Une petite île d'Asie s'étire, s'étire
Peut-être trop paresseuse, pas éveillée,
Ne sait pas sur quel pied danser,
Chaque matin dans la mer se mire.
Vers le Sud ou le Nord, elle hésite,
Des questions se pose beaucoup,
Et si tout simplement et surtout
Refusait toute approche par mimiques.
La moue, "Senkaku" sait faire,
Parfois résiste, se recroqueville,
Rassemble ses rochers, éparpille
Quelques pièges en haute mer.
Des trous disparates, des tourbillons
Faits de multiples courants complices
Qui feraient rire sûrement "La Palisse"
Aux éclats, en chaîne, par réaction.
Car une île, c'est connu, ne bouge pas
Même si elle bout de cette vie,
De ces animaux qui font grand bruit
Viennent se reproduire ici et surtout là.
Changer de nom ? et puis après !
Devenir "Diaoyu" provoquent des frictions
Entre la Chine et le Japon
Une place à prendre, un drapeau à planter.
Autochtone, en inconnue, ce coin aimerait vivre
Loin de tout ce dérangeant vacarme,
Mais son sous-sol est rempli d'une arme
Minière, pétrolière qui rend ivre.