Ce n'est rien de le dire, mais pèse pourtant en conséquences,
Laissant une porte ouverte vers d'étranges comportements
Qui souvent déconcertent ou horrifient, un constat inquiétant,
Sans fin, pour jouer au final la valse de l'alternance.
"L'erreur est humaine" c'est vrai, c'est ce qui nous différencie
Aussi des animaux qui ne se posent pas de questions,
Tous soumis à la dure loi d'une lente évolution,
C'est notre réflexion qui fixe notre suprématie.
"Manger pour vivre et non pas vivre pour manger", pas avare,
Cette belle devise pleure de bon sens mais s'envole
Quand le passage à l'acte efface les mots, vole
La vedette à cette idée qui devient une tare.
Peut-être l'humain est-il une erreur de la Nature
En fin de compte, sur fond d'affrontements à l'infini,
Habité d'un esprit de conquête au réel mépris
D'un environnement qui aimerait le voir plus mature.
A trop vouloir faire selon ses désirs, il court à sa perte,
Ascension et décadence, jusqu'à ce moment crucial
Où aucun retour ne sera plus possible, un capital,
Qui va disparaître pour avoir ignoré les alertes.
La Terre tremble déjà très souvent, quand les volcans
Crachent leur lave en fusion, tout autour intoxiquent
Une atmosphère qui s'en passerait, une maladie chronique
Qui s'installe jusqu'au pied des glaciers s'effondrant.
La disparition de notre poumon vert conduira à notre fin,
Une erreur humaine de trop, plus le temps de pardonner
Quand la réalité dépasse la fiction sans vraiment s'inquiéter,
L'Amazonie se consume depuis plus d'un mois, un désert devient.