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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 21:04

 

Les yeux dans les yeux, elle connaît tout de lui,

Son passé, son présent, son futur peut-être,

Côtoie le mystère, peut ouvrir des fenêtres

Sur des champs d'horizons recouverts par la pluie.

 

Des larmes coulent, étranges de bonté

Pour un vampire inondé d'une intense émotion,

Ne peut se retenir, demande de l'affection

A sa compagne qui partage sa vie, son intimité.

 

Elle devance ses souhaits, perçoit sa douleur

De ne pouvoir vivre autrement, coincé dans cet état

De veille perpétuelle, dans l'attente d'un faux-pas,

Prisonnier de sa condition frappée par le malheur.

 

Le jour lui fait tellement envie qu'il en pleure,

A force de regarder à travers un filtre le soleil,

Au fil de sa course d'un rythme sans pareil,

Ses yeux sont humides, se cache par pudeur.

 

Sa tendre aimée le prend dans ses bras, si douce

Calme sa peine, le console en fines attitudes

Mélangées d'amour et d'attentions, un prélude

A cet espoir qu'il veut réel, tout " schuss ".

 

Son âme sereine est prête à tout, n'a peur de rien,

Ne sachant plus que faire, elle veut lui ressembler,

Dans un élan du coeur, le supplie de la transformer,

Mais il la préfère humaine, trouvera un moyen.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 23:21

 

Le temps passe trop vite, un doux euphémisme,

Quand les années avancent et reculent d'autant

Le compteur d'une vie inscrite au firmament

D'un monde fou activé par mécanismes.

 

Les souvenirs se figent dans un passé récent,

Pense-t-on, tellement ils sont frais à l'esprit

Encore faut-il regarder l'emballage, surpris

De découvrir une date qui date vraiment.

 

Les instants s'apprivoisent, apprennent à parler

D'eux-mêmes et d'autres parcelles de vies

Qui s'entrechoquent, à se concurrencer, pardi !

Moments tristes et gais, en oppositions calculées.

 

Les indices concordent, recomposent ces histoires

Passées au stade de l'oubli, dans des cases oubliées,

Ressorties de tiroirs poussiéreux, refermés

Avec peine quelquefois, en douloureux grimoires.

 

Les lignes des mains s'inscrivent dans l'imminence

De traits plus ou moins longs, accordés à crédits,

S'accordent des étapes, des ruptures aussi,

En des temps à venir, en signe de délivrance.

 


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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 22:24

 

Le rhinocéros gratte son armure au dos d'un arbre,

N'y voit guère, fonce dans le tas, fait des ravages,

Corne pour qu'on le laisse passer sans dommage,

S'arrête pour brouter, évite les palabres.

 

L'hippopotame, roi du fleuve, pratique l'apnée,

En poids léger dans l'eau, inspecte les profondeurs,

Remonte quelquefois pour le plus grand malheur

De pirogues indigènes bien vite soulevées. 

 

Le phacochère débroussaille les hautes herbes

A coup de défenses, le museau terre à terre,

Charge les imprudents qui vraiment l'exaspèrent,

Embroche quelquefois sur un ton plus qu'acerbe.

 

L'autruche ne se prend pas la tête, la cache,

En conflits, elle ne veut plus rien voir,

Se pamer, elle adore, vêtue de blanc et noir,

Arbore sa parure de revue cabaret, quel panache!

 

Le suricat tient sa position debout, en alerte,

Telle une girouette, prend ses quarts, hautain,

Renifle l'air, suspicieux, le regard lointain,

Est inquiet de nature, n'accepte pas les pertes.

 

Des éclairs déchirent le ciel des grands espaces,

En écriture intense d'un récit si grandiose,

Théâtre d'une fresque réunie en symbiose

D'une variété d'espèces, colorées et vivaces.

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:00

 

Eperdu de tendresse pour une belle humaine,

Son désir le plus fou est de la rejoindre toujours,

Il cherche tous les moyens, même de jour,

Pour la protéger du danger et de la peine.

 

Il rivalise de génie, s'évade jusqu'au ciel,

Se plonge dans des réflexions, non sans rires,

Pour réaliser son rêve d'éternel vampire, 

Remplacer le soleil par une lune de miel.

 

A l'insu de son aimée, il prend tous les risques,

Fait appel à quelques amis en toute confiance,

Met de son côté un maximum de chance

Pour réaliser son voeu parsemé de mutisme.

 

Ses potes magiciens lui font boire des potions

Savamment concoctées à partir d'insectes

Finement broyés au goût parfois sélect

D'une pâte d'amande servie en infusion.

 

Le remède marche, une souris vampire l'a testée,

Sortie au grand soleil, par très grande chaleur,

S'est élancée sereine sans la moindre peur,

Est revenue intacte comme si de rien n'était.

 

Le charme est rompu, mais bien charmant pour lui,

Il la rencontre à l'instant dans un tournis de tête,

Lui parle en amoureux, son esprit est en fête,

Fait souffler une bise de câlins éblouis.

 

Ce vampire est aux anges, redécouvre la vie

A travers des sentiers qu'il ne connaissait plus,

Enlace ses bras, aujourd'hui dévolus

A sa douce beauté parfumée de "Candy".


 

 

 


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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 23:16

 

C'est sa première fois, bien sûr il appréhende

Cet instant de doute, ce moment délicat

Où l'attaque se déclenche dans un réel tracas,

En circonstances aléatoires, sur demande.

 

Il recule au maximum ce besoin premier

De carburant humain, sa source d'énergie

Recherchée chaque jour en totale autarcie,

D'un territoire à un autre en fin limier. 

 

Le dos au mur, il se lance en bon vampire,

Sans manuel à consulter, sans aide aucune

Livré à lui-même, le regard taciturne,

Fermé sur un destin dépourvu de sourire. 

 

Plusieurs proies s'offrent à lui, sur son chemin,

Mais il trouve des excuses à chaque fois,

Trop jeune, trop vieux, trop...quoi?

Son envie diminue comme une peau de chagrin.

 

Même ses canines lui font défaut,

Elles n'arrivent pas à le pousser vers cet état

De transe carnivore transmise d'un au-delà

Qu'il ne maîtrise pas, reviens penaud.

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 17:19

 

La hyène, en tous points, ricane,

Hérisse son poil dur à force de rigoler

Attaque en bande sans être inquiétée

Avant de dévorer sans vergogne sa carne.

 

Le zèbre en est un fameux,

Gambade joyeusement dans les vertes prairies,

Sert de proie fréquemment à y perdre la vie,

Détale en vitesse, n'en est pas désireux.

 

Le léopard, agile, aime bien se cacher

Dans les arbres ombragés de type baobab,

Laisse traîner ses pattes tel un nabab

Sur ses victimes hissées tout en haut, au sommet.

 

Le chimpanzé mène une vie tranquille,

Abrité dans les feuillages, se nourrissant de fruits,

Se balance, gesticule, se dresse sur ses appuis,

En quête de temps à dépenser par mimiques inutiles.

 

Le crocodile ne sort plus de l'eau, attend

La venue très proche d'animaux assoiffés,

Crédules, très très loin des méfaits

D'une machine à happer, dévoreur éloquent.

 

La brise se lève sur ce paysage de rêve,

Où la beauté côtoie le drame,

Toujours en marge d'une trame

Bestiale, ne s'accordant aucune trêve.

 


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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 11:00

 

Un vampire repu du sang des autres, se rentre,

Suit son chemin de solitude jusqu'aux sombres portes

D'un endroit secret, calme et frais, sans escorte,

Seul, comme à son habitude, isolé dans son antre.

 

Mais il ne dort pas, ne dort plus, pense trop

A ses actes qui le caractérise, lui et les siens,

Le fait paraître souvent tel un martien

Tellement son aspect fait peur, en mode Quasimodo. 

 

Loin de sonner les cloches, il aspire à la quiétude,

Béat d'admiration sur ces grands chandeliers

Qu'il regarde avec envie, bougies allumées

Par une danse de lueurs, sans lassitude.  

 

Il s'approche des flammes presque à se brûler,

Aime se plonger dans cette chaleur si douce,

Sans jamais le faire reculer d'un pouce,

Met ses mains en arc, au-dessus, maîtrisées.

 

Son visage s'éclaire, reprend forme humaine,

Le fait revenir en arrière sur un passé oublié

Joyeux et insouciant, efface les durs traits

D'un présent éteint, serti d'une âme en peine.

 

Mais le jour sera long comme toujours,

Passé à attendre, passé à se souvenir,

Perdu dans un vague qui lui va à ravir,

En absence creuse dénuée d'amour.

 

 

 


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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 23:50

 

Un autre monde se dessine, en alternance,

Entre jour et nuit, entre lumières et sombres pensées

Traversées de visions occultes qui poussent en avancées

Secrètes et cruelles, sans laisser aucune chance.

 

Aucun choix, sauf celui du sang, de suite,

En boulimie immédiate et inéluctable,

La réflexion s'efface, même des miroirs de table

Posés ça et là, comme attendant la suite.

 

Une histoire qui se raconte sans rien voir,

A l'insu du monde vivant, mais avec lui,

Lien étroit de dépendance, en appui

De faits et gestes, sans s'émouvoir.

 

L'heure est à l'action, déclenchée par la faim

Sans fin, à cette heure précise de la nuit,

Où chacun devrait dormir, sauf lui,

Ce vampire affrontant maintenant son destin.

 

Il ne connaît pas d'autre issue, que ce trou noir

Qui l'aspire, étoilé de points scintillants,

Comme autant de cibles le guidant

Vers ces horizons dévolus le soir.

 

S'envole en recherches impromptues

Tel un fantôme, sans air d'opéra,

Telle une chauve-souris de gala,

A tire d'ailes, dans l'inconnu.





 


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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 00:20

 

Rien ne change de ce visage figé, impassible,

D'une apparence immuable, trait pour trait,

Le temps ne l'atteint pas, pas plus que la durée

D'un cadran qui n'a plus d'importance, inutile.

 

Une immortalité au rythme lent, qui s'étire

Et creuse un décalage d'avec la vie courante,

Accentue l'écart, paraît parfois pesante,

Toujours tournée vers l'humain en ligne de mire.

 

La seule contrainte apparaît en plein jour,

Et sème la panique dès que vient le moment

De se montrer en clair, tout reluisant

D'une envie refoulée vécue non sans atour.

 

L'ennui assaille ce vampire inerte,

Eloigné de la vie qu'il aurait tant souhaitée,

Perdu dans un périple tellement insensé

Qu'il se donne du temps, se maintient en alerte.

 

Mais rien ne se passe et comme à son habitude

Attend les signes forts d'une montée en puissance,

D'une rage de dents servie en émergence

De canines baveuses poussées en servitude.

 

La nuit tombe avec ses dernières illusions lucides,

Une ombre le tire dans la nuit noire,

Le fait voltiger en un vol migratoire

Bien au-delà du réel, sans intentions placides. 

 

 

 

 

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 23:00

 

Le boa s'insinue, avance en zig zag,

Serpente lentement sans aucun retard,

Barriolé comme un clown, active son radar,

S'accapare sa proie qu'il étouffe sans vague.

 

Le tigre, majestueux, sort de son marais,

Il a faim encore et encore, dévore

D'un regard furtif le buffle herbivore

Plus difficile à vaincre qu'il n'y paraît.

 

La girafe, hautaine, domine la savane,

Fait un tour d'horizon d'un air détaché,

Expose ses taches de rousseur, excédée

De se pencher pour boire, se pavane.

 

L'éléphant se trompe de chemin, penaud,

Prend la défense d'un troupeau qui est sien,

Charge à l'improviste d'un lourd pas terrien,

Et captive l'ennemi qui change de tempo.

 

La gazelle détale au moindre bruit suspect,

Même les points d'eau sont un réel supplice,

A surveiller sans cesse ces carnassiers complices,

Habiles à s'aplatir et à se faufiler. 

 

Le tonnerre gronde et la terre ruisselle

D'une eau boueuse qui efface les traces

De combats belliqueux attirant les rapaces

Toujours aussi patients, venus à tire d'ailes.   

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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