes
De détails, mais en plein jour surnage.
L'eau désaltère ses babines, lave son pelage
Qui est partagé, ainsi glisse sur sa peau
Lisse, parée pour plonger de tout son haut
Même quand le reste de son corps n'est pas à la page.
Un côté moustachu plus que l'autre,
Quand une oreille tombe et des poils se hérissent
Au lieu d'être perçant un oeil se fait biche,
La bête joueuse décode le morse.
Un profil de phoque jongle, un rien l'emballe,
Renvoie avec amusement quelques ballons égarés,
Des crocs pointus se montrent de l'autre côté
En loup sauvage, terreur du monde animal.
Loufoque, il ne se prend pas au sérieux,
Ameute les badauds venus le contempler,
Pose pour des photos prises de plein pied
A mi-chemin, sa découpe est au milieu.