Le jour se lève mais pourtant jamais n'effleurera
La surface de ma peau d'une blancheur extrême,
J'aimerai tellement changer ce douloureux emblème
Qui me range à part, dans la catégorie paria.
Une maladie me ronge, me pique au vif, rouge sang,
Me fait virer dans un cauchemar hors normes,
Crier ne changera rien, la pression est énorme
Et de toute façon, personne jamais ne m'entends.
Un cri sourd en quelque sorte, inaudible pour autrui,
Le commun des mortels qui vit bien autrement
Sur une route ensoleillée sans aucun paravent,
Libre de toute contrainte, leurs choix sont infinis.
Les miens sont restreints, même si ma force est réelle,
Mon éternité aussi pourrait faire bien des envieux,
Rester jeune, un voeu pour nombreux qui reste pieu
Impossible à exaucer, même pour un esprit rebelle.
Noêl approche, la neige tombe mais je n'ai pas froid,
Un filtre de lumière me fait vite comprendre qu'un espoir
Glacé et délicieux, veut m'éloigner de mon trou noir,
Un sourire parcourt mon visage et mon âme, j'y crois.
J'ouvre la porte, un bonhomme de neige salut et dit bonjour
A un vampire un peu perdu dans des pensées diffuses,
Peu habitué a des courtoisies, pas souvent ne s'amuse
Avec l'humanité, son coeur maintenant est bercé d'amour.