31 janvier 2010
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De longues minutes s'écoulèrent ainsi, loin du temps, en plein rêve. Image surréaliste d'un vampire paralysé par cette vision apaisante. Un agité ligoté, incapable du moindre geste, qui attendait un nouveau signe. Statue vivante ou non?
Peut-être ai-je trop d'imagination, due à ma faiblesse du moment ?
Une soif inassouvie me hante depuis trop longtemps, je suis prêt à tout et un seul remède à mon mal, que je connais trop bien. Le temps m'est compté...Mes pas s'accélèrent, les mouvements de la statue aussi, qui, maintenant debout fait face. Un visage apparaît sous les traits fins d'une jeune femme, le regard clair et perçant, éblouissant même. Ses gestes amples maintenant suivaient un ordre certain, sa bouche marmonait quelques sons anodins. J'étais sourd, concentré sur mon fait, sur ma proie. Encore un bond et j'étais sur elle...
Son regard, je ne voulais même pas le voir de peur d'indulgence. Elle non plus, sans doute puisqu'elle m'évita de toute ses forces d'un geste vif, me regarda passer dans le vide qu'elle avait crée. La chute fut sévère, je me prenais les pieds dans les ombrelles qui prenaient ainsi leur revanche. Nos yeux se croisèrent enfin pour la première fois. Les miens, un brin surpris, n'osaient comprendre l'échec, la maladresse. Les siens, un brin amusés, répandaient la clarté autour de moi, pour mon malheur. On se demandait bien qui était la victime...
Ses yeux attisaient ma curiosité, demandaient le dialogue que je ne pouvais offrir pour l'heure. J'étais faible, les forces m'abandonnaient. Un dernier sursaut de ma part fut stoppé net par la douleur. Ma dernière vision me dirigeait vers l'horizon qui chassait les ténèbres. Bientôt, le jour ferait son oeuvre, certainement. A moins qu'un ange gardien me vienne en aide, par pitié...
Son regard, je ne voulais même pas le voir de peur d'indulgence. Elle non plus, sans doute puisqu'elle m'évita de toute ses forces d'un geste vif, me regarda passer dans le vide qu'elle avait crée. La chute fut sévère, je me prenais les pieds dans les ombrelles qui prenaient ainsi leur revanche. Nos yeux se croisèrent enfin pour la première fois. Les miens, un brin surpris, n'osaient comprendre l'échec, la maladresse. Les siens, un brin amusés, répandaient la clarté autour de moi, pour mon malheur. On se demandait bien qui était la victime...
Ses yeux attisaient ma curiosité, demandaient le dialogue que je ne pouvais offrir pour l'heure. J'étais faible, les forces m'abandonnaient. Un dernier sursaut de ma part fut stoppé net par la douleur. Ma dernière vision me dirigeait vers l'horizon qui chassait les ténèbres. Bientôt, le jour ferait son oeuvre, certainement. A moins qu'un ange gardien me vienne en aide, par pitié...