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21 décembre 2019 6 21 /12 /décembre /2019 23:10

 

 

Un vampire épris regarde sa belle dormir,

Sans oser la réveiller lui pose un baiser sur le front,

Ses sentiments sont sincères, son amour est si profond

Qu'il le fait fondre d'un intense plaisir.

 

Des tendres pensées l'accompagnent sans fin,

Et quand l'éloignement lui pèse, le rend fou,

Ses ailes de chauve-souris le sauvent de son courroux

Pour quelques instants à partager avec son ange gardien.

 

Un léger souffle de désir signale sa présence discrète

Quand une caresse soulève ses boucles de cheveux,

Pleine de grâce, une silhouette se retourne, fait un envieux

Frappé au coeur par un sourire ravageur, un signe qu'il interprète.

 

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14 décembre 2019 6 14 /12 /décembre /2019 10:06

 

A l'instant, le souffle de l'inspiration se languit,

Fait s'envoler bien haut une liasse de feuilles

Qui tardent à s'ordonner sur le seuil

D'histoires capricieuses aux dialogues intervertis.

 

Intuitive, l'écriture fait des siennes et va chercher

Bien loin ce vent de folie qui souvent la décoiffe,

Parfois, les pensées s'assèchent, aussi s'assoiffent

A trop vouloir en faire pour mieux se libérer.

 

Une plume chatouilleuse inonde et surprend

Par le flot d'une encre qui ne s'arrête pas, 

Le style enfin délié a gagné l'âpre combat

De la page blanche, l'espère pour longtemps.

 

Les mots glissent, souvent hors contrôles

D'un écrivain inquiet qui ne maîtrise plus

Les frasques de dialogues corrompus.

Au final, les scènes farfelues ont le beau rôle.

 

Les lettres sont joueuses, l'alphabet tique

A trouver du désordre, mais par chance

Continue sur une autre paire de manche

Pour bifurquer vers un but plus logique.

 

Le fluide agit, va chercher des idées nouvelles,

Là où la magie opère, au fin fond

D'un dédale qui se croyait moribond,

Ressuscité par des fibres intemporelles.

 

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 23:04

 

Souvent, il parcourt les ondes, sinon dire toujours,

Sans le voir, sa présence ne fait aucun doute,

Et sans lui, on peut vraiment se perdre en route

Si des précautions ne sont pas prises, en ultime recours.

 

C'est un animal de compagnie bien utile, parfois capricieux

Quand il n'a pas le look branché, en recherche de style,

Ses absences sont remarquées, mais tape dans le mille

Quand les appels à l'aide se font grincheux.

 

Le wi-fi se la joue solitaire, en toute simplicité,

Fait la pluie et le beau temps, sait se rendre indispensable,

Mais surtout sans jouer trop longtemps aux misérables,

C'est ​avant tout un combat pour la technicité.

 

Sa présence est non-stop, sans pose déjeuner

Ni prendre le temps de souffler, non plus de décevoir,

Il lui est pourtant arrivé de se faire avoir

Par une panne électrique qu'il n'a pas souhaitée.

 

Cette situation le déboussole et laisse vite en plan

Des utilisateurs perdus qui piaffent d'impatience

A essayer par tous les moyens de tenter encore leur chance

Malgré une absence d'un réseau plus qu'ennuyant.

 

Ses convictions aussi vacillent au dernier signal qui rend l'âme,

Quand les petites coupures ne rapportent plus d'argent, alors

Qu'un fidèle compagnon de tous les jours s'endort

Pour disparaître ainsi en éteignant sa flamme.

 

La souris, sa meilleure amie, par ses appels en débit lent,

Fait apparaître des messages cryptés en écran total,

Un risque maximum qui ne lui est point égal

Et lui permet sans peine de rejoindre le firmament.


 

 

 

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1 décembre 2019 7 01 /12 /décembre /2019 12:05

 

Un arbre généalogique met les pieds dans le plat,

S'enracine bien vite de plus en plus profond,

Jamais cependant son allure ne se confond

Avec celle d'une forêt pleine d'aléas.

 

Ses prises tenaces sont sûres, sans rappel,

Ne versent pas dans une simple escalade,

Ses histoires se racontent sans filtre et sans salade,

A ce propos, les statistiques nationales sont formelles.

 

Pourtant, des branches se coupent du tronc commun,

Perdues, parfois aussi se plantent ailleurs

Pour recommencer quelque chose de meilleur

Et avancer selon un schéma qui se veut opportun.

 

A la marge, des lignes d'erreurs font se tromper

Des générations entières frappées d'amnésie,

Des chemins égarés qui n'ont pas réellement compris

L'importance capitale d'éviter les bourbiers.

 

Des éclaircies surprises font éclore des bourgeons

Et mûrir allègrement quelques idées nouvelles

Pour essayer de trouver calmement à la pelle

Des indices sur des noms illisibles éclairés au néon.

 

Les chemins empruntés, sinueux, sont autant de vies

Qui font souvent de nous des entités uniques,

Passées au crible, les banques de données génétiques

S'estampillent dans des passeports pour l'infini.

 

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27 novembre 2019 3 27 /11 /novembre /2019 11:50

 

A tâtons, pas à pas, en retour de débauche,

Un vampire regagne sa tanière dans le vague,

Peut-être a-t-il trop bu, raconté trop de blagues ?

Au cours de sa nuit, mais quelque chose cloche.

 

Ses bras ne sont pas vides, il porte un fardeau

Qui se tortille, qu'il découvre à l'instant,

Son cerveau n'a rien capté durant tout ce temps

A marcher d'une traite avec ce tendre cadeau.

 

Qu'avait-il en tête à ce moment précis ?

Lors de cette rencontre inédite, plus qu'improbable,

Entre un être d'enfer très reconnaissable

Et un elfe éblouissant en plein répit.

 

Certainement, par manque de lucidité

Ou un reste d'humanité qui l'a figé sur place,

Qui l'a fait s'occuper, bien moins pugnace,

D'une blessure intérieure entrouverte par son invité.

 

A présent, la mémoire lui revient, le combat était âpre

Entre une bande carnivore et un ange tombé du ciel,

Magie blanche contre pure force alimentée du fiel

De regards haineux, portés sur le pugilat.

 

Une bataille sans faim lui a fait prendre le dessus

Sur les assaillants, laissant une silhouette à terre,

Déboussolée, une aile cassée, bien solitaire,

Son sourire l'a emporté dans un paradis qu'il croyait perdu

 

 

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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 23:42

 

Hyperactif, un vampire a mille idées en tête

Qui trottent, trottent jusqu'à exploser vraiment,

Les vibrations émises libèrent un tourment 

Prêt à diffuser des images devenues obsolètes.

 

Son cerveau encombré fume, perd le contrôle face

A cette invasion inédite autant que multicolore,

Le lointain passé bien vite resurgit, moins hardcore

Que son triste présent toujours porté sur le vorace.

 

Une ombre furtive lui parle dans la nuit en secret,

Lui dévoile des parties oubliées de sa vie intime,

Des bribes de sentiments loin des scènes de crimes

 Exposées en version longue, en interview instantanées.

 

Une âme cruelle, impuissante, devient la prisonnière

D'anciens masques aux faciès plus humains,

Souvent bardés de joies et de sourires sybillins

Accompagnés d'une vie riche à la fibre printanière.

 

Ainsi, des souvenirs le rongent, un mal pour un bien,

Peut-être, un remède magique au pouvoir de résorber

Une situation de crise, un renversement inespéré

Pour alimenter son espoir dicté par un choix cornélien.

 

Pourtant, son cauchemar le happe, encore plus brutal

Même en fin de transe, le son d'une viole de gambe

Le fait émerger de son hypnose, son corps flambe

A quelques pas de l'immense beauté du Taj Mahal.

 

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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 11:34

 

Une marche de manchots empereur s'étire sur la banquise,

Comme à son habitude, par intervalle et appel de masse,

Un embouteillage de fou loin de viser de luxueux palaces,

Plutôt quelques comptoirs promis à des fringales exquises.

 

Se reposer sur des bancs de poissons, à défaut de s'étendre,

Les font se rassasier le gosier, participer à un festin de Roi,

Même si à leur retour de mer, la glace ne fait plus le poids

Face à leur trop plein d'énergie, et les fait redescendre.

 

Le froid est là, aussi rappelle les conditions souvent extrêmes

De ces endroits très isolés où la vie se montre, parfois fuit,

Invente des pages nouvelles d'un album où des inuits

Chassent au terme d'une histoire naturelle, un brin bohème.

 

Les familles se forment becs et ongles, autant que les groupes

Qui défendent leur territoire en se serrant les coudes,

Cette force de caractère crée des liens qui au final se soudent,

Plumage contre plumage, pour réchauffer la troupe.

 

Ne jamais s'arrêter de bouger les fait entrer dans une ronde,

Tragi-comique à souhait, faîte de scènes qui se succèdent,

Pleines d'imprévus, quelquefois des appels à l'aide

Se font entendre, surtout quand le blizzard gronde.

 

Bien sûr rien n'est parfait, la curiosité est un vilain défaut

Qui fait s'évader un membre en quête d'aventures,

Plus solitaire que la normale, lancé à fond, il carbure

Au super, sort des rangs sans peur, loin s'en faut.

 

 

 

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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 21:57

 

Un rêve se déplace et va frapper au hasard

Une âme en ébullition qui se tourmente,

A l'idée de s'abandonner à une pente glissante

Balayée par le vent froid d'un blizzard.

 

L'accroche est difficile, d'autant qu'une étroite ouverture

Fait des siennes, ne facilite en rien les choses,

Une barrière s'installe presque morose

Sans accès direct, bloquée, tire à soi la couverture.

 

L'insistance paye entre deux allusions explosives,

Une image anodine se fraie un chemin, s'insinue,

Même maladroite et teintée de flou continue

Son bonhomme de chemin en récidive.

 

La séduction opère, répand ses fluides gourmands

Sur des zones, cibles de conflits chroniques,

Parfois parsemées de volcans cycloniques

Déclarés par coups de foudre intermittents.

 

Des scènes prennent leur place dans un décor

Qui a tout du réel, chaotique et tellement vrai,

Se débattre dans l'action devient une dure réalité,

En perdition dans les dédales d'un temple d'Angkor.

 

Le rêve tranquille vire au cauchemar, en pleine jungle,

Fait filer chacune des secondes comme des heures,

La gorge s'assèche, le teint perd de sa couleur

Quand le réveil matinal sonne au top jingle.

 

 

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10 novembre 2019 7 10 /11 /novembre /2019 12:53

 

Dans une salle de cinéma, un vampire ronge son frein,

Il n'a rien compris au film projeté à ses yeux,

Les images l'ont transpercé sans le rendre furieux,

Mais au final est resté plus que sur sa faim.

 

Pourtant, un trouble l'envahit sur cette histoire à dormir debout,

Cet amour sincère, languissant, qui pourrait prendre aux tripes,

Durant toute une longue vie pour aussi bien que ripe

Vers toute autre chose, des sentiments à rendre fou.

 

Pour mieux comprendre, son âme curieuse reste

Dans l'obscurité, attend la prochaine séance,

Revoir ce film sera pour lui une nouvelle chance

De capter les messages sans tourner sa veste.

 

La salle se remplit, une silhouette s'assoit, très proche,

Pendant que l'écran vivant invite la publicité,

L'odeur de victuailles autour le rend plutôt inquiet

Sur ses réactions rapides qui quelquefois ricochent.

 

L'envie de manger le prend, les cous surtout

A croquer, frêles et sanguins, savoureux à souhait,

Mais ses pensées à l'instant sont stoppées

Par le début du film, un départ plus que doux.

 

Incontrôlées, de chaudes larmes coulent sur ses joues,

Le regard de ses voisins humains lui ressemblent,

Un trop-plein d'émotions, ses jambes lui en tremblent

Quand une main vient se poser sur la sienne, un brin câlinou.

 

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9 novembre 2019 6 09 /11 /novembre /2019 09:43

 

Ce régime strict fait presque vaciller la santé

De cet esthète concentré hyper fou de sport,

Sa vie, il la vit bien souvent dans un décor

Où la priorité souvent n'est pas de s'alimenter.

 

Mais les sucres lents sont sa tasse de thé,

La booste pour donner le meilleur d'elle-même

Dans une discipline exposée en théorème

Par lequel il lui arrive quelquefois d'exceller.

 

La gymnastique rythmique l'a prise toute petite,

Au fil de longs étirements, de sauts de carpe,

Bouche bée, elle porte si bien l'écharpe

Sur un podium prestigieux dévolu à l'élite.

 

Médaille dorée, pas trop en chocolat,

Autour d'un cou qui se pavane,

Les honneurs lui reviennent, pas en panne

Pour savourer enfin des pâtes au soja.

 

Les "Carpates", sa région natale est à l'honneur,

Imprégnée d'une étrange atmosphère vampirique,

N'y cherchez surtout pas la moindre logique,

Elle n'a pas le temps de connaître la peur.

 

Les intervalles sont terribles, pleines de boulimie,

Pâtes sur pâtes, les plats copieux font saliver

Les babines de cette gourmande invétérée,

Dont la vie la promène au gré des alchimies.

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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