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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 20:00

Un groupe s'avance bruyamment, s'active,

Et bien vite rend fou l'assemblée des vampires

Réunie en colloque, partant dans des délires

Rouge sang, d'une couleur qui grise.

 

Regards d'envies, regards de faim,

Convergent en attraction sur ces points si mobiles,

Qu'un odorat détecte, renvoie vers des papilles

Alléchées et baveuses, à libérer sans frein.

 

Un épisode à suivre, pas à pas, dans la nuit,

En sombre tragédie à écrire maintenant

Par des ombres volatiles cheminant patiemment

Vers une voie lumineuse, se jouant de la pluie.

 

Occultant le vacarme, l'animation ambiante,

Seul ce désir carnassier compte, attise les attentions

De créatures voraces en totale rébellion,

Orientées vers des traces reniflées, enivrantes.

 

Passer inaperçu est aussi leur souci,

Intégrer le décor d'un théâtre qui avance,

Une vie effacée qui se veut transparente,

Mise à l'écart sans aucun alibi.

 

Comme un jeu de piste, la nuit est une traque

Qui impose sa loi brute, au hasard,

Sur des victimes repérées, bien à l'écart

D'un monde insoupçonné maquillé en arnaque


Hésitations sur proies si faciles en approche,

Camouflées, en attente de tensions extérieures,

Droites sous la pluie, laissent passer les heures,

Des leurres certainement souhaitant les anicroches.

 

Sans mouvement, inertes, ce sont des vies bien pâles

Que le blanc et le noir habillent de main de maître

Des reflets pour vampires qui semblent se reconnaître,

Dans un miroir vivant qui bien vite s'étale.

 

Ce tableau qui prend forme ne leur dit rien de bon,

A ne rien voir de ces êtres qui devraient avoir peur

Tremblent presque de frissons, recherchant la lueur

De regards effrayés demandant le pardon.

 

Rien de tout cela ne transpire, la traque s'achève,

Immense est le doute qui compte à rebours

Leur repli dans le vide de la nuit, sans recours,

A la façon vampire, s'accordent une trêve.


 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 17:40

 

     Les marrons grillés, c'est tellement bon qu'on est prêt à toutes les folies pour en manger. Et tirer les marrons du feu, c'est mieux que de prendre une châtaigne et beaucoup moins douloureux. A part, si trop impatient, on essaie de se servir sans précautions, sans prendre de gants au risque d'être malpoli.

     Et pourtant, le marron est bien une chataîgne, c'est ce qui le rend comestible. La chair de son bogue est entière (sans bug) et plus savoureuse que le poisson du même nom. C'est aussi un peu profiter d'un moment  privilégié quand tout arrive à point et que l'instant s'y prête.

     Une dégustation d'hiver qui se décline au chaud, ou froid d'ailleurs et même glacé.

     Mais comment connaître la cuisson, l'instant opportun ? Par l'entaille bien sûr, l'ouverture pratiquée au couteau qui évite l'explosion. Une soupape de sécurité en quelque sorte, que les  graines de maïs n'ont pas la chance de connaître, habituées qu'elles sont aux explosions en séries. Leur image est écornée, laisse la place à des figures inventées aux Stars de la Pop dont le son musical est explosif.

      En prendre de la graine, sans enveloppe ni cachet et pour tout public, est très sain. Mais si les Pop cornent, c'est que rien n'avance et que les embouteillages pointent au feu vert. Mais aussi, si c'est vert ce n'est pas mûr et il ne faut pas se montrer trop impatient. Entre temps, les graines ne sont jamais vertes, à part peut-être les lentilles du Puy. Pas du Puits, sinon elles pourriraient car trop d'eau est néfaste.

      Sans faste et dans l'oubli, comme moi avec les marrons que j'occulte, sans aucun pouvoir, comme par magie, sans enchantement, j'en ai même honte. Merlin ferait mieux c'est sûr et tout serait prêt en un tour de mains. Même demain, je serait preneur c'est toujours un gain de temps. Tant pis, je me raisonne mais il est très tard et le four a fait son oeuvre...qui n'a rien d'artistique.

    Si au moins il s'agissait de crème, le brûlé ne gênerait pas. Mais j'en suis au stade supérieur, c'est plutôt du carbonisé qui se présente à moi. Pas du carbone 14, je ne suis pas archéologue, ni chercheur. Je n'en ai pas la mine, d'hors et déjà. Mais je fais mine de ne pas voir les dégâts, désolé ! Je tire les marrons du feu, et suis au four et au moulin, avant, que je n'ouvre la fenêtre sans inspiration sinon je m'étoufferais.
      Je ne veux pas dire par là que je manque d'esprit créatif, mais je voulais tellement un simple moment récréatif et au bout du compte, je n'en tire aucun profit. J'ai payé argent comptant mon goût pour l'écriture à défaut de déguster mes marrons.

     Au bout du compte c'est bien moi qui suis "marron", roulé dans la farine avec mon sentiment de frustation et ma carence dans la gestion de mon temps, qui fait bien vite perdre la tête d'un peloton qui s'annonçait bien. Celui-ci a bifurqué vers un autre chemin...Mais je vous rassure, il ne mène pas à Rome, tout juste au Rhum pour une route entre ciel et mer. Mais je vous mène en bateau, je les déguste bien mes marrons à la chair savoureuse que mes yeux "noisettes" contemplent avec plaisir. Une pâte à tartiner ne serait pas pour me déplaire et compléterait bien ce tableau

        Il est temps maintenant de tirer la couverture à soi, enfin à moi ! A part si elle est en soie bien sûr, c'est fin la soie, une fin en soi. Je recommencerai, c'est sûr...
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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 17:15

 

Vampires et Loups Garous, deux clans que tout oppose,

Sauf pour leur goût inégalé du sang,

Aspirer et croquer, à leur corps défendant,

Font partie de leurs vies, en tous cas en imposent.

 

Ces actes cruels perpétrés sur fond de survie 

  N'empêchent en rien les sentiments humains,

Emergeants, à fleur de peau, bien plus malins,

Qui transitent en émois par afflux interdits.

 

L'amour ne choisit pas ses cibles émouvantes,

Aime bien frapper au hasard, deux êtres,

Fléchés aux coeurs avant qu'ils ne s'inquiètent

D'un fluide ravageur à la force surprenante.

 

Rapprochement surprise qui laisse à méditer,

Sur un pouvoir céleste qui joue à l'improviste,

Au moment le plus fou, agit comme un artiste

Peignant une oeuvre en quête d'éternité.

 

Attirances de regards, doux sourires accrochés

Qui cherchent, insistants, presque timides,

A s'accaparer l'autre à distance, les yeux humides

D'un bonheur partagé en teints illuminés.

 

Des charmes dévoilés qui bien vite font mouche

Captent l'attention, les mains soudain tendues

Que des coeurs battants accompagnent à l'insu

  Comme un trait d'union pour espèces farouches.

 

Un Prince de la nuit adule sa Princesse

Fait sien le clair de lune, apprend les hurlements

En preuve d'amour, par cris puissants,

A trop peur que la nuit subitement ne cesse.

 

Fusion de corps et d'esprits, à l'abri des regards,

Elle recherche ses bras, enlacement serein

D'une Loup Garou éprise d'un vampire divin,

Un couple se forme, sans bruit ni retard.



 

 

 




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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 21:52

 

Jamais ne cessent ces désirs inassouvis

Ancrés dans des gènes qui traversent les âges,

Inscrits dans les mémoires comme autant de messages

Incontrôlables et sanguins, tournés vers l'infini.

 

Des flashes à ondes longues activent les envies,

Titillent les tentations à commettre des actes,

En réactions soudaines redoutant un impact,

Un clash qui s'éternise et laisse à la merci.

 

Un impossible combat intérieur ébranle les volontés

De ces vampires promis aux mêmes intentions,

Aux directions semblables qui mènent à une union

Fusionnelle et tenace, bon gré mal gré.

 

Chacun à son rythme, en liberté surveillée

Par des siècles de vies antérieures, prisonniers

D'un suc si délicieux à boire en aparté,

Bien vite, à la hâte, imprégnés.

 

Un breuvage qui rend fou plus d'un,

Fait ressortir de sauvages attitudes

Aux parfums dénués d'indulgence, en servitude

Complète et meurtrière, à l'instinct.



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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 18:30

 

Un vampire s'est endormi au soleil, des rêves plein la tête,

Libéré de contraintes, dans l'espoir d'une autre vie

Raccordée à de tendres pensées, emplies

D'images et de couleurs au doux parfum de fête.

 

Des senteurs à nulle autre pareil, oubliées, enfouies,

Hantent le moindre de ses instants, l'esprit apaisé,

Une sorte de film souvenir qu'il aime à regarder

Les yeux clos, loin de tout, à l'infini.

 

Son soleil est intérieur, d'une lueur intense

Qui le réchauffe au lieu de le brûler,

Le réconforte à toute heure de la journée,

Un plaisir qu'il ne boude jamais, un bien immense.

 

L'émergence d'un passé qu'il voudrait pour présent,

En sommes d'attitudes qui ne sont plus les siennes,

Perdues dans la course d'un vampire indigène,

Cannibale en recherche vitale de sang.

 

Ne veut plus se réveiller tellement il prend ses aises

Avec cette vie d'autrefois qui lui importe tant,

Equilibre fragile, remontée dans le temps

A regarder ce qui il était, oubliant son malaise.

 

Seul avec lui-même, enfermé dans sa bulle,

Un vampire attend, laisse aller son inspiration

Vers un endroit caché, en douce immersion,

Plongé dans un océan de "Red Bull"



 


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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 23:14

 

Un vampire marche seul, à l'ombre de lui-même

Comme un paravent naturel contre un mal incurable,

Se plaît à sortir le jour, pour lui si désirable

Comme un pied de nez qu'il aime à dévoiler, indemne.

 

Une amie l'a aidé, fervente de sortilèges,

Sorcière à temps plein, elle jongle sans artifice,

Avec un pouvoir inné, consciente des maléfices

Qu'elle peut invoquer, sait éviter les pièges.

 

Le Bien et le Mal sont toujours en balance,

Des forces à dompter au delà du réel

Viennent d'un intervalle fermé, surnaturel,

Attirées bien des fois au fil des manigances.

 

Cette seule ombre au tableau d'un vampire radieux,

Est un espoir immense dont il use et abuse

Au gré du bon vouloir de sa fée qui s'amuse

Et permet quelquefois de le rendre plus heureux.

 

Même voilé, le soleil déverse sa chaleur

Qu'apprend à supporter cet être ombragé

Sûr de lui, par instinct, protégé

Profite de chaque instant, sans aucune peur.

 

Mais un temps imparti n'est pas l'éternité,

La prochaine fois peut-être durera plus longtemps

Qu'un tendre baiser accordé à l'instant

A sa douce magicienne qui l'a ensorcelée.



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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 11:31

 

Il est amusant, quelquefois, d'observer un phénomène,

Quelquefois seulement, c'est bien vite suffisant,

Quand la scène regardée dépasse l'entendement,

Tourne au grandiose, en tout point se démène.

 

Insignifiante, au début, l'atmosphère indiffère

Par ses signes d'orages à l'ambiance pesante,

Eclairs de solitude isolés, en errance,

Recherchent compagnies, s'activent et interfèrent.

 

La poussière se soulève, défie l'apesanteur,

Se transforme en masse qui bientôt résonne

Par électriques trainées qui montent et tourbillonnent

Dans un ciel tourmenté saccadé de lueurs.


Une tornade se crée, d'un coup, d'un seul,

Sortie de nulle part, sans appui, déroutante,

Commence sa sarabande quasi intransigeante,

Un trot qui est lancé en habit de noirceur.

 

Pire qu'une avancée des eaux, gigantesque,

Le spectacle s'intensifie et recherche son public

Qui commence à se faire une raison, abdique,

Impuissant à contrer ce cauchemar dantesque.

 

  Aléatoire et beau devient vite une terreur,

Qui approche à grand pas, dirige sa vision

Sur un lieu bien ciblé, un hameau de maisons

Immobile, dans l'attente de la pire des douleurs.

 

  Tambours battants, d'une violence rare,

Ce monstre affamé brise tout sur son passage

Laissant derrière lui des tableaux de carnage,

Des amas de décombres en lambeaux, épars.

 

Un souffle est passé, une machine à broyer

Qui abat les obstacles, comme on abat des cartes,

Transforme en mikado des pans de murs, écarte

Toute vie en ce lieu rendu abandonné.

 

  La tornade aspire, le prend de haut,

Revient par caprice terminer une action

Ecraser à nouveau, répandre son frisson

Sur lit de cris étouffés, en drame "No".

 

Au gré des courants d'air, s'éloigne maintenant

Perd sa force et son coeur, devient un fait quelconque

S'effiloche, disparaît en rejettant en nombre

Des blessures émergeantes proches du néant.


 


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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 21:38

 

Repensant au passé, un vampire aimerait à nouveau

Puiser dans un vivier effacé par le temps

Pouvoir voler encore tous ces moments fuyants,

  Présents dans son esprit qui agit par défaut.

 

Il réactive bien vite des scénarios modèles,

Très difficile à suivre, son état les réprouve,

Montre souvent les crocs, et par dépit se couvre

D'une fine crème solaire tartinée à la pelle.

 

Au dehors, une ombre s'essaie à revivre pourtant,

Son masque de douleur a soudain laissé place

A un visage de cire sans expression, cocasse,

Un clown blanc perdu dans un monde délirant.

 

Il tente un sourire dans un coin très à l'ombre,

Abrité, croit-il, des assauts journaliers

D'un soleil qui tourne sa veste, énervé

Par tant de précaution, évite la pénombre.

 

Peu de place pour sa peau, à offrir en cadeau

Aux brûlants rayons, lasers instantanés

D'un astre gourmand toujours prêt à châtier

Ces créatures féroces en éternels fardeaux.

 

Les filtres marchent bien, encouragent les gestes

Si longtemps oubliés en paradis perdu,

Peut courir maintenant, se montrer à l'insu

D'un nouveau monde qui se veut si céleste.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 19:54

 

Par l'esprit, le jour, un vampire amoureux s'évade

Va rejoindre un lieu où toujours il veut être

Près de sa belle humaine, en étrange interprète

De sentiments sincères à adresser, lui tarde.

 

Il a trouvé des alliés qui renseignent ses pensées,

Agissent en son nom, lui tiennent compagnie,

Protègent à tout instant sa tendre et si chérie,

Apposent son regard à presque la toucher.

 

Cheveux d'ange effleurés par une brise légère

Commandée à l'envie par un doux prétendant,

D'un souffle mystérieux habite un revenant

Venu de nulle part pour son aura, vénère.

 

Nuée de papillons se pose sur sa peau

Pour mille caresses, chatouillements compris

Au risque d'envahir un espace infini

Câline en un instant ce qu'il y a de plus beau.

 

Un miroir aux reflets chargés de fantaisies

Accapare les images, les contours de ses traits

Restitue un portrait pratiquement parfait

Qui réconforte ce fantôme éloigné, loin d'ici.

 

L'échange est réciproque et le contact se crée,

Une attirance émerge inconsciemment très vite,

Effluves d'un baiser sur glace réactive

Qui génère un volcan de tendresse étoilée.


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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 21:07

 

A la recherche d'un endroit, d'un univers unique

Epargné par le temps, l'avancée médiatique,

De bouleversements, de tournages à l'envers,

D'un gaspillage écrit sur un ton très critique,

Au cas où ...

 

A la recherche d'un signe avant coureur

Inscrit dans les nuages, éphémère et sublime,

S'étirant lentement, annonçant la couleur,

S'effaçant avec grâce en tutoyant les cîmes,

Au cas où ...

 

A la recherche de sa bonne étoile, invisible à l'oeil nu,

Illumine un chemin qui redonne la force

D'alimenter la vie qui se veut si véloce

Protège un avenir pas encore devenu,

Au cas où ...

 

A la recherche d'un passé fuyant dans un oubli

De pensées dépassées par les événements,

Loin du réel, écartées d'un présent

Qui avance à grand pas sur des jalons de vie,

Au cas où ...

 

Recherches à l'infini, on peut passer du temps

A se perdre, à rêver, oublier qui l'on est,

Sagement recentrer l'important, le concret,

Repousse l'avancée d'un rythme intermittent.

En aucun cas où ...

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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