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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 21:50

 

Loin de ses bases, égaré, un vampire en devenir

Se raccroche à sa dernière envie de vivre,

Ce doux visage qui vient le bercer jusqu'à le suivre

Quelquefois au milieu de la nuit dans un soupir.

 

Le parfum de sa belle l'enivre, l'empêche de sombrer plus bas

Dans des affres incontrôlées, des gouffres d'un autre monde

Où des flèches empoisonnées le frappent à chaque seconde

Jusqu'à le faire plier et perdre son combat.

 

Une mèche de sa douce est posée sur son coeur,

Sa fine chevelure, dressée comme un rempart,

Le protège tendrement à bien des égards

Des attaques sournoises d'oiseaux de malheur.

 

Tenaces, des messagers lugubres rôdent autour de lui,

Encore et encore tentent de lui voiler le regard,

Pour le plonger dans la cruauté d'une vision bizarre,

En guettant son dernier brin de courage qui fuit.

 

Ne plus penser, ne plus se souvenir, le pur néant

Qui s'insinue peu à peu pour libérer l'instinct,

Fait pour mordre à l'infini, un éternel destin

Comme un leit-motiv greffé à chacun de ses tourments.

 

Une âme pourtant vient à son secours, son âme soeur chérie,

Qui tourbillonne la chevelure au vent, le sourire aux lèvres,

Une horloge se remet à battre, un travail d'orfèvre

Pour que deux vies en une s'unissent à l'infini.

 

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 23:26

 

Un musicien en herbe se sent un peu perdu

Dans des dédales qui le dépassent,

S'il était un pêcheur ce serait une nasse

Effilochée qu'il remonterait in situ.

 

Choisir un instrument l'agite comme un fou,

Lui met martel en tête, un brin anxieux,

Son regard vague, bien moins curieux,

Se pose sur une guitare stylisée de Corfou.

 

Lire entre les lignes est dans ses cordes,

Il ne se prive pas de la prendre dans ses bras,

Mais, même branchée, le courant ne passe pas,

Son envie file comme un éclair, dans le désordre.

 

Une flûte de Pan maintient une porte ouverte

Là où l'abandon pourrait menacer,

Mais la main d'un Dieu vient vite la guider

Vers un univers envoûtant de Saint-Sylvestre.

 

Un coup de tonnerre le fait changer son fusil d'épaule,

Se diriger vers une autre direction Stradivarius,

Sans penser à une station Métro, ou lire Confucius,

Un violon scelle sa présence, en tête caracole.

 

Un fusible saute et fait se réveiller d'autres partitions,

Emportées par un piano immobile, une harpe aussi,

Pendant qu'une batterie rythme et retentit,

Plus encore orchestre un baladin parti en ébullition.

 

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 12:18

 

Deux mondes, séparés par un fleuve, se la coulent douce,

Deux modes de vies qui s'ignorent, s'indiffèrent même au final,

Les échanges sont assez rares, rien que de très banal

Car aucun changement n'est à l'ordre du jour, rien n'y pousse.

 

Un cerf-volant prend son envol et va chercher quelques brises

Qui le font voyager plus loin que d'habitude, choisit une berge

Où se poser, où exposer son unique beauté, s'asperge

D'une dose d'élégance qui suscite la surprise.

 

Une jeune fille s'attriste de voir son unique compagnon,

Son "kawaii" adoré, perdu de l'autre côté, même si elle le voit,

Sa laisse aussi est partie, ses sentiments sont en émoi,

Un ange par dépit ajuste les cordes de son violon.

 

Loin d'être une discorde, la musique se fait entendre,

Captée par un jeune garçon à l'ouïe fine,

Bercé par la curiosité bientôt culmine

Pour mieux voir et écouter, aussi bien que comprendre.

 

Cet appel est une attirance, qui maintenant trouve un visage,

En face, au-delà de ce torrent qui s'apaise,

De longues lianes tombent des falaises

Et vont échanger avec d'autres, sur l'autre rivage.

 

Un pont suspendu se lie d'amitié, fait se rejoindre

Deux âmes solitaires qui se libèrent d'un poids,

Leurs pas s'avancent avec confiance, de bon aloi

Pour deux mains qui s'unissent dans un tableau à peindre.

 

 

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 22:42

 

Armé de patience, un vampire attend son heure

Enfoui dans une cache de fortune,

Le chaud soleil d'été autant que la lune

N'auront pas permis l'explosion de son coeur.

 

Une lumière évasive furète dans les moindres recoins

A la recherche de nouveaux indices,

Peut-être pour retomber dans les abysses

D'une malédiction venue sûrement de loin.

 

Des gouttes de sueurs perlent de son front brûlant,

Le prélude d'une agonie annoncée

Qui le ronge de l'intérieur, une tenace idée

Ancrée au plus profond de lui constamment.

 

Un marchand de glace apporte la dose de fraîcheur

Qui manquait à l'instant à son bien-être,

Devenir un glaçon, une belle façon de paraître

Et l'empêcher de s'évanouir avant l'heure.

 

La glacière est si proche, presque à la toucher

De ses doigts que le soleil convoite,

S'avancer encore un peu au rythme d'une sonate

Peut bien vite s'avérer plus que risqué.

 

Une avalanche, pourtant, fait boule de neige, roucoule

Jusqu'à cette main mendiante qui attendait son tour,

Dans l'espoir de conserver sa présence pour que le jour

Ne puisse plus jamais le rouler dans la semoule.

 

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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 22:22

 

 

Une armée de zombie pousse, pousse comme des champignons

Et va là où le vent les emmène, au hasard,

Pour eux, leurs comportements n'ont rien de bizarres,

Seulement faits d'envies gourmandes, de la chair aux petis oignons.

 

L'humanité semble une affaire classée, presque moribonde,

Qui pour l'heure est vouée aux attirances voraces,

Manger encore et encore, sans laisser de traces,

Hormis quelques restes épars, aussi des âmes vagabondes.

 

N'allez surtout pas croire que leur allure est lente,

La faim est un booster très efficace

Qui les fait avancer, avaler les espaces

Jusqu'à trouver leur dose de viandes ambiantes.

 

Un groupe d'humains s'égare, la tête dans les nuages

Jusqu'à rencontrer cette horde qui s'agite,

Une humeur joyeuse qui à l'instant périclite

Quand des regards se croisent, un brin sauvages.

 

Une forte brise porte une odeur de sang frais

Jusqu'aux narines d'êtres aux regards absents

Qui agissent par instinct, la rage aux dents,

Pour maintenant courir vers leurs repas tant convoités.

 

Le sentiment de peur est perceptible, un carnage s'annonce

Pendant que des sourires deviennent des rictus,

Les cris s'enchaînent, deviennent des malus

Au mépris de vies qui au final renoncent.

 

 

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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 06:29

 

A thick fog invades my lonely thoughts fill of illusions

 

Until erase the thread of my ideas, lost at the moment,

 

I wander endlessly in a maze out of time, a complaint

 

Which eclipses at a glance my solar intentions.

 

 

The truth has left the power to a vague impression,

 

A flutter that makes your head spin, also move away

 

From a straight line of conduct that reassured me always,

 

But nothing is more secure now, it s time for an escape session.

 

 

Clinging to the obvious holds hope, as an essor

 

To find to the depths of yourself, this click,

 

This fuse for the current to pass, a tactic

 

Which puts back the snatches of a mirror.

 

 

Feelings are resurfacing, roaming the spine

 

To thrill a convalescent soul, not loud,

 

Who finds the support of an ascending mood,

 

Its renewal is written in Chinese ink.

 

 

A surge of tenderness hits his shoulder, a trail

 

For a fine hand that sends him a call of love,

 

Warming cells with languid lightning above

 

A loving spirit released from its narrow jail.

 

 

The memory comes back, remember, a pure moment

 

For his beauty ideal that now captivates him,

 

Kissing this beautiful keystone, an ice cream,

 

Fallen from heaven as a delicious gift, a bargain scent.

 

 

 

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 22:47

 

En équilibre, un échiquier géant se met en place

Tout là-haut dans les limbes, caché

Sur le toit du monde, enchevêtré

Dans des lianes, sa position est cocasse.

 

Les Dieux ont aussi le droit de s'amuser,

Faire table rase de leurs occupations premières,

Préserver et veiller sur l'âme de la Terre

Où la vie grouille sous leurs pieds.

 

Pourtant tout se joue sur des coups de dés

Qui roulent pour jouer tour à tour

Des parties à gagner, comme celle du jour

Finement agrémentée de cascades d'escaliers.

 

L'imprévu est souvent de mise et fait le charme

De cette compétition insolite venue des temps anciens,

Peut-être inspirée de jeux aux élans Martiens

Pris dans des fracas planétaires parsemés de vacarmes.

 

Un lâché-prise inattendu provoque une maladresse

Qui ne laisse vraiment augurer rien de bon,

Les effets sont répercutés tout en bas par des tampons

Sur un sol fragile qui tremble et s'affaisse.

 

Des lueurs éclairent les dégâts très visibles

Au gré d'éclairs zébrant le ciel de toute leur puissance,

En rien n'empêche que vite ne recommence

Une autre partie d'échecs, le fil d'un rasoir, un volcan pour cible.

 

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22 octobre 2019 2 22 /10 /octobre /2019 22:23

 

Un épais brouillard envahit mes pensées solitaires

Jusqu'à effacer le fil de mes idées, perdues à l'instant,

J'erre sans fin dans un dédale hors du temps

Qui éclipse en un clin d'oeil mes intentions solaires. 

 

La part de vérité a laissé le pouvoir à une vague impression,

Un flottement qui fait tourner la tête, aussi s'écarter

D'une droite ligne de conduite qui me rassurait,

Rien n'est plus sûr, mais vient le temps de l'évasion.

 

Se raccrocher à une évidence maintient l'espoir

De trouver au fin fond de soi-même ce déclic,

Ce fusible pour que le courant passe, une tactique

Qui remet en place les bribes d'un miroir.

 

Des sentiments refont surface, parcourent l'échine

Jusqu'à faire frissonner une âme convalescente

Qui retrouve les appuis d'une courbe ascendante,

Son renouveau s'écrit à l'encre de Chine.

 

Un élan de tendresse frappe sur son épaule

Par une fine main qui lui lance un appel amoureux,

Un réchauffement de cellules aux éclairs langoureux

Qui libère un esprit épris de son étroite geôle.

 

La mémoire revient, se rappelle, aussi se démène

Pour son idéal de beauté qui maintenant l'envoûte,

Le fait embrasser cette superbe clé de voûte

Tombée du ciel en cadeau délicieux, un parfum d'aubaine.

 

 

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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 22:17

 

Une salle de projection met son public dans l'ambiance

En tamisant la lumière jusqu'à l'apaisement,

Presque à s'endormir sur une attente jusqu'à cet instant

Où le film tant attendu enfin commence.

 

Dans bien des aspects, de bien des façons,

La vie a continué jusque-là son bonhomme de chemin

Pour rencontrer sans aucun doute le fil de son destin

Comme si de rien n'était, un cheminement très long.

 

Une nette impression de déjà vu prédomine,

Un déroulement qui très vite intrigue une silhouette curieuse

Qui se retourne pour voir les réactions souvent moqueuses

D'âmes éparses plongées dans des délires qui culminent.

 

Ses blancs sourcils se froncent, elle cogite longuement

Sur quelques scènes personnelles qui n'ont rien d'inédites,

Toute une chronologie dans sa tête par avance se récite

Jusqu'à cette conclusion qui la trouble énormément.

 

Tout son être tremble de comprendre les multiples signes

Que l'écran animé lui renvoie en pleine figure,

Son analyse la conforte sur son ancienne allure

D'autrefois qui ne semble plus connectée, hors ligne.

 

Abonné absent pour le commun des mortels,

Un fantôme voit peu à peu son corps disparaître

De son champ de vision pris depuis longtemps en traître,

Par un flash de lumière, il bascule vers un antre intemporel.

 

 

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 22:41

 

Une main s'agite dans un gant de velours, et même plus,

Un avant bras se sent habité d'une vie surprenante,

Enrobé d'habitudes et de gestes qui se réinventent

Au fil de mots qui prennent le pouvoir, en répliques cactus.

 

Les échanges fusent et piquent souvent à demi-mots,

Sortis de lèvres inaudibles, presque muettes,

Une bouche de ventriloque qui n'est pas à la fête

Quand une marionnette prend vie, sait rendre dingo.

 

Les faces sont doubles, et les langages bilingues

Donnent une vive répartie, à brûle-pourpoint,

Par réponses qui vont et viennent souvent de loin

Pour vite retomber dans le public en version foldingue.

 

Ces présences improbables provoquent l'hilarité

D'adeptes captivés par un divertissement inédit,

Une drôle tête de clown, aussi bien un zombie

Apportent avec bonheur cet subtil piment de nouveauté. 

 

Avoir le dernier mot devient une habitude virale

Pour ce comparse qui aime prendre le pouvoir,

Son maître de scène avec qui il aime s'asseoir 

N'a qu'a bien se tenir, sa prise de risque est maximale.

 

Mais la complicité reprend le dessus au final,

Des instants de tendresse émergent même, surprennent

Quand ces moments sont inattendus et nous promènent

Dans un tendre imaginaire par un coup de baguette magistral.

 

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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