Les mots s'envolent au fil de l'immense océan
En dernières allusions à une vie perdue,
Personne ne peut voir mais l'espoir s'est étendu,
Concentré dans une bouteille au look étincelant.
Une valse commence, teintée d'hésitations
De revirements, d'autant que le bouchon s'enfonce,
Le verre du contenant disparaît, parfois renonce
A prendre des risques, n'aime pas les frissons.
Une main cherche à se ressaisir dans un sursaut
De vie, mais l'horizon lointain n'est pas linéaire
Un homme à présent se veut très terre à terre
Mais un délire l'envahit, déborde son ego;
Il a soif, de cette envie irrésistible de boire,
De vivre aussi, pensant à son avenir
Qui tend à s'éteindre, à bientôt dépérir
Loin de l'agitation, il est prisonnier d'un miroir.
Un reflet scintillant luit les jours de grand soleil
Où les rayons brûlent de mille éclats,
Sa peau fume sa souffrance, un réel tracas
Pour ce naufragé à la dérive, plongé dans un sommeil.
Un oiseau se pose, repose ses longues ailes
Près de cet esprit fragile qui se prend à sourire,
Une lueur prend place, éloigne maintenant le pire,
Car la côte se dessine, qu'elle est belle !