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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:45

 

 

Des cris dans la nuit se font entendre

A réveiller les morts, effrayer les vivants

Surtout à l'improviste, à tout instant,

Quand les esprits aspirent à se détendre.

 

Des ombres se glissent dans un ballet

Lugubre et tourmenté, privé d'images

Limpides, joyeuses, d'amours sages

Abreuvés de si tendres baisers.

 

Ce vampire ébranlé en oublie de mordre

Se prend au jeu de la peur, ainsi écoute,

Sombre comme les autres dans le doute

Qui fait ressortir son côté humain jusqu'à le tordre.

 

Le sang passe au second plan, il se brouille

Avec ses idées qui ne sont plus arrêtées,

Ne peut plus les empêcher de défiler

Dans sa tête pleine comme une citrouille.

 

Pourtant Halloween est passé, et son lot

De mascarades rocambolesques, hors du temps,

Son besoin vital aspiré n'est plus vraiment

Sa préoccupation première de vampire à crocs.

 

Une horde fantôme envahit les espaces

Etend sa suprématie surtout cette nuit

Où la lune rayonne et la conduit

Vers tous ces êtres un brin vivaces.

 

Des instants qui n'ont rien d'habituels

A voir ainsi fuir de cruels prédateurs

Apeurés, impuissants aux multiples douleurs

Infligées par un pouvoir au-delà du surnaturel.

 

Ces âmes maudites entourent leurs prises

D'un voile de noirceur, sans distinction

Aspirent les fluides évitant l'évasion

De la vie qui rejoint un autre camp, surprise.

 

 

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 23:05

 

 

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Au premier top, le chrono se déclenche, s'enflamme

De cette lueur olympique, quelquefois comique

Qui danse, éclaire d'un éclat diabolique

Les regards tournés vers ce macadam.

 

Parfois la terre y est battue, creusée

Par des taupes qui prennent racines,

Se roulent volontiers dans la farine

Pour sortir de l'ombre émerveillées.

 

Elles sont au spectacle, aux premières loges

De ces couloirs où défilent des étoiles,

Des stars filantes de tous poils,

Aucune espèce n'y déroge.  

 

C'est leur plaisir de taupiner à l'occase,

D'entendre résonner les tambours

Au passage de quelques troubadours

Habitués aux joutes de base.

 

Un des leurs s'est inscrit à la compétition,

Son nom est "Taupinetambour" tant il est bruyant,

Se prépare en musique, bouge constamment,

Confiant, grâce à des lunettes nouvelle version.

 

A ses côtés, un serpent siffle son venin

Qu'un crapaud, gonflé à bloc, invective

Sous le regard d'une araignée très vive

Qui se prépare à lézarder, enfin.

 

"Taupinet", détendu, se la joue cool,

Mais n'aime pas trop la concurrence,

Bien vite ses pattes massives se balancent,

Ecrasent ses adversaires qui rentent dans le moule.

 


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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 22:45

 

 

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C'est le top du top de la musique du moment,

Un grognement sorti de la terre profonde

Comme un tremblement à la fibre "underground"

Evoquant le son d'un lointain instrument.

 

Une musicienne branchée se laisse porter

Par un élan de folie, une inspiration libératrice,

Pas loin de penser à "Sissi Impératrice"

Valse à grands pas, veut tout interpréter.

 

Le son est faible, elle se rapproche à l'instinct

Flaire le cuivre, le vent, les cordes tendues

Vers ces hauts bois qui sont les bienvenus

Aux premières lueurs du matin.

 

Une faune s'est rassemblée, assiste

En spectateur attentif au concert improvisé

De ce groupe folklorique très médiatisé,

Regardé à la loupe, le look pas très intimiste.

 

Composé élégamment de "taupes" très "in",

Il mène "tambours" battants des rythmes fous,

N'ont pas peur de ressembler à des nounours

En ballade, habillés en soie de Chine.

 

La mélomane tombe en arrêt, sans partition,

Seul son violon scelle son apparat

D'une envolée qui met dans tous ses états

Ces musicos animaliers en pleine audition. 

 

"Taupinetambour", refrain gagnant, enchaîne,

Effréné, en paroles leitmotiv

Criées par des chanteuses qui s'activent

A remonter leurs bretelles, se déchaînent.

 

L'ensemble ne manque pas de batteries,

Tout en percussion bien vite s'emballe,

Met en ébullition une rangée de cymbales

Qui fait fureur, sème très vite la zizanie. 

 

 


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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 07:12

 

Des gouttes tombent d'un ciel de sang,

De cette pluie rageuse issue de ces frictions

Qui laissent quelques corps épars sans rémission

Sur un champ de bataille évanescent.

 

La soif autant que la faim conduit à des excès,

Par bandes croqueuses des vampires rayonnent,

Font mains basses sur les vies, entonnent

Des chants, ivres de crimes perpétrés.

 

Les bouches sont gorgées de ce liquide

Précieux, et nourrissant leur avenir

De cette immortalité prête à unir

Les âmes maudites entre-elles, avides.

 

Le pourpre dégouline de canines pointues,

Repues de repas arrosés, dégustés

Avec une envie folle de continuer

Encore et toujours, cherchent l'abus.

 

Toujours plus, encore une fois,

La dernière, elle se l'est promise,

Attend de reprendre ses esprits, libre,

Se met en quête, seule, le regard froid.

 

Cette ombre de la nuit se sépare de spectres

Qui aiment contempler les carnages lugubres,

Préfère renifler les pistes insalubres

De chemins perdus dont elle se délecte.

 

Une proie isolée se présente, passe,

La regarde sans étonnement aucun,

S'indiffère de coups portés, très anodins

Pour ce fantôme qui s'évapore entre les espaces.


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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 11:55

 

 

Un vent est passé sur toutes nos peurs,

Le jour s'est levé comme à son habitude

Absent de craintes et de servitudes,

Pas pour cette fois-ci notre ultime malheur.

 

L'annonce était terrible, très insistante

Rabattant nos oreilles en continu

De messages alarmistes laissant dans l'inconnu

Toute une Sphère suspendue à un souffle inquiétant.

 

Un soufflé plutôt arriva le jour J

Qui retomba bien vite dans un anonymat

Suivi par quelques adeptes aux profils bas

Croyant dur comme fer à une fin inscrite.

 

C'était prédit, et ce ne fût pas,

On se rappellera encore longtemps

De ce vingt et un décembre éminent

D'une année deux mille douze qui continuera.

 

Des catastrophes surviendront encore sûrement,

Se succèderont par tremblements ou typhons,

En sinistrose, leurs désastres souffleront

Sur cette Terre qui survivra à ces instants.

 

Le moment n'est pas encore venu

De voir notre espèce disparaître,

Un calendrier Maya, en appel aux ancêtres

A vu la fin d'un monde survenu.

 


 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 11:30

 

 

Assoupi au coin d'un feu, le Père Noël est paisible,

Au repos, se la coule douce, rêve d'horizons lointains,

Ne pense même plus à ce fameux matin

Où ces enfants se précipitent sur leurs cibles.

 

Ces pieds d'arbres remplis de cadeaux empaquetés

Par monceaux, en couleurs, qui défient l'équilibre

Par froissements légers, ce silence indicible

N'en a plus pour longtemps, est prêt à exploser.

 

Mais l'heure n'y est pas, peut-être plus,

Cela tient à peu de choses quelques fois,

Des réveils mal assurés provoquant des effrois 

Et des retards qui font bien des raffuts.

 

Le fournisseur se laisse aller, se repose sur ses lauriers

En maître absolu de cette nuit particulière,

Aura bien le temps de courir les hémisphères,

Peut-être le fera-t-il une fois réveillé.

 

Pourtant le somme est doux, agrémenté de plomb

Et de ronflements qui s'éternisent,

Un sifflement pourtant à donner le vertige

Le fait bailler, oublier ses vieux démons.

 

Une main est tendue vers cet endroit sensible,

Ce bouton lumineux à portée de bras

Enfin agité de cette frénésie samba

Qui apporte un signal discret, à peine visible.

 

La technologie, en assistante zélée, s'active

Agit comme l'éclair, verse en un instant

Le contenu d'une magie stockée depuis longtemps,

Illumine les yeux de bambins détectives.  

 

 


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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 10:45

 

 

PIKTONFAR, dernier pharaon de son époque

Teste une pyramide SOULEAU, s'immerge,

Espère VOITURINER pour que des asperges

Poussent dans ce tombeau au style baroque.


 Ce sera son dernier refuge, autant que le confort y soit,

Un LITCORNE est installé, ECOLASTIQUE,

Flanqué d'un arbre CLARIBRANCHE en plastique

Balayé par un vent FLORINEIGE très froid.

 

Une "clim" laisse RAZIMUTH ce Roi

Qui attrappe un rhume carabiné,

Doit sans cesse regarder où mettre les pieds,

Evite de marcher sur ces NEZRHISSONS plantés droits.


Mais il ne se laisse pas abattre, amasse

De la nourriture dans tous les recoins,

Installe un FOURMI CROHONDE loin

De ce DROLE DE MADERE qui fait masse.

 

Ce temple imaginé a des gardiens ça et là,

Des RHINOFEROCES qui ne laissent rien passer

Pas même ces ZIGAUTOS super pressés

Chevauchant des Sphynx SANNEZ ici-bas.

 

La chambre funéraire est prête, accepte le regard

De ce ZOMBINOSCOPE discret, à l'affût

De ces quelques MARRENPOMME dodues

Posées dans des paniers RUBICANE, très canards.


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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 22:00

 

 

Ce vampire amoureux glisse sur ses penchants,

Passe au-delà de ses envies furieuses

De sang, de cous de victimes malheureuses,

S'attache à suivre une conduite de pénitent.

 

Une écharpe autour de ses épaules

Bénie d'un parfum si enivrant

De cette senteur de vie un brin excitant,

Il veut maintenant s'inventer un nouveau rôle.

 

Son point d'honneur l'emmène loin

Vers cet endroit où les esprits s'évaporent,

Où le vent souffle souvent, incolore,

L'apaise, lui fait marquer des points.

 

Son amie le teste constamment, à l'envie,

Lui présente ses veines, souriante,

Parfois, laisse quelques griffures apparentes

Bien proches de ses lèvres, sans un cri.

 

Rien n'y fait, ses sens sont plus qu'apaisés

Dépassant ainsi toutes leurs espérances,

Le ciment a bien pris, leur propose une chance

De commencer une histoire, peut-être illimitée.

 

Un visage blanc prend des couleurs, brille

D'une lueur qui perce les coeurs, captive,

Enlace les sentiments de deux âmes émotives  

Bercées de cet amour enflammé de brindilles. 


 


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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 22:14

 

 

Une peau tachetée, des yeux bleux globuleux,

Ce poisson lune bien vite se dégonfle

A sa sortie de l'eau, sans aucune semonce

Ne bouge plus son corps avantageux.

 

Le cuisinier assure ses gestes à la découpe,

Tranche dans le vif après de multiples avis

Ne souhaite vraiment pas être surpris

Sous le regard de son Maître qui chaloupe.

 

Tout doit être carré, nécessite une étude

Très approfondie, en technique éprouvée

Ne supportera pas quelques loupés

Aux alentours du foie, habilement l'élude.      

 

Le prix du danger fait monter les enchères

D'un plat cuisiné au top du goût,

Maîtrisé, aura une succès fou,

Sera la clef d'une réussite altière.

 

Mais le poison est bien réel, ne demande qu'a sortir

Pour vite étendre ses toxines dans la chair

De ce "Fugu", ce poisson aux viscères 

A préserver intactes, sans rien salir.

 

Parfois pourtant, il ne faut pas tenter le diable

Qui attend au tournant la moindre occasion,

Ces écarts infimes pour une désillusion

Fatale, sans arrangement à l'amiable.

 

 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 23:46

 

Une histoire s'est perdue dans la géographie ambiante

A force de se raconter en détail, de se décrire 

En a oublié de faire constater ses dires

Par des bonimenteurs qui, en wi-fi, s'alimentent.

 

La chimie n'en est plus à s'inventer,

Très physique aussi, elle traîne en longueur

Certaines formules qui peuvent faire peur,

Apporte de l'eau au moulin de chercheurs éclairés.

 

Les maths à l'infini aiment bien se chiffrer,

Alignent des nombres en équations à inconnues,

Par x ou y, chromosomes reconnus,

      Cherchent des solutions paramétrées.

 

La Philo à une amie, Sophie, complice,

Adepte des conclusions hâtives,

N'aime pas les entrées en matière

Ni même les développements par avarice.

 

 Les Langues se délient, mot à mot

Se déclinent tantôt bien vivantes

Quelquefois mortes ou par signes tentent

De communiquer sans l'aide de "dicos".

 

L'Anglaise l'emporte haut la main en étrangère,

Quand la Chinoise rit, lentement grignotte

Quelques places dans un classement polyglotte,

Nippone ni mauvaise, jamais ne désespère.

 

L'Art Appliqué laisse libre court à la création,

Peintures de fête, couleurs chatoyantes

      Accompagnant des dessins qui presque chantent

La vie sans parole, visuels, en incrustation.

 

Paroles et Musiques, inséparables, vont de pair,

Alimentent des partitions qui font rêver,

Des instruments à l'unisson se mettent à danser

Illuminent chaleureusement les soirées de concert.

 



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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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