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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 19:00

 

Un nouveau jour se lève, mais une nuit pour eux,

Créatures de l'ombre sortant de leur torpeur,

D'un sommeil orchestré, à l'abri des lueurs

D'un soleil si mortel au regard sulfureux.

 

Leur jour est bien la nuit, d'un prenant clair-obscur.

D'une vision persistante tournée vers l'éternel,

Par des yeux de lynx aiguisés et cruels

Partent en chasse, sans bruit, en un murmure.

 

Chacun sa proie, en route pour épier,

Surprendre, tel une ombre, son délicieux repas,

Savourer un nectar à boire, un pugilat,

Que des crocs généreux délivrent sans tarder.

 

La vie ne compte plus, d'ailleurs elle n'est plus là

Pour contrebalancer des penchants meurtriers

Devenus bien banals et quasi coutumiers

Pour assouvir une soif étanchée dans l'effroi.

 

"Pitié" n'est plus un mot du code des vampires,

La survie éloigne la raison et impose une loi,

N'autorise plus rien, anéantit l'émoi

D'un soupçon de bonté, d'une esquisse de sourire.

 

Seul face à lui-même, isolé par la force

Se retenir ne peut de devenir féroce

Son instinct animal en lui commande tout

C'est ainsi, c'est en lui, à en devenir fou.

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 18:31

 

Pourtant si loin et si proche à la fois,

Se parler sans se voir, une drôle d'idée

Que les lignes écrites demeurent à jamais

Un lien qui nous rassemble, permet qu'on se tutoie.

 

Sur le Net comme toile, l'araignée a tissé

Au fil de tous les jours, des relations nouvelles

Que le temps accordé les voudrait éternelles,

Une chaleur suprême en toute amitié.

 

De chat en chat, se découvre au grand jour

Des points de convergence à comparer sans cesse

Discussions animées traduisant l'allégresse

d'un moment de partage où l'on revient toujours.

 

Les frontières sont bannies, l'immédiat prédomine,

Instantanée image d'un présent décalé

Qui adapte le discours en un temps décompté

A l'abri des regards que l'infini sublime.

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 17:05

 

      Un visage apparut, juvénile, féminin, d'une étrange beauté qui fascine et interroge. De longs cheveux bouclés, des traits d'ange, le contraste était saisissant avec le lugubre de sa première apparition. Nos deux compères étaient sous le charme... De longues minutes s"écoulèrent ainsi, on aurait pu entendre voler une mouche.

 

      -" Tu es la bienvenue, mais évite de montrer les crocs, s'il te plaît, j'ai eu ma part cette nuit " plaisanta l'adepte de l'ombre, dont le seul souhait immédiat était de s'allonger et de dormir.

 

      -" Hé ! Je suis chez moi quand-même, faut pas pousser ! " s'exaspéra Danny, qui ne voulait pas rester sur la touche. Même jolie, il ne souhaitait pas de compagnie dans l'immédiat, hormis celle qu'il avait choisie. L'indépendance lui allait bien.

 

      -" Merci, mais je ne reste pas, mon ami s'impatiente..." énonça l'invitée surprise, qui maintenant effectuait des gestes amples afin de dégager ses manches trop larges. Un fourreau apparut glissant d'on ne sait où, étui magique pour un sabre luisant de mille feux, entre de mains si frêles, presque enfantines. Une arme redoutable qui rendait de suite son propriétaire moins anodin, à prendre certainement très au sérieux.

 

      Danny n'était pas rassuré du tout, sur la défensive. C'était encore une de ces tueuses qui aime pourchasser, anéantir les êtres comme nous pensait-il. Déjà, ses crocs poussaient, laissaient entrevoir un rictus moins sympathique.

 

      Alastor, aérien, était en quête d'un endroit pour dormir et ainsi évacuer le stress de toute une journée. Plus rien d'autre n'avait d'importance pour lui...

 

      Le sabre virevoltait d'une main à l'autre, en équilibre permanent, comme la danse du même nom. La jeune fille s'avança encore, lentement, sûrement. Danny n'attendit pas pour saisir un de ses bras qui prenait sa direction par une initiative instinctive d'un habitué des joutes de survie. Mais une audace irréfléchie peut réserver des surprises quelquefois...

 

      De la poigne, elle en avait et le fit savoir d'un geste leste qui déséquilibra son puissant adversaire. De tout son poids porté vers elle, son tackle glissé laissa le loup-garou, balayé, ventre à terre. Bloqué au sol, Danny rouvrit les yeux après un long moment d'absence.....

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 18:21

 

      La voix était claire, traversait l'ombre d'un trait comme une lame aiguisée, tranchante, impitoyable de netteté. Un froid glacial s'ensuivit, un souffle de bise qui appelle à une réponse nuancée sous peine de clash. Pas facile pour un loup-garou de se contenir, d'accepter une rivalité sur son territoire. Mais pour l'instant il était en phase d'observation tant que l'intrus n'était pas identifié. Impulsif mais pas fou l'animal !

 

     Une silhouette maintenant prenait forme, humaine à priori, en position contemplative. Sorte de statue aux reflets épars recouverte d'un apparat de circonstance, justifiant son oubli, sa mise à l'écart du moment. Bien loin d'une agitation qu'elle semblait fuir.

 

      - " Des fleurs chez moi, tu te rends compte Alastor et maintenant ce fantôme qui veut me donner des leçons ! " lâcha Danny qui avait du mal à maitriser ses émotions.

      - " Tu peux me parler directement tu sais, j' ai un cerveau ! C'est certainement un évènement, quelqu'un chez toi, pas de doute. Changer ses habitudes de rustre n'est pas si simple... " déclara l'ombre à la recherche d'un dialogue, même de sourds.

 

      Danny, en perdition totale, détestait être dans l'inconnu. Alastor, lui, en retrait, était distant, peu concerné semble-t-il par cette vision des choses. Plutôt préoccupé par son repos personnel et la relaxation de tout son être, il s'efforcait de résorber, ça et là, quelques blessures profondes.

 

      La masse corporelle avançait maintenant, venait vers la lumière à la rencontre de ses hôtes. Une épaisse capuche laissait planer le mystère, qu'un long manteau noir alimentait allègrement. Tête baissée, sa posture montrait à peine les formes de cette entité attirée par l'obscur et sa dose d'invisibilité.

 

      Le voile tomba à l'improviste, sous deux regards demandeurs, intrigués, mais pas inquiets. A l'image d'un Alastor désinvolte qui regardait à peine, tellement un vampire sait reconnaitre et identifier par son seul odorat.

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 00:54

Ils ont une sacrée force ces loups-garous !

Et vous porteraient à bout de bras sans s'en rendre compte. Pourtant, ce n'était qu'une nuit quart de lune, une nuit de plus qui s'évapore au contact du jour. D'un jour au lever serein à la force tranquille, imbattable je dirais même, surtout pour un vampire.

 

Trimbalé, inconscient du danger et sans réaction aucune, toute aide extérieure était la bienvenue pour un être de la nuit, à cette heure du jour où la menace est à son comble. Une vie ce jour-là était sauvée.

 

"Vitesse et rase motte" est un savant mélange très efficace mis à profit par Danny pour préserver son ami promis à une mort certaine.

 

L'abri était proche, empli de pénombre, un refuge de gens incertains isolés dans leurs penchants maladifs. Cette poche de sérénité était bien loin des tourments étalés. Un hâvre de paix dégoté par un loup-garou fureteur en quête d'une certaine sérénité, en balance continuelle avec une agitation de tous les instants.

Aménagé, l'endroit était propre, presque accueillant. Danny ne disait mot, il reprenait son souffle après cette course contre la montre qu'il avait orchestré de main de maître.

 

"Merci " lâcha simplement le vampire reconnaissant.


Le teint livide lui collait à la peau et son regard impassible ne laissait rien transparaître. Mais il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à la vue d'un vase de fleurs fraîchement cueillies placé dans un coin de la pièce. Danny hocha légèrement la tête, mais s'agita rapidement en suivant le regard de son proche voisin. Les fleurs, il n'a jamais aimé ça, une allergie chronique. Alors, en avoir chez lui...

Il s'avança et d'un geste brusque balança le tout dans la pénombre, loin, hors de sa vue.

 

" Et c'est comme ça qu'on est remercié ! " s'insinua une voix au doux trémolo.

 

Alastor, déjà, s'amusait de la situation. Il avait un temps d'avance et dégustait du regard chaque geste et parole.

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 23:10

 

Cheveux au vent, la houle dans le dos,

Des femmes Pirates s'éloignent vers le large.

Souffle de liberté d'un air qui prend en charge

Un équipage embarqué brisant un embargo.

 

La hargne est présente et les pensées soucieuses

Pour ces rêves brisés enfouis à jamais

Au fond de ces âmes qui pourraient se damner

Dans la chair et le sang à répandre, malheureuses.

 

Chacune à son poste, les regards dans le vague

Posés vers l'horizon, à l'infini lointain

Que les flots grandissants, rugissants, incertains

Menacent d'effacer d'un tracé épilogue.

 

Mais des pages à écrire, nombreuses et tourmentées

Des mémoires à tracer au fil tranchant des lames

Affronter des moments avant que ne réclame

Leur destin évasif en lumières éclairées.

 

Torches aux poings, précieux signal à lire,

En plein brouillard, mille points qui scintillent

Evitant à tout prix les rocs sans que vacille

La chance de passer à travers les récifs.

 

Le mauvais cap passé en soulage plus d'une

Les plus dures ont aussi coulés des sueurs froides

Le long de tatouages s'insinuant, cocasses

Rivalisant de charmes aux splendeurs des lagunes.

 

 

 

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 21:40

 

Douce vision à portée de chariot, là, tout devant,

Un espace épargné, à l'instant qui s'annonce

Au moment où chacun, résigné, se renonce

A chercher le chemin, en vain, le coeur battant.

 

Premier de file, pour une fois, un soupir

De soulagement que traduit la mine réjouie

S'avance avec entrain, le teint épanoui

Pensant dès maintenant avoir évité le pire.

 

Vide, la caisse vous tend ainsi les bras,

Invite à déposer les articles en cadence,

Défaire d'un côté, tout rassembler en tas

Envahir le tapis d'une énergie intense.

 

Activation roulante si rapide cependant

N'attend pas que finisse la mise en évidence

De produits très épars s'étalant lentement

Attirés vers le haut avant que ne commencent...

 

Les bip en séries retentissent ardemment

L'allure est soutenue, sous le regard inquiet

D'un client en retard et qui doit déposer

Le reste de ses courses avec empressement.

 

La caissière s'active, accomplit son devoir,

Jongler avec les sacs est aussi tout un art

Pour répartir ainsi le très frais, sans pouvoir

Stopper une avancée qui vous laisse bien à part. 

 

La fin de ce supplice est un soulagement

Que les sacs en chariot attestent de visu

De payer à l'instant par carte reconnue

Le ticket acquitté détaillé par montants.

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 18:47

 

Tapis dans l'ombre, attend très patiemment,

Prêt à mordre, goûter à ce fameux nectar

D'une veine jugulaire qui s'annonce sans retard,

A portée de canines, s'avance lentement.

 

Le teint blafard, on en oublie presque

Que le sang fait partie de sa vie ténébreuse,

Il le respire, le hume, délectation farceuse

D'une moitié d'humain en quête de burlesque.


Faire le clown, il aime bien aussi.

Son humeur le guide à travers un périple

De nocturnes virées qui reviennent par cycles,

Toujours prêt, à l'affût pour s'esquiver ainsi.


Le besoin est pourtant très vivace en lui-même,

Croquer à pleines dents en intention suprême,

La victime, il attend avec empressement,

Boire à sa santé, s'accorder du bon sang.


Vampire il est, aucun choix pour les armes,

Mâchoire en avant, il choisit et s'invite

Au festin désigné, en silence, sans vacarme.

Un ange apparaît en zone interdite.

 

Mal à l'aise, son grand tort est de trop réfléchir,

Ebloui par tant de pureté, son attaque déchante,

Tente un dernier assaut sur sa proie alléchante.

En vain, l'éclat le fait s'enfuir. 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 23:10

 

      On croit rêver, mais non c'est bien la réalité des choses. L' EDF fait toujours parler d'elle, mais jamais comme il le faudrait. On pourrait aisément la comparer à Attila, après son passage c'est surtout le désert. Il est bien temps maintenant de rechercher la vérité ! A la vérité, si j'ose dire, tout le monde s'en fiche, il n' y a que les joueurs pour s'en inquiéter et essayer de sauver la face, sauver ce qui peut l'être pensent-ils. Mais là encore ils se trompent, la quête d'un rachat illusoire, d'un pardon qui ne touche plus personne, les poussent à se justifier, cependant et heureusement pas tous car on y passerait l'été.

 

      Les supporters sont en droit de se poser des questions sur les motivations de ces joueurs qui se permettent de tels comportements. Anti-sportifs? En tous les cas peu dignes de joueurs professionnels qui durant cette compétition défendent si mal les couleurs de leur Nation. La seule vérité est celle du terrain, celle du résultat et de la manière. Si au moins l'on avait perdu avec panache....

 

      Le jeu à la Française est devenu une douce illusion, le souvenir d'un autre temps, celui d'une équipe complémentaire et soudée qui forçait l'admiration. Aujourd'hui, c'est du chacun pour soi à de rares exceptions près. Une équipe de mercenaires isolés qui font leurs shows individuels au détriment de la cohésion de l'équipe. Une somme de talents inefficaces car sans harmonie ou alors trop prévisibles et incapables d'aucune imagination (un comble pour des Français). Ils en oublient de jouer pour la France, occultant bien vite qu'ils avaient tout un Pays derrière eux.

 

        La vérité que l'on voulait nous faire passer, c'est que les joueurs français évoluant dans les championnats étrangers étaient les meilleurs à leurs postes. C'est raté. On compose encore une équipe sur des noms et non sur la forme physique du moment des joueurs pressentis. Pourtant, ce détail a une importance capitale. Comment aller de l'avant sinon, sans aucune énergie.

 

      Ne pouvons-nous pas revenir à une ossature de joueurs évoluant dans notre championnat de France (celle du Champion, comme de par le passé...), les automatismes viendraient aisément. Mais je rêve, certainement y a-t-il trop d'intérêts en jeu.

 

       Mon language est dur peut-être, mais il est à la hauteur de la déception car j'ai voulu y croire moi aussi même au lendemain du match nul avec l'Uruguay où j'avais cru percevoir un soupçon d'envie et de générosité. Et je me disais qu'être dans la peau d'un outsider n'était pas si mal après tout. Une équipe s'est souvent révélée au fil des rencontres dans ce genre de compétition.


      Analyse illusoire, pour une retombée que tous les experts pressentaient dans le médiocre. Ils avaient raison et le miracle n'a pas eu lieu. Une page est tournée.

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 19:11

 

La fuite en avant recommence à nouveau,

Laisse une empreinte sur des terrains conquis

Que la force du destin à l'instant a repris,

Eloignant leurs vaisseaux, sur la mer, mis à flots.

 

La lutte se poursuit en quête de liberté

Océans de fierté, plongeon vers l'inconnu

Oublier le passé, pour que soient devenus

Fugitifs sans attaches harnachés de regrets.

 

Effacer les mémoires, recommencer toujours,

Abandonner leurs îles, repaires aux longs cours,

Chassés, traqués, sans relâche de tous temps

Pour être anéantis, au loin, au firmament.

 

Pirates dans le sang, leurs peaux sont des plus dures

Tannées par le soleil, tatouées à outrance,

Par visages fermés recherchent l'abondance

D'une lueur d'espoir au fond de leur culture.

 

Jamais ne changeront, leur serment en atteste,

Attaques et combats rythment leurs avancées,

Un code les relie, bien plus fort que le reste,

A la vie à la mort, sans avoir peur jamais.

 

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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