Parfois, retourner les infos dans nos têtes
Permet de mieux cerner le cheminement
De nos pensées les plus folles au firmament
D'une gymnastique proche de celle d'un athlète.
On a beau chercher, souvent un grain de sable se faufile
Mieux que du sel, s'écoule lentement avec mesure,
Impossible de retrouver le chemin obscur
Dans des dédales, c'est jouer à face ou pile.
Les coupables sont désignés inconsciemment,
Des images défilent dans des bulles colorées
Qui s'envolent quasiment en instantané,
Sans pouvoir couler les empreintes dans du ciment.
Les rêves les plus fous frôlent la réalité
Quand le raisonnement s'emballe, tient la route,
Exclut la fantaisie, ne permet plus le doute
Va au-delà d'une certaine créativité.
Des questions restent posées, ainsi se figent
Et tordent le cou à ces tous ces alignements
Trop parfaits. Gare aux tristes boniments
Qui resteraient enfermés pour des piges.
Des yeux s'ouvrent enfin au monde réel,
La vision se fait plus claire et dépasse
Les zones d'ombre qui souvent tracassent
Au profit d'un espoir qui se veut éternel.