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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 17:50

 

 

Quatre grammes et c'est tout, un trésor

Bien caché auquel on ne pense pas,

D'autant que des kilos nous tendent les bras

Ou plutôt nos têtes accueillant des ponts d'or.

 

Non que nos cheveux soient forcément blonds,

La couleur en soi importe vraiment peu,

Pas besoin d'en vouloir à nos tendres aïeux,

Seule la teneur en carbone donne le ton.

 

Un four à haut degré met tout le monde d'accord,

Réduit cet amas enchevêtré en une bouillie

Ramassée à la cueillère en un temps défini,

Ensuite bien pressée sans l'ombre d'un remord.

 

Une capsule compacte est extraite à l'issue,

Placée dans un incubateur pour quelques jours

En conditions idéales reproduites tour à tour,

Structure ce bloc précieux ainsi devenu.

 

Un passage à l'acide nettoie les impuretés,

Ronge aux abords tout ce qui peut l'être, 

Le coeur brut en ressort sûr de paraître

A l'égal d'une star promise à briller.

 

      Séville s'éveille sur un nouveau joyau,

Identique à ceux trouvés à quelques deux cents mètres

Sous la roche, ces diamants cherchent des interprètes

A leurs chants cristallins purs, si beaux. 

 

Les joailliers se frottent les mains, sont accrocs,

Laissent libre cours à leurs inspirations

Sur ces brillantes répliques, ces créations   

Qui vous coûteront la somme de mille euros.

 

 

 

 

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 11:37

 

 

Les "Fous" sont en liberté très surveillée

Sur des diagonales en alternance

Entre cases noires ou blanches

Se sentent bien vite prisonniers.

 

Des piquets jalonnent les parcours atypiques

De toutes ces pièces qui n'en font qu'à leur tête,

Des panneaux interdits gâchent un peu la fête

De "Pions" révoltés, quelque peu excentriques.


Lunatiques, des "Cavaliers" ont oublié leurs selles,

Se prennent pour des experts, cultivent ce côté sauvage,

Sur le dos de ces montures venues de hauts alpages,

Font reculer les menaces à coup de manivelles.

 

Les gardes se postent au sommet des "Tours" éclairées,

Scrutent ces horizons très incertains, menaçants

Qui mettent en relief ces bandes de revenants

A l'affût de la moindre faiblesse détectée.

 

Le "Roi" monte sur ses grands chevaux, électriques,

Qu'il manipule avec précaution par télécommande,

Son armée n'est pas en reste, constamment redemande,

Des rediffusions guerrières un brin machiavéliques.

 

La "Reine" conserve un jardin secret rempli de roquettes,

Ces salades craquantes au goût quelque peu explosif,

Assaisonnées d'un mélange à l'aspect corrosif

Servent de boulets aux canons sur roulettes.

 

Les positions sont maintenues dans l'attente

D'un prochain coup qui tarde, maintient l'attention

De camps retranchés comptant leurs munitions

Préparés à tous moments à des marées montantes.


 

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 17:04

 

 

Une peau de banane s'est glissée incidemment

Dans cet endroit très passant, oubliée

De cette lumière qui l'a tant bercée

Se meurt, brunit avec le temps.

 

Un chat noir passe à travers la route

Apporte cette suspicion venue d'histoires anciennes

Qui collent à nos esprits, se promène

Dans notre inconscient et sème le doute.

 

Une échelle appuyée fait contourner du monde

Vers un autre chemin qui évite les risques

Avant que de se casser quelque chose, bisque,

Jure, grogne, ferait presque une ronde.

 

Le verglas prend un malin plaisir

A créer cet environnement qui glace,

L'eau en sait quelque chose, espace

Ses sorties en plein froid, soupire.

 

Ce miroir n'est pas vaillant, vacille,

Penche dangereusement au gré des ondes,

Se reflète dans le sol, sonde

Son équilibre, avant de briser ses rêves de pacotille.

 

L'huile tâche de s'étaler, s'incruste,

A toujours rêvé de cette "vie d'ange",

Pas trop sale sur ce parterre, dérange

Ces lieux qui n'ont rien de vétuste.

 

Treize, heureux, ce vendredi fait parler,

Fait vendre et parier tout aussi bien

Sur son malheur ou pas, se maintient

Au haut de l'affiche pour l'éternité.

 

 

 

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 19:38

 

 

Des lambeaux de chair tombent de ce visage marqué

Par une vile prophétie venue du fond des âges,

Plus active la nuit fait bien vite des ravages

Sur ce cruel vampire et ses velléités.

 

Des phrases sont inscrites dans son esprit

Qui le brûlent intensément de l'intérieur,

Parsèment sa peau de tant de douleurs,

A le faire hurler comme un loup-garou zombie.

 

Ses incantations essaient de contrer cette malédiction

Qui malgré tout progresse insidieusement

Sous le couvert de ces plaies constamment

Sensibles, se pigmentent de malfaçons.

 

Il combat le mal par le mal, sort en vitesse,

Se jette sur des victimes aléatoires sans plaisir,

Histoire de pouvoir ainsi bientôt guérir

Pense-t-il sans trop user de politesse.

 

Le sang appelle le sang, il s'enivre,

Rate les marches qui se dérobent

Sous ses pas, ne craint pas les microbes

Seulement ces sorcières lisant leurs livres.

 

Mais une aura l'entoure maintenant où qu'il aille

L'éblouit de ces rayons aux mille facettes,

Le fait fermer les yeux, éloignant ses mirettes

De ses proies presque prises dans ses tenailles.

 

La lumière s'intensifie au contact de ses actes,

De ses pensées mortelles qui le creusent,

Quelques fées le possèdent, pas malheureuses

D'avoir la main mise sur cet être, sans aucun pacte.

 

Son état décline, ses membres se liquéfient,

Un virus paralyse sa vitesse d'action,

Fait disparaître ses traits par frictions,

Efface son apparence de vampire ennemi.

 



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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 07:00

 

 

Ce "Roi" survole les difficultés, il est l'égal des Mages,

Passe aisément à travers les rangs serrés

De ces "Pions" stratégiques aux postures alternées

Sur des cases où émergent des traces de gommage.

 

La bataille est rangée aux sombres oubliettes,

Quelques "Fous", ça et là, divaguent sur ce champ

Où des fleurs éclatantes détiennent des accents

Etrangers aux conflits qui envoient les gens paître.

 

Les Chevaux jouent aux mules, têtues en diable,

Refusent les joutes, montés sur pilotis,

Aimeraient bien chasser de leurs esprits

Ces étranges coutumes aux élans insatiables.

 

La Tour se penche sur des problèmes non résolus,

Pire que Pise, pourrait bientôt tomber,

Jette du lest et autant de boulets,

Se la joue mongolfière dans un ciel absolu.

 

La Reine désespère de trouver une solution

Va d'échec en échec, ressort ses vieux dossiers,

Compte et recompte jusqu'à satiété

Les montants de son épargne en pleine évaporation.

 

Une armée s'agite, encercle la forteresse

Promise à une attaque en règle, assiégée,

Sous les feux de la rampe savamment éclairée

Par des boules de feu sous le regard de son Altesse.


       

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 20:17

 

 

Fou de foot, cet "ailier" est cependant très gauche,

Excentré par rapport à toute l'équipe qui l'oublie,

Tellement il est discret, crée si vite l'ennui

Que le ballon lui est invisible, c'est moche !

 

"L'entraîneur" attend toujours cet éclair de génie,

Cet appel de phare pour ce joueur qui en a marre

De se morfondre, le regard en coin se pare

De voyants lumineux dignes d'un incendiie.

 

Les "demis" prennent l'eau, sont submergés

Par des vagues assaillantes qui déferlent,

Poussent les limites "d'arrières" qui s'indiffèrent,

Retranchés dans des bases fragiles, empêtrés.

 

L'organisation laisse à désirer, le bloc est disparate,

Les "avants" attendent les ballons improbables

De ces "inters" qui se sentent minables

A courir sans succès avec ou sans rate.

 

Le "goal" se sent si près du but, s'aligne

Sur cette bande qu'il parcourt constamment

Durant le match, sous pression tout le temps

Sautille, appelle le "soigneur", s'indigne.

 

Le "corner" voit voler ce ballon dans les airs

Au gré des effets, de la force initiale

De ce coup de pied placé qui se régale

D'une trajectoire coupée d'une tête éclair. 

 

Le "ballon", lui, est libre comme le vent,

S'engouffre dans les moindres espaces,

Aime bien les rebonds, souvent agace

Par des contre-pieds intermittents.

 

L'"ailier" quant à lui prend du galon,

S'invente "avant-centre", suit les signes du "coach",

Le ballon justement à l'instant ricoche

Sur son genou, marque un but à sensation.

 

 

 

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 11:23

 

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Tout le monde attend cette lecture qui doit débuter

Incessamment sous peu, sous les meilleurs auspices,

Installé dans la salle espérant les prémices

De ces premiers mots lancés sur un ton discret.

 

L'heure indique un retard, la pendule en fait foi,

L'assistance s'impatiente, commence à gronder,

N'imagine pas que cette séance soit reportée

Tant le moment est attendu, divin, très courtois.

 

Une porte s'ouvre, la liseuse avec sourire prend place,

Contemple les rangs serrés qui chuchotent, la dévisage,

Lentement "lit" les premiers paragraphes page par page,

Pas même perturbée par le vol d'une mouche fugace.

 

Les paroles sont bues, mais sont parfois inaudibles

Pour ces quelques "centenaires" qui tendent l'oreille,

Les font lever à l'abri d'un monotone sommeil,

Munis de "cornets", sonotones amovibles.

 

Une pause intervient, qui n'est pas trop du goût

De ce public exigeant qui en veut toujours plus,

Scande "Lis", hurle "Houuu ! Les cornes" venus

Saluer ces silences qui donnent un coup de mou.

 

Un changement de ton s'impose, "ils vont bien voir" se dit-elle,

Un porte-voix, cette "Litcorne", donne un coup de fouet,

Apporte sa nouvelle diction à gorges déployées,

Transforme les sourdines en parfums de cocktails.

 

Les "cornets" tombent un à un, les visages se mobilisent

Sur cette nouvelle diction confortable, plus aérée  

La "Litcorne d'abondance" produit son effet

 Captive l'attention sur cette histoire exquise. 

 


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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 18:11

 

Le "Monde" de tourner s'est soudain arrêté

Sur cette vie qui se croyait prospère,

S'étendait ainsi sur tous les "Hémisphères",

Naviguait paisiblement sur ses "Pôles" d'intérêts.

 

Les lignes se sont coupées sur ce dernier moment,

Cet instant fatidique où un souffle a éteint

Cette avancée lumineuse un certain matin

Pourtant parti pour s'étirer doucement.

 

Immobile, la "Planète" s'est ainsi partagée

Entre un jour et une nuit, éternels,

Plongeant des "Continents" en aspects rebelles

Proches de l'affolement, loin d'être la panacée.

 

Les scientifiques planchent sur le phénomène

Qui laisse la "Boule bleue" en errance,

Perdue dans un "Univers" qui en rien n'avance,

Figé dans un jeu de rôle un peu bohème.

 

En attendant, le "Soleil" brûle les étapes

Se rapproche, curieux, par amusement

Rayonne bien trop, provoque des tourments

A travers une ozone dont la couche dérape.

 

La "Lune" a pris ses quartiers à temps plein

Dans cette nuit perpétuelle de l'autre côté de la "Terre",

En fait rêver plus d'un, plombe l'atmosphère

En annonçant sa rupture d'avec cet "Astre" serein.

 

Rien ne sera plus comme avant

Même si l'espoir subsiste d'un compromis,

Redevenir un jour de vrais amis,

En alternance, continuer d'aller de l'avant.


 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 10:15

 

Une bande de petits pois tourne en rond

Dans cet espace réduit, dans l'attente marinent,

Regardent vers le haut ce plafond amovible

Qui ne bouge pas, désespèrent pour de bon. 

 

De ce bain, une ultime chance de sortir

Se profile vers cet étrange horizon,

Cet espoir d'un repas qui fleure bon,

Gourmand de ces légumineux martyrs.

 

Mais rien ne bouge, les parois sont hautaines

inaccessibles, si lisses, parfois striées,

Quelques carottes tentent une percée,

Pointent leurs nez de croque-mitaines. 

 

 Le froid ça conserve, ils y sont en plein dedans,

Sont très connus, la publicité le dit de bon aloi

"Il faut toujours avoir un petit pois chez soi"

C'est sûr, mais leur liberté ils la veulent tant.

 

La date limite de péremption arrive cette nuit

Pour cette conserve ainsi en effervescence

Qui souhaite passer le cap de la bonne espérance

Compte chaque instant se sauver de son ennui.

 

Le lendemain arrive sans aucun changement notable,

Les petits pois et les carottes ne changeront pas de décor

A moins qu'un coup d'oeil curieux ne les évapore

Vers un endroit bien éloigné d'un coin de table.

 

 

 

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 23:45

 

Les muscles s'étirent, échauffements variés

Pour ces athlètes qui se préparent avant l'effort,

Se concentrent, refont la course "en tête" encore

Avant que l'heure ne soit venue de se placer.

 

Les starting-blocks sont alignés, longent cette ligne

De départ, poudreuse, tellement empreinte 

De cette envie de mordre cette couleur dépeinte,

Où la marque s'imprime, laisse son insigne.

 

Quelques minutes encore font gamberger,

Les esprits se vident, relâchent les gestes

Tous identiques, ne sont pas en reste

Pour s'étaler, bien vite se positionner.

 

Les regards se toisent, tous sourires en coin

A la vue surprenante de ce frêle coureur filiforme

Qui dénote parmi les musculatures hors normes,

De ces forces de la nature préparés avec soin.


Le signal est proche, les mains ainsi se posent

A la limite de cette bande disqualifiante en espion,

Les corps se soulèvent très vite en seconde intention  

Le départ vient, un puissant coup de feu résonne.

 

Les favoris prennent les devants et les premières haies,

La pluie s'invite en trombe, noie le poisson 

Dans des flaques étalées sans distinction

Sur la piste et ses couloirs détrempés.

 

Le sol glisse, freine ces élans véloces,

Les petits gabarits tiennent mieux sur ce revêtement,

Il faut dire aussi qu'être bien chaussé est important,

Tout autant qu'une tenue en fil d'Ecosse.

 

Les grands rament, peinent vu leurs masses,

Sautent lourdement ces obstacles très hauts

Que le souple longiligne survole illico presto,

Rattrappe son retard, loin d'être à la ramasse.

 

Le moment est critique, le dernier bond survient,

En retenue, les cheveux se libèrent instantanément

Au finish, sont bien vite lancés en avant

Pour faire la différence, sur la ligne se maintient.

 

Les spécialistes dissèquent les clichés flashés,

Une boucle fait foi sur la photo des juges,

Cette mèche de cheveu devance et adjuge

La victoire à Sandy, élue sportive de l'année.


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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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