Un raz de marée apporte ce vent de folie
Qui manquait à "Riza" aux confins des terres,
Ces endroits oubliés habitués à taire
Les désastres ravageurs souvent incompris.
Le paysage a disparu laissant tout rase-mottes
Hormis ce grand arbre planté, en évidence,
Au milieu d'une étendue plutôt envahissante,
Vigie d'un océan factice qui barbote.
"Tsun" a mis sa combinaison de plongée,
S'est mis en recherche du moindre indice
De cette vie submergée par maléfice,
Ce frère de sang fera tout pour en trouver.
Une barque glisse à ses côtés, celle de sa soeur
Qui l'épaule jusqu'à cet abri épargné,
Comme un symbole unique à interpréter
D'un espoir qui vous va droit au coeur.
Une bande de "Razimuth" observe de leurs branches,
Ces intrus aquatiques venus dans leur milieu,
Par regards intéressés posés ainsi sur eux,
Font sortir ces rongeurs de leurs trous étanches.
Le tronc est creux, abrite ces "azimutés"
Qui maintenant se font la courte échelle,
Une chaîne animalière en dentelle
Qui se déploie jusqu'au contact de l'eau salée.
"Tsun" et "Riza" s'agitent tous azimuts
Aux plongeons répétés de ces pelages sombres
Attirés vers les profondeurs en nombre
A l'abri des regards et des tumultes.
Leur vision est perçante, habiles de leurs mains
Ils trouvent ces passages bloqués qui gênent
Au milieu des racines se démènent,
Libèrent des espaces, de multiples chemins.
L'eau est aspirée par ces trous béants,
Une remise à niveau s'opère dans la foulée
En "razimuthation", les fait bien vite émerger
Face à ces sauveteurs surpris, les saluant.