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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:55

 

Masques à venir se mesurent en portraits

Pleins de fêtes parfois, se referment aussi

Quand les moments sont graves, tendent vers l'indécis

Qu'une vie qui s'amorce encaisse sans broncher.

 

Casques à l'écoute d'ondes à l'essai

Nourris de notes qui s'éparpillent un peu

En douces cordes sonores sur des liens si précieux

Sans partage, silencieux, en aparté.

 

Frasques éloignées d'un chemin tout tracé,

S'écarte d'une ligne droite qui se tire,

S'élance de côté, se rattrappe, se mire

Dans un reflet changeant, cherche la panacée.

 

Flasque, abandonne du terrain à l'ambition,

S'endort sur des lauriers, sans César à venir,

A confiance malgré tout sur un doux devenir

Imaginé très haut, attirant l'attention.

 

Bourrasques de vent emportent tout et rien,

Balaient devant les portes, comme des fées du logis,

Les idées optionnelles et autres fantaisies,

Organise en désordre un futur plus serein.

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 16:00

 

      Les souffles étaient suspendus aux bruits qui résonnaient de parois en parois. Echos lugubres, sons caverneux qui rendent nerveux et paralysent, le temps de mieux connaître et de comprendre.

 

      - " Qui appelle ? " lança une voix agaçée. Teintée de lueur pâle, ces effluves sonores au trémolo monocorde sonnaient comme un appel conventionnel presque théâtral à la limite de la non conviction. La scène avait tout du tragi-comique

 

      Tylia pouffa la première, suivie très vite par ses soeurs dans un rire très communicateur. Leur connivence trouva ainsi une raison de s'exprimer et atteignit son paroxisme à la vision d'un interlocuteur étrangement semblable au précédent, guindé dans un déguisement d'un autre temps.

 

      - " Soyez corrects ! Ou je romps le contact et votre demande s'envolera....comme certains espoirs... " lança brutalement l'individu, conscient de son pouvoir en ces lieux oubliés de tous. Les sourcils fronçés, il incarnait une certaine autorité dont on ne pouvait se moquer impunément. Ce détail d'importance ramena un certain sourire sur ses lèvres et cloua quelque peu les velleités de l'assistance en proie au burlesque.

 

        - " Hé ! On n'est pas là pour rien, nous sommes là de droit et tu le sais l'huluberlu...! " lança l'ainée.

     - " Ouais, faut pas pousser. Si tu crois qu'on a peur...! " reprirent en choeur les acolytes associées.

       Les filles restaient sereines, mais maintenant avançaient d'un pas énergique en direction de cette porte qui leur semblait être la bonne cette fois-ci. Elles restaient groupées au cas où, conscientes d'un danger ambiant bien réel.


     Tylia arborrait fièrement ses lampes torches en direction de l'audience, comme si elle tendait des armes de destruction invincibles. Sa confiance faisait plaisir à voir et elle prenait toujours un malin plaisir à passer devant tout le monde, en douce, sans rien demander...

Se faufiler, la petite fille savait faire, quitte à oublier toute prudence...

 

      Deux ombres vinrent de côtés, des créatures souterraines aux mains agiles attirées par l'inconnu et peu farouches. Par gestes lestes et précis, des attaques éclairs se déployèrent. Les mini lampes maintenant changeaient de mains et s'engouffraient dans le trou béant de la porte, au plus grand plaisir de ces voleurs furtifs.

 

        - " ohh ! Pique pas ça " lança Tylia un brin affolée, les larmes aux yeux. On lui avait toujours dit qu'elle était la plus rapide à la course, elle s'élança à leur poursuite en un instant...et disparut aussi en quelques secondes.

 

      Tétanisées par ce coup du sort, les autres soeurs reprenaient lentement leurs esprits. Mais elles savaient déjà qu'il était trop tard quand un nouveau grincement se fit entendre. La porte se refermait sans attendre, après un dernier mot du Maître de Cérémonie qui ricana ainsi :

 

      - " Une visite à la fois, si j'ose dire..."

 



 


 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 14:20

 

Un vampire sort en habit de lumières,

Resplendissant de la peur viscérale qu'il inspire,

Avide de l'impact produit, pour que transpire

La blancheur légitime d'un être visionnaire.

 

Il ne craint plus la mort, mais seulement le jour,

Incontrôlable clarté, seule tâche au tableau

D'un chasseur pourchassé par ce si dur fléau

Qui oblige sans cesse à vivre par détours.

 

Toujours à la limite de frontières visuelles,

Ne cache rien de lui, s'invente magicien,

Parade par à-coups, d'ombre en ombre, aérien,

Déteste les contraintes, agit sans étincelle.

 

Son adoration pour les fumées sans feu,

Le fait rougir en approche immédiate

De lieux si interdits aux accents écarlates

Qui l'attirent ainsi par aspects merveilleux.

 

Contrastes saisissants d'avec un autre monde,

Il avance du bout des doigts, recule quand il le faut,

A s'inventer une danse, adopte le style afro

Et s'essayer frimeur loin des catacombes.

 

Bien malin, semble survoler un débat

Qu'il croit bien maîtriser, plein d'illusions,

Sur un rêve diurne qu'il entretient avec passion

Mais le risque, à l'instant, l'a jeté bien bas.

 

A trop vouloir jouer, quelquefois on se brûle,

Imprudence et oubli de gestes si banals,

Même sous cape et grimé, d'apparence normale

Une partie de lui s'évapore, ne fera pas d'émule.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 22:15

 

Par d'effrayants regards sur des proies si faciles, si tendres,

Un groupe de vampire s'avance, sûr de sa force brute,

Se présente sans gêne, prêt à tout, chahute,

Oublie toute prudence et ne sait plus attendre.

 

Des transformations s'annoncent, par changements sévères

De visages et de membres devenus repoussants,

Ces êtres étaient si beaux,  mais maintenant si révoltants

Que tout, alentour, évite de croiser leur chemin de galère.

 

Pas besoin d'armes pour eux, leurs corps sont des machines

A la recherche de vies à prendre, pour continuer la leur

Inscrite à l'infini, ne connaît plus la peur

De finir un destin qui jamais ne décline.

 

La raison est absente de besoins si puissants

Qui poussent à des actes convertis en malaises

En couleur rouge sang relevant la synthèse

D'attaques perpétrées bien vite, incidemment.

 

Au hasard, à l'envie, débarquent à l'improviste

  S'approprient leur butin, en accent de terreur,

S'amusent quelquefois, abusent de la peur

Campée sur les visages, nullement se désistent.

 

Le moment est venu d'achever leurs actions,

Par échanges mortels de frissons déchirants

Dans la chair incrustée, percée comme souvent

De canines aiguisées agissant par ponctions.


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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 21:55

 

Les yeux à peine clos d'une nuit de cauchemar,

Un vampire s'endort d'un sommeil très profond

Teinté de blood, harnaché de visions

Qui l'assaillent, l'étranglent, le mettent à part.

 

Enlisé, bloqué dans ses idées intimes

Par des sas brumeux dont les clefs s'évaporent sans cesse,

Perdues dans des méandres déclenchant la paresse,

Invente un mécanisme lent aux évasions infimes.

 

L'étrange et l'irréel, mêlés dans la contrainte

D'une ombre immobile incitant à la peur,

Acceptent un brin de vie, en suspens, sur noirceur

D'images récitées en guise de complaintes.

 

Son doux sarcophage est son seul abri,

Le tendre compagnon d'un repos implacable

Qui le mène sur un chemin quasiment improbable

Parsemé de lueurs, illuminé d'esprits.

 

Des fantômes insistants aux reflets évasifs

Sont bloqués tout près de ce corps qui leur a tout pris,

Oubliés, invisibles, traités avec mépris,

Ils errent vainement en actes successifs.

 

Le vampire reste maître des lieux,

Calé dans cet endroit sinistre,

Enfoncé dans la vie morne et souvent triste

D'une momie transitoire aux accents belliqueux.


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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 00:32

 

Le couteau entre les dents, sans bruit, avancent

Vers leur but avoué que bien vite ils repèrent,

Ces pirates en eaux troubles bien plus que téméraires

S'approchent à la nage sans compter leur dépense.

 

Procession de silhouettes rompues à ces périples

Glissant sur l'eau en nuages d'écumes

Par une sombre nuit assaisonnée de brume

Et se rendre invisible en avancées multiples.

 

Des lueurs fixes guident ces visiteurs nocturnes,

Patients, disciplinés, d'une force à toute épreuve,

Cherchent un point d'accueil, sans pourtant que s'émeuvent

Ces gardes perdus dans des rayons de lune.

 

Accostage en douceur, pour ces pirates rebelles,

Ces oubliés de l'ombre accrochés à leur tâche

Acharnés, besogneux, s'évertuent sans relâche

A passer les obstacles, grimper à courte échelle.

 

Par cordages tendus, et montées silencieuses,

Ils infiltrent très vite un espace protégé,

Etouffent les cris de regards étrangers

Surpris dans le néant par des pensées rageuses.

 

Les assaillants s'inventent  maîtres des lieux,

Balaient le pont de toute résistance

Sans jamais ne laisser l'ombre d'une chance,

Affirment leur condition les bras levés aux cieux.

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 18:55

 

Le calme avant la tempête, un vieil adage

Vérifié à l'instant en comité restreint,

Préoccupé, attentif, mais aussi très serein

A l'idée d'affronter un destin qui surnage.

 

Rescapés de la vie, ces Pirates s'affairent

A s'équiper, s'armer pas seulement de patience,

Tout est bon pour se battre, avec, ou sans science,

Un seul but à atteindre, jetter l'ennemi à terre.

 

Sabres, épées, fleurets, d'un tranchant affuté

Pour asséner des coups, mortels au demeurant,

Cliquetis et fracas en combats trépidants

Menés dans le chaos de lieux désordonnés.

 

L'heure est à l'étude, observation de mise

Au fil du temps qui passe, augmente la tension

D'esprits tournés ailleurs vers des endroits bastions

D'adversaires enragés que l'appétit aiguise.

 

Haches aux poings, poignards aux ceinturons,

Ils sont fins prêts à se jetter corps et âmes

Dans une lutte qui bien souvent les damne

En suprêmes efforts, écartant l'invasion.

 

Chaque homme à son poste, consignes en tête,

Obéit aux ordres insuflés en cadence,

Ces destins de Pirates qui rendent plus intense

Leurs vies loin de tout, en horizons célestes.

 

La tempête s'approche, apportant sa rudesse

Amène ainsi des lots d'affrontements ultimes

De face et de côtés, en élans maritimes

En flots constants à repousser sans cesse.

 

Ennemis, assaillants, faits de chair et d'os

Se mêlent bien vite en étreintes mortelles,

Des fantômes invincibles volant à tire d'ailes

Supprimant toute résistance par actes véloces.

 

Le calme revient en éternel retour de barre

Sur ce lieu maudit où un drame fumant

Résonne encore, et de visu sanglant,

Un navire sombre peu à peu, sans amarre...

 

 

 

 


 

 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 18:24

 

Un vampire se sent seul, enfermé dans ses certitudes,

Dans un monde effacé, accepté par l'oubli,

Une existence en absence de repères, inouïe,

Guidée à l'insu, menée par servitudes.

 

Un banc est là qui lui tend les bras,

Pour une pose, au milieu d'une nuit en lueurs,

Hume la brise, s'enivre de la douceur

D'un temps qui passe lentement, au pas.

 

N'exprime aucun besoin, se sent bien pour une fois,

L'esprit libre, contemple l'animation ambiante

Qui prend si peu garde à lui, débordante

De vies qui défilent si près, sans émoi.

 

Il ne cherche rien, mais on le trouve,

On s'interroge sur son aspect beau gosse,

Aux cheveux plaqués, en sape de noce,

Son charme opère, des sentiments éprouve.

 

Une fine voix capte son attention,

Entre dans son univers en porte dérobée,

Dispense sa bonté, sa douce féminité

En filet sonore teinté de passion.

 

Une illusion, sans doute, que cette apparition

Qui vous tombe d'un coup, comme une massue,

Assomme un esprit qui n'avait plus d'issue,

Apprend à regarder, autrement, sans action.

 

C 'est un banc pour deux maintenant

Qui accepte cette approche timide

Entre deux êtres aux regards si avides

De connaissances, insistants.

 

Toujours plus forts, ces battements de coeurs

S'amplifient, couvrent le son des voix,

Accompagnent la vision d'un si joli minois

Qui brûle d'impatience en accents de candeurs...

 



 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 21:22

 

Le noir fait souvent peur, active ses cauchemars

Qu'il vit au quotidien dès que la nuit tombe,

Sans bruit, sans âme, sans que ne lui incombe

Aucune contrainte, libre à lui, veinard ?

 

Chanceux ? peut-être, si l'éternité lui convient,

Si la monotonie des repas ne devient pas trop pesante,

Accompagne la tragédie quelquefois épuisante

De convives invités qui s'en passeraient bien.

 

Une oeuvre de vampire qui tranche dans le vif,

Signe et saigne par flots étincelants,

Par actes accomplis comme toujours dans le sang

Et s'abreuve jusqu'à plus soif, l'air pensif.

 

De rêves perpétuels en réelles actions,

La nuit délivre ses surprises, ses instants de furie,

En sauvages intentions, n'accorde aucun prix

Aux présages qui affluent bien vite en légions.

 

Interpellent pourtant, ses pensées plus profondes,

De vampire en recherche de lui-même, insistant,

Moins cruel aimerait se montrer plus clément

Adopter une autre vie, un autre monde.

 

Erre maintenant, mais recherche la lumière

Dans son esprit torturé qui s'enflamme,

Une idée germe, le traverse, infâme

Redevenir humain, un peu, à sa manière...

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 22:33

 

Se cacher, en voilà une belle idée !

Empreinte d'oubli, d'effacement total,

Une disparition de scène, un moindre mal

Quand les temps sont peu propices, inadaptés.

 

Par l'esprit s'évade, fuit l'instant présent

Et vaque à des occupations qui suscitent l'intérêt

Sélectionne le fil continu d'une pensée

Qui s'éloigne bien loin, arrête le cours du temps.

 

Un monde parallèle se crée, paisible à souhait,

Où tout est possible, l'imaginaire aidant,

Multiplie les audaces par exploits intermittents

Accomplis tour à tour pour se prendre à rêver.

 

Une balade d'idée en idée, aérienne,

Survolant les débats, rien de plus facile

Quand les pages tournées rapidement défilent

Et retracent ainsi un parcours à l'ancienne.

 

Se cacher du réel, bien refermer les portes,

Rester en noir et blanc, éviter les couleurs,

Oublier le soleil, s'inventer des torpeurs

Au fin fond d'un néant que personne ne supporte.

 

L'esquive est habile, mais occulte aussi tout

D'une vie à vivre en combat singulier

Pour affronter les embûches et autres guêpiers

La main tendue pourtant, par à-coups.

 

Une mise à l'écart temporaire qui permet de repartir,

De grimper d'une marche pour une progression,

Salutaire, intuitive, en toute discrétion

Pour réussir souvent à éviter le pire.


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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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