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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 16:40

 

Une petite île d'Asie s'étire, s'étire

Peut-être trop paresseuse, pas éveillée,

Ne sait pas sur quel pied danser,

Chaque matin dans la mer se mire.

 

Vers le Sud ou le Nord, elle hésite,

Des questions se pose beaucoup,

Et si tout simplement et surtout

Refusait toute approche par mimiques.

 

La moue, "Senkaku" sait faire,

Parfois résiste, se recroqueville,

Rassemble ses rochers, éparpille

Quelques pièges en haute mer.

 

Des trous disparates, des tourbillons

Faits de multiples courants complices

Qui feraient rire sûrement "La Palisse"

Aux éclats, en chaîne, par réaction.

 

Car une île, c'est connu, ne bouge pas

Même si elle bout de cette vie,

De ces animaux qui font grand bruit

Viennent se reproduire ici et surtout là.

 

Changer de nom ? et puis après !

Devenir "Diaoyu" provoquent des frictions

Entre la Chine et le Japon

Une place à prendre, un drapeau à planter.

 

Autochtone, en inconnue, ce coin aimerait vivre

Loin de tout ce dérangeant vacarme,

Mais son sous-sol est rempli d'une arme

Minière, pétrolière qui rend ivre.

 

 

 

 

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 23:30

 

 

Ses mains tremblent repensant au mal

Qu'il accumule dans tout son être,

Concentré de poison qui lui font naître

Ces pulsions corrosives, animales.

 

Des assauts répétés en images de chaos,

Au même endroit, au même moment,

Par flemme sans doute, assurément

Il recommencera ses actes, accroc.

 

Son âme s'est retournée comme une crêpe,

Ses repères s'en sont allés, effacés,

Quelques traces au parfum de brûlé

Le poursuivent comme la lèpre.

 

Des voix insistantes l'attirent vers ce rideau

Où le jour étale son intense chaleur,

Lui font miroiter un zeste de candeur

Qui adoucit sa fougue, le regard indigo.

 

Ses prières résonnent, intenses,

Autant de suppliques qui le font s'avancer

Sans peur, veut sans doute retrouver

Un peu de cette foi sans aucune manigance.

 

Mais des nuages n'en font qu'à leur tête,

Couvrent ce soleil qui se voile incidemment,

Comme par pudeur s'endort élégamment,

Oublie d'éclairer cette double fenêtre.

 

Le temps se rafraîchit, reste en suspens,

Regarde ce vampire qui tire le rideau,

Invite même la pluie à grand eau

A l'asperger de grêle maintenant.

 

 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 19:35

 

Les champs sont parsemés de ces fleurs campagnardes

Aux arômes subtils, de différentes sortes, éparses

Attirent les regards des oiseaux, ces comparses

Qui sèment les graines sans crainte des échardes.

 

Ils ne sont pas les seuls à tourbillonner

A chercher ces nectars aux mille saveurs,

Des abeilles s'accaparent le coeur de ces fleurs,

Commencent en nombre à venir butiner.

 

La place manque sur ces pistes d'aterrissages

Bien vite encombrées, repoussent des rebelles

Qui vont voir ailleurs, remontent leurs bretelles

De travailleuses acharnées pas si sages.

 

Des monticules attirent leur fin odorat,

Une réserve si sucrée est une aubaine,

Se jettent sur ces appâts sans réelle peine,

Aucun obstacle ne provoque leur tracas.

 

Les provisions s'acheminent paquet par paquet,

Rejoignent des endroits précis dans cet essaim,

Ces alvéoles à miel pour pollen pas si urbain

Au gré de cette nature encore préservée.

 

Pas de triste cire au sein de cette ruche

Qui fabrique ce liquide tellement apprécié, 

L'apiculteur cultive cet ancestral métier,

Répertorie les échantillons dans une cruche.

 

Des surprises parfois surviennent étonnamment,

Comme ce miel bleu qui le laisse en plein doute,

Il regarde à l'horizon cette usine qui le shoute

D'une odeur de bonbons porté par le vent d'autan. 

 

 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 17:13

 

 

Loin de tomber dans le panneau, Panoramix rame,

Mixe ses cueillettes du jour avec application,

Comme un jeune homme se maintient en élévation

A la recherche de ce gui, avec sa serpe, en trame.

 

Sa barbe, il la lisse avec soin, a l'air super joyeux

Entouré de ses ingrédients, de ses attirails de cuisine,

Mitonne ses préparations, s'inspire de la Chine

Et de ses soupes veloutées au goût voluptueux.

 

Sa grimace en dit long, éternel insatisfait

Il a besoin de l'avis de ses deux goûteurs

Attitrés, incontournables animateurs

D'un village gaulois fier de leurs gourmets.

 

Astérix est à fond sur les potions spéciales,

A déjà vu pousser ses cheveux à grande vitesse,

Un coup d'oeil sur Obélix gourmand, plein d'ivresse,

Le fait sourire, le repensant perdu dans des dédales.

 

Idéfix attend d'éventuels restes même sans os,

Le chaudron est brûlant, le mets fume,

Satisfait amplement ces savoureurs d'écumes

Parfumées aux légumes aussi bien que d'écorces.

 

Panoramix secoue la tête, devant l'air béat

De ses amis aux anges, les regards illuminés,

Cette potion magique a bien fait son effet,

Une rasade de sel est rajoutée dans l'immédiat.

 

 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 13:00

 

girrll---Copie.PNG

 

 

Le calme, après cette tempête qui a ravagé le monde

Et anéanti cette vie qui se croyait prospère,

A l'abri de ces troubles, de ces hautes sphères 

Qui semblaient protéger des attaques immondes.

 

La sentence est tombée, ces corps en attestent,

Clairsemés un peu partout dans la ville endormie,

Sans cimetierre, au grand air, toute une panoplie

Disparate gît, ça et là, toutes les rues en attestent.

 

Figés dans leur derniers instants, ces adeptes de Pompéi

Gardent les yeux ouverts, espèrent renaître bientôt,

Souhaitent vraiment recevoir en nouveau cadeau

Cet espoir fabuleux, ce souffle de vie.

 

Le vent tourbillonne, balaie devant sa porte,

Apporte cette fraîcheur à réveiller un mort,

Fait bouger quelques membres, picore

Ces cerveaux qui se reconnectent de la sorte.

 

Ces pantins désarticulés s'animent, se remettent debout,

Prennent des positions qui feraient mal en d'autres temps,

Recherchent de la chair fraîche absolument

Pour se sentir revivre malgré tout.

 

La vitesse n'est pas leur fort, mais peuvent se surpasser

A la vue de ces rares humains, ces rescapés blêmes

Qui prennent peur devant les avancées soudaines,

Rageuses, attirées par ce sang à collecter.

 

Des courses s'engagent en un étrange ballet,

Pour ces morts-vivants qui rappliquent en nombre,

Une danse morbide au côté plutôt sombre

Pour la vie et la mort, ensembles mélangés.


 

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 21:50

 

 

Ce vampire effrayant repose son visage,

Il met un masque de jour espérant se voir,

Encore et toujours dans ce pur miroir

Spécial, construit dans un éternel mirage.

 

Le cérémonial se répète au petit matin,

A chacun de ces moments il se déguise,

Espère enfin tromper cette glace, mise

Sur un aspect différent, son souffle retient.

 

La glace feint de lui répondre par une buée

Qui s'étend sur la paroi, se propage,

Essaie de recomposer ainsi l'image

D'un être disparu, d'un contour oublié.

 

Même si dangereux il prend l'appui de flammes,

Pour réchauffer ce coin se rapproche beaucoup,

Peut-être trop, des marques sur son cou

Le laissent fumant, habité par une âme.

 

Ainsi est-il vivant puisqu'il souffre ?

Brûlures d'espoir pour une transformation,

Cet être perturbé regarde avec fascination

Ces points lumineux éclairant ce sombre gouffre.

 

Sa main cherche, avance quelques doigts

En guise d'essuie-glaces brise la vapeur

D'un smog cachant cette triste peur

Du vide, du néant vers le "Valhalla".

 

Ses ancêtres vikings l'inondent de flashes

Qui se font pressants, l'invitent à s'avancer

Au plus près, de cette porte vers un passé

Qui veut ressurgir dans un nouvel espace.

 

La surface du miroir ondule, reflète par endroit

Des pigments de vie, des illusions complices,

Un sourire illumine le vampire qui s'immisce,

Saute à pieds joints dans le cadre et s'y noie.

 

 

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:20

 

Au petit bonheur, la chance sourit à "Petibonum",

Ce camp fortifié qui accueille des renforts,

Soldats romains en nombre, forts

De cette unité d'élite si fière de Rome.

 

La déroute, elle ne connaît pas cette Légion

Qui a connu pire sur tous le théâtres,

Rien ne peut les arrêter, prête à se battre,

S'entraîne jour et nuit, force l'admiration.

 

D'autres camps sont proches, prêts à l'action

Face à cet ennemi, un village gaulois

A l'allure paisible, à la sortie d'un bois

Proche de la mer en possible évasion.

 

"Laudanum", dort d'un sommeil plus que tranquille,

"Aquarium", comme un poisson dans l'eau

Est ivre, comme "Babaorum" au parfum de gâteau,

Sûrs de leurs forces, les troupes fourmillent.


Mais la forêt est à tout le monde, fait tampon,

Ce qui arrange bien deux compères complices,

A la recherche de sangliers dans cet endroit propice,

Se mettent à l'affût d'un déjeuner qui fleure bon.

 

Drôle de bête qui parvient ainsi jusque-là,

Une "Tortue" de fer, boucliers en parois,

Lances au clair sifflant de bon aloi,

Avance fièrement d'un très bon pas.

 

Pas de repas, mais à deux contre dix ils aiment

En bon gaulois se frotter à d'autres forces,

Astérix et Obélix à l'abord peu féroce

Ont cette envie d'en découdre, une veine.

 

Quelques gouttes suffisent de cette potion magique,

Le plus petit, rusé, en use avec délectation,

Calme vite les rires de ces romains fripons

Qui s'envolent dans les airs par ondes cycloniques.

 

 

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 11:00

 

ujj - Copie

 

Une partie d'elle-même, ainsi, s'en est allée,

Balayée, au fil du temps, d'un revers de la main,

Son regard est bien vite attiré par le destin

Qui lui fait signe, accapare ses pensées.

 

Figée dans son incompréhension, vide

De cette force qui l'abandonne petit à petit,

Ne paraît plus celle, écartant les sursis,

Qui vivait à cent à l'heure, si solide.

 

Le sang lui monte à la tête, depuis ce jour maudit

Où cet étranger mystérieux, capé sans épée,

L'a fasciné de ses yeux de braise, illuminé

D'une intense dose au parfum d'interdit.

 

Envoûtée, elle n'a pas vu venir l'impensable,

Ces crocs vampiriques attirés par le sang,

Un appel vertigineux reçu en un instant,

Plantés en deux points dans son cou aimable.

 

Les marques sont toujours douloureuses,

Annoncent certains changements, bougent

Les traits de son visage qui se font plus rouges,

La transforment en triste statue malheureuse.

 

Son corps évolue, prend le même chemin,

Se raidit en continu sans résistance aucune,

Sa peau de marbre brunit, évite les lacunes

Jusqu'au final, le bout de ses pied si fins.

 

Plus rien ne respire dans ce calme espace,

Mais un léger craquement se fait entendre,

De cette bouche aux lèvres si tendres

Emergent deux canines pointues voraces.

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:45

 

 

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Il y avait ces Schtroumpfs, une bande de cent minus

Différenciée des autres hommes, dans un autre temps,

Village isolé au fond des bois, à l'abri, mais pourtant

Si joyeux comme des bleus, nouveaux sur un campus.

 

Nouvelle époque, avec ces "Ultra-violette",

Ce groupe de filles pas trop violentes,

Habillées de cette couleur si épatante

Pour elles, c'est le top des top, hyper select.

 

En mode unique, monochrome, parfum guimauve

Elles se montrent à leur avantage, déambulent,

Se surprennent quelquefois à faire des bulles

Avec ces chewing-gum sélectionnés, couleurs mauves.

 

Pas Barbies, mais féminines, elles aiment les motards,

Les Harleys pour leurs lignes, un brin félines,

Le doux toucher du cuir fait monter la sanguine

Pulsion pourpre sur leurs joues en fards.

 

Les belles aiment se regarder dans leurs glaces

Portatives, se délectent de leur jeune beauté,

Passent du temps à se contempler, regarder

Les fins détails de leurs visages hyper class.

 

Rien ne manque à leur joie de se retrouver,

D'être ensemble, en famille très unie

Continuant sa route, insensible aux "on-dit"

Les traitant d'extra-terrestres, ça reste à prouver !

 

 

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 23:45

 

 

La folie des hommes toujours frappe, au hasard

Comme à son habitude sans réfléchir, bêtement,

Apparaît par vagues, s'acharne absolument

N'importe où, sur n'importe qui ou quoi, bizarre.

 

Question de suprématie, des cas d'espèces

Dès qu'il s'agit de montrer sa puissance,

Etre le plus faible est loin d'être une chance

A subir des assauts répétés sans souplesse.

 

Pas un jour sans un drame à déplorer,

Sans une guerre rapportée par des reporters

Témoins discrets sur des lieux insensés, fiers

D'informer le monde sur des actes délibérés.

 

Pas un jour sans que les peuples souffrent,

Sur une planète changeante où le vent tourne

Toujours dans le même sens, s'engouffre

Vers ces armes, objets de déroutes.

 

Pas un jour sans que des idées germent,

Générent des profits sans les partager,

Toujours plus au final à empocher 

Par quelques clics, en bourse, en primes.

 

Pas un jour pour un répit, en recherche

D'une perpétuelle avancée ignorant ces règles

De vies, d'amour, sans aucune foi

Sauf celle de se détruire, revêche.

 

Détruire, l'homme sait faire par nature

Dénature son environnement, prédateur,

Prélève abondemment sans aucune pudeur

Dans le règne animal par points de suture.

 

Le monde va mal, sans aucune véritable loi

Pauvreté, famine, sont des combats ignorés

Par des têtes pensantes, sans aucune priorité

N'écoutent plus leurs coeurs restés cois.

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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