Les Revenants, il n'en a plus peur aujourd'hui,
A tiré un trait sur ces délires infantiles,
Souvent bercés d'allusions imbéciles
Qui n'ont plus cours à ses yeux autrefois ébahis.
Ses épaules sont larges, il encaisse les chocs
Et rien ne peut surprendre ce robuste gaillard,
Même certaines choses venues de nulle part
Qui s'essaient à l'intrigue, s'attaquent à un roc.
Tout glisse sur lui, même le pire démon
Lâché à ses trousses en mission destructrice,
Qui s'avance méchamment, en aucun cas factice,
Ne veut faire que du mal, affirme sa position.
Ses attaques sont rudes, portées trop vite même
Par un pouvoir détonnant, d'une force redoutable
Lancée à cent à l'heure en effort intraitable,
Comme un cri de victoire sur toute l'espèce humaine.
Des ressources cachées se réveillent pourtant,
Surgies d'un profond mystère, au-delà d'une illusion
A la fois diffuse et irréelle, en totale immersion,
Délivrant ses atouts par flashes intermittents.
Une épaisse armure se dévoile ainsi
Bardée de pics étincelants, crachant leurs flèches,
Répondant aux assauts répétés, se dépêche
D'arrêter cette avancée "Manu Militari".
" Il ", est un chasseur de têtes, à l'occasion,
Cet être lugubre lui facilite la tâche, en redemande
Et sans merci s'acharne, sans s'attendre
Au final qui le cloue soudain en pleine action.