Ce n'est pas la peine de la citer tant elle est incontournable,
Plusieurs courts métrages à la file pour nous rappeler
Combien les marques sont importantes à ingurgiter
A haute dose, les pubs au final deviennent abominables.
Quel heureux temps où les films commençaient à heures fixes,
A huit heures trente à tout casser, sans aucune surprise,
Se plonger dans le scénario avec absence de remise
De peine, un plaisir inégalable même prolixe.
Mais les temps ont changé, la publicité escorte, encadre,
Créé des espaces dédiés, avant et après les génériques,
Aussi pendant pour mieux casser infiniment le rythme
De notre attention qui s'habitue ainsi aux vides palabres.
Ce n'est pas seulement quelques minutes, mais bien
Des quart d'heures entiers qui s'évanouissent,
Nullement perdus pour tout le monde, les chaînes jouissent
De ce privilège dont le choix est souvent draconien.
Les téléspectateurs ont bon dos, acceptent de force
Et se plient bon gré mal gré, faute de mieux, aux attaques
Publicitaires qui touchent les points sensibles, arnaquent
Nos esprits fragiles qui décompressent, se désamorcent.
Tout est question de pure stratégie au détriment
De consommateurs précisément ciblés à toutes heures,
Les avalanches en séries de captures majeures
En prévision d'achats futurs, en danger imminent.