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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 10:27

 

Comprendre qu'il est temps pour lui de se reprendre,

En finir avec cette paresse ambiante, ces repas au lit,

Ces boîtes de conserves jetées par la fenêtre, un défi

A son intelligence qui finirait par se méprendre.

 

Tellement débrouillard est son chien, que pallier le refus

Des commerçants de continuer à alimenter cette farce ridicule,

N'est guère un problème pour lui, trouver des oeufs ou des fécules,

Des pommes aussi est un jeu d'enfant, personne n'est confus.

 

La disparition d'un tel ami devient un drame, une absence cruelle

Qui le fait se lever et courir au village, à demander partout,

Promettant de changer, et le plus important bien sûr surtout

Ses retrouvailles espérées sans retour de manivelles.

 

Le duo se reforme et même un trio avec Agathe,

Avec qui, tendrement, le parfait amour il file,

Au lieu de travailler de nouveau, ne se fait pas de bile

En s'adonnant aux joies du billard et de la pêche avec hâte.

 

Sa fiancée pourtant songe à un mariage de rêve, surtout bien plus

Depuis qu'elle sait la richesse d'Alexandre, propriétaire terrien,

Des hectares à la pelle, pour la belle ce n'est pas rien,

Les préparatifs s'annoncent pour cette union bienvenue.

 

Le moment crucial survient, devant l'autel, un seul mot à dire,

Mais le futur marié est ailleurs, distrait cherche le chien,

Un claquement de doigts le fait revenir, en un instant, de loin,

Finalement ce sera non, la liberté n'a pas de prix, facile à prédire.

 

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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 11:48

 

Dormir, un maître mot pour Alexandre maintenant seul,

Quand le lit irrésistiblement l'appelle de toute sa douceur,

Depuis le temps qu'il en rêvait, il en voit maintenant la couleur

Et s'y presse bien plus que sur un champ parsemé d'éteule.

 

Pourtant la priorité est toute autre, mettre dehors les animaux,

Oies, canards, lapins, vaches libérés dans la ferme,

Et enfin comme pour lui mettre ainsi un terme

A une frustration pesante qu'il souhaite au plus tôt.

 

Trois jours déjà qu'il vit dans un rêve où la paix domine,

Loin des préoccupations d'un monde guidé par le rendement,

Ses amis pourtant s'inquiètent de ne plus le voir, évidemment

Se rendent à son chevet pour juger de sa mine.

 

Alexandre les renvoie dans leurs buts sans ménagement,

Son retard de sommeil est immense, et le leur fait comprendre,

En sortant le fusil, n'hésitera pas à faire entendre

Sa prise de décision sur plusieurs mois d'isolement.

 

Trois mois ont passé, et pour seul compagnon un chien,

"Le chien" qui va tous les jours quêter la même pitance

D'un fainéant, par panier interposé au rythme d'une cadence

Journalière et bien rodée, les commérages vont bon train. 

 

Agathe se prend de sympathie pour cet homme à distance,

Une poire pour la soif, un geste pour attirer son attention,

Pendant que les autres paysans sont touchés par cette contagion

Qui se répand jusqu'aux écoliers, en connivence.

 

Un amour naissant se tisse à travers la porte d'une chambre,

Un échange de photos, des mots qui percent les coeurs,

Juste après, un bruyant orchestre commence avec ardeur

Et tente de faire craquer sa résistance pour lui faire comprendre.

 

 

 

 

 

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 11:40

 

 

Un silence inhabituel devient assourdissant, bien vite pèse

Sur des consciences qui avaient depuis longtemps oublié

Combien le bruit guide le déroulement de nos journées

Au rythme de repas copieux quelquefois balèzes.

 

Un virus aura suffit pour tomber dans cette carence,

Cet état d'isolement, ce repli sur soi-même,

A regarder les autres bizarrement, à l'extrême,

Pour ne surtout pas les toucher, par chance.

 

Un confinement qui peut rendre fou certains,

Quand les habitudes sont mises au placard,

Et les gestes simples, même pour les plus débrouillards,

Des exercices qui au final décuplent la faim.

 

Les pays sont à l'arrêt, mais comment faire autrement

Contre un ennemi invisible qui se transmet, se propage,

Si seulement, identifié, son nom était "la rage"

Un vaccin pourrait nous soigner efficacement.

 

Il n'y a pas d'autre choix que de courber le dos,

D'attendre patiemment que la menace passe,

Pour l'instant une partie de l'humanité trépasse

Quand le Covid-19, meurtrier, nous regarde de haut.

 

Des huis-clos s'organisent, loin de la vie d'antan,

Les contacts de balcons à balcons prennent le relais,

Une distance est requise, un passage bien obligé

Vers un futur meilleur que l'on souhaite éminemment.

 

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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 11:29

 

Une phrase aura suffit pour marquer de son empreinte

Le scénario d'un film, le partage d'une histoire ou d'un instant,

Le furtif déroulé d'un sacré talisman

Pour que jamais la vie ne s'écrive en demi-teinte. 

 

Vivre pleinement les moments intenses qui sont offerts

Comme des cadeaux surprises pleins de joie,

Des sourires enjôleurs qui font atteindre le toit

D'un Everest à couper le souffle, loin de l'enfer.

 

Se prendre au jeu peut faire perdre la tête

Sur un coup de poker, un lancé de dés au hasard,

Tout un piment qui va bien au-delà d'un fard

Imprégné de sentiments intérieurs en reconquête.

 

Les phrases symboles resurgissent ainsi, incontrôlées,

Quand des situations les nécessitent en fines approches,

Des mots sont lâchés à la volée, sans un soupçon de reproche

Pour ouvrir des horizons nouveaux en dosages calibrés.

 

"Je s'appelle Groot", on se demande bien pourquoi !

Quand les Gardiens de la Galaxie se mobilisent

Par un combat de tous les instants en période de crise,

Perdus à des années lumières, glacés, avec sang froid.

 

Pourtant une jeune bûche à la tête de bois redonne espoir,

Innocent comme un Pinocchio essaie de comprendre les leçons

Inculquées avec insistance, appuyer ou pas sur un bouton,

L'instant est crucial, le moment est venu d'y croire.

 

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 10:26

 

Ils m'avaient pourtant dit "deux minutes !",

Mais à l'instant n'en sont toujours pas revenus,

Quand les jours ont passé, leurs décomptes perdus

Dans des dédales sans fin lancés tous azimuts.

 

Parfois, fermant les yeux, une minute semble une heure,

Un exercice à éviter pour les petits curieux,

Qui risquent de se réveiller d'un coup plus vieux, 

Soudain envahis par un soupçon de peur.

 

Vraiment pas le temps de dire "ouf", quand précipité

Par une agitation à couper le souffle

Hors d'un lit douillet, nostalgique d'un moufle

Protecteur, dont il faut vite se séparer. 

 

Le pendule cherche mais ne trouve pas

Sa source d'inspiration flottant dans l'air,

Une musique tourne la page, va de concert

Avec une déprime qui emboîte le pas.

 

Le tourment fait fonctionner des méninges

Qui essaient de se connecter à des solutions,

Des idées nouvelles inventant des fusions

Avec des lieux imaginaires qui se singent.

 

La pendule toujours avance, sa fibre est éternelle

Quand des regards s'y posent et la dévisage,

Un rythme lent, le fil d'un temps en égrenage

De secondes, un secret de Polichinelle.

 

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2 mars 2020 1 02 /03 /mars /2020 06:26

 

Un feu de paille, presque anodin, s'insinue,

Met le feu aux poudres d'un imposant chapeau,

Par un jeu d'étincelles attise le flambeau

Comme une ultime offrande portée aux nues.

 

C'est le point de départ d'un défilé qui s'ouvre aux invités

Venus de très loin contempler la grandeur de ces apparats.

Classé sous le signe d'une splendeur dix-huit carats, 

Il respecte à la lettre des codes classifiés.

 

Un "haut de forme" prend la mesure de l'événement

Et va faire la fête en habit de gala,

Un noeud papillon complète le tableau pour des médias

Postés autour de la scène, la moindre prise est un diamant.

 

Un "chapeau melon", discret, ne prend pas la grosse tête,

Préfère de loin passer inaperçu, sobre à l'extrême,

C'est son côté agent secret que tout le monde aime,

Des bottes de cuir l'accompagnent, un miroir aux alouettes.

 

Une "casquette" au style ancien se la joue Poulbot

En recouvrant la tête presque jusqu'à la nuque,

Certainement ne vient pas des îles Moluques

Mais plutôt de Montmartre, Gavroche est au boulot.

 

De Paname à "Panama", c'est un pas de géant

Qu'un "couvre-chef" n'hésite à parcourir, repousse

Les avances de ce "canotier" qui se la coule douce

Au fil de l'eau, sur une barque, nonchalant.

 

La mode prend le pouvoir, lance ses pièges à images

Sur un "béret" qui glisse sur un côté de tête,

Pendant qu'un "bonnet" devient tendance, manifeste

Ses formes colorées, ondulantes et sauvages.

 

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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 13:54

 

Une marmite bout à l'insu du monde réel,

Cachée d'une animation débordante

Qui n'accepte pas la progression lente

D'une ébullition intemporelle.

 

Des grenouilles n'ont que faire de ces bulles,

Tout comme ces poissons qui pourtant sont branchés,

Les homards respirent, leurs pinces attachées

Sous le regard protecteur de féroces pitbulls.

 

Un tremblement de terre fait bientôt déborder

Les coins brûlants de ce nid à cuire,

Les ingrédients dansent jusqu'à faire reluire

Le centre du bouillon savamment revisité.

 

Les rondelles de carottes font la course

Pendant que les longs poireaux friment,

En coiffures d'apparat, leur saveur s'exprime

Intensément, sous le signe de la Grande Ourse.

 

Les pommes de terre sont restées en robes de chambre,

Paresseuses, elles prennent le temps qu'il faut

Pour mijoter à leur rythme avec un réel brio

Dans un savoureux mélange hétéroclite, ça change !

 

Un délicieux fumet embaume la cuisine,

Donne faim au plus fin des gourmets,

Mais même pour des chats qui seraient affamés

Ce réel festin est à déguster en doux millésime.

 

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22 février 2020 6 22 /02 /février /2020 11:35

 

Il n'aurait jamais dû mettre les pieds dans le plat,

Ce vampire peu habitué à marcher à pinces,

Un torrent de boue l'a surpris, mince !

Et immobilisé dans un triste état.

 

Couper à travers champs n'était pas une bonne idée,

Mais on ne se refait pas, en être supérieur

Il aurait pourtant espéré un avenir meilleur

Peut-être était-ce trop demander.

 

Maintenant à ce jeu il perd pied,

Au propre comme au figuré, sans rire,

Son corps s'enfonce, une situation pire

Que le pire des cauchemars imaginés.

 

Un corbeau se moque, au visage lui broie du noir

En le couvrant de toute son envergure,

Aussi de sa réputation de mauvaise augure

Qui le fait se replier dans un cauchemar.

 

Le problème s'intensifie au lever du soleil

Par un élan d'été inondé de chaleur,

La terre se durcit et fait prendre peur

A cet être sanguinaire à nul autre pareil.

 

Toute sa force ne suffit pas, le piège se referme

Et brise son âme, enchaîne aussi sa liberté

Pour le brûler en plein coeur, happé

Par le tourbillon d'une histoire arrivée son terme.

 

 

 

 

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 23:46

 

La pluie vient de s'abattre, mais ne faiblit pas

Sur ce coin de terre qui n'a rien demandé,

Aucune danse tribale ne pourra arrêter

Le climat de n'en faire qu'à sa tête en tous les cas.

 

Forcément l'eau monte, ne se limite à aucun niveau,

Les chemins sont engloutis au rythme des crues,

Suivent des traces anciennes parfois farfelues

Bercées dans des lits de rivières au parfum écolo.

 

Une tornade s'en mêle, apporte sa lourde turbulence,

Emporte sans distinction tout ce qui peut voler,

Au meilleur des cas, l'air fait seulement se déplacer

Quelques masses compactes marqués de providence.

 

Le sommeil laisse place à une brûlante résurrection

Pour ce volcan sulfureux qui se dévoile par surprise,

Autour de lui c'est bien le feu d'une situation de crise

Qui s'installe dans un magma en ébullition.

 

La terre tremble, la magnitude au final détermine

Le dégâts causés à un environnement de béton,

Les fissures brisent des routes sans aucune solution

Immédiate, la colère impuissante fulmine.

 

Le cinquième élément permet de croire au miracle

D'une douce vie quelquefois parsemée d'embûches,

Boire de l'eau pure, écouter les abeilles d'une ruche

Nous piquer au jeu de l'amour, une promesse sans tacle.

 

 

 

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 12:12

 

Une poudre volatile se répand et flirte avec l'inconnu,

Glisse progressivement jusqu'à cet endroit sombre

D'où ne sort qu'un soupir qui maintenant comble

Un vide où les étincelles restent méconnues.

 

L'instant survient, une heure où les vampires s'activent,

Leurs mâchoires prêtes à mordre à pleines dents

Le cou de victimes aux regards innocents

Suppliant des monstres qui n'ont pas le coeur à rire. 

 

Inattendu, un tourbillon lumineux donne le change,

Provoque des grimaces bien moins féroces,

Les canines pointues perdent au final toute force

Pour se mordre les lèvres de façon étrange.

 

Le sort s'inverse complètement par une idée insensée

Qui souvent traverse les esprits rebelles,

Et si les faibles battaient les forts, comme un modèle,

Une référence à la version revisitée.

 

La peur change de camp, s'immisce impunément,

Incontrôlable et inattendue, repousse les limites du réel,

Vers des situations où s'amoncellent 

Des pistes inondées de flashes étourdissants.

 

La lumière est un appui fort qui génère

Une puissance insoupçonnée au fond de soi,

Les âmes frêles ont des amis parfois

Briseurs de chaînes, leur explosion crée un cratère.

 

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  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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