Un vampire broie du noir comme à son habitude,
Cette couleur lui colle à la peau, ainsi le fige
Et le fait sombrer dans de cruels litiges
Qui lui encombrent les pensées par multitudes.
Parfois des illusions nocturnes le piquent
Au vif, de ces mirages lumineux qui l'enferment
Dans des couloirs oubliés où la vie germe
Sans pour autant chasser de son esprit quelques reliques.
Ses mains tentent d'attraper ces glissantes cordes
Non discordantes, comme des planches de salut
Frappant à sa porte, souvent impromptues,
Des lueurs d'espoir émergent de la discorde.
Quand vient ce moment, sa peau prend de la couleur,
Son masque perd de sa superbe, tombe peu à peu,
Un sourire s'esquisse, beaucoup moins belliqueux
Pendant que son regard se remplit de douceur.
Lentement, de fins filaments se répandent, glissent
Dans tout son corps pour une nouvelle envolée,
Non pas dans les airs en chauve-souris ailée
Mais plus terre à terre en prometteurs prémices.
Bercé par une brise légère, il est percé à jour,
Ouvert à un extérieur où la clarté prédomine,
A petites doses, un vampire troublé, peu à peu, examine
Ses réelles chances de revenir à ses premiers amours.