Le Roi attaque seul, en Monarque absolu,
Démonte tour à tour ses adversaires hostiles
Qui le prenaient pour un Fou, une faute de style
A regretter devant ce Cavalier galopant in situ.
On lui dame le pion, mais se remet en selle
Pour d'autres avancées qui le font voyager
Dans d'autres univers, bien loin de ces veillées
Au coin d'un feu imaginant des combats rebelles.
Un coeur de lion rugissant sa hargne
De soldat sûr de son fait, de sa force,
Montagne toute en muscles bombant le torse
Au fil de sa lame aiguisée, personne n'épargne.
Sa Reine s'interroge, n'ose croire à l'échec
Malgré le nombre d'ennemis qui s'avance,
En masse compacte cette "Tortue" s'élance
Forgée d'une carapace plus dure que du teck.
Ce rapport de force provoque des conflits
L'affrontement perdure, deux géants s'affrontent
Damnés à tour de rôle, touchés par la honte
De devoir reculer sur ce champ indécis.
Les troupes de réserve guettent l'ordre impérial,
Un geste suffit pour donner l'assaut
Pièce par pièce, amorce un fléau
D'armes, pique au vif sans cérémonial.