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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 22:55

 

La proie est prise à son propre piège,

Empétrée dans des câbles de pur acier,

N'a pas vu venir les lassos de ce filet

Qui s'est abattu au fil d'un fin manège.

 

La roue tourne même pour le plus agile

Des vampires habitué aux dures joutes,

Cruelles et sanguinaires sans aucune déroute

Sauf cette nuit-là, ne jouera plus à pile.

 

Il perd la face, sa prison le révèle

Au féminin, créature plus que sublime

Au regard intense qui fourmille

D'une détresse profonde qui interpelle.

 

Le chasseur fixe sa prise, tombe sous le charme

De cette féline aux crocs pointus, tigresse

Presque apeurée, montre des signes de faiblesse

Effrayée par des sons aigus qui l'alarment.

 

Des regards aigres-doux ainsi se toisent

D'un mélange de craintes chroniques

Des deux côtés gardent des reliques

De ces rencontres qui se croisent.

 

Une main s'avance, une main propose

Un peu de douceur, calme le jeu

Malgré ce travail aux gestes malheureux

Essaie en tous les cas de créer une osmose.

 

Le temps est compté, le soleil se lève,

A cet endroit précis envoie ses rayons,

Brûle les étapes, apporte ces frissons

De feu qui meurtrissent sans trève.

 

Des larmes s'échappent de ces yeux d'opale,

Des mains se serrent d'un lien fort,

Des coeurs se connectent sans effort

A l'abri s'embrassent sans cabale.

 

Une cape recouvre cet être fragile,

Vampire certes, mais sensible

A trouvé une âme soeur comme fusible

Qui la libère autant que ses papilles.


 

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 23:15

 

 

Dracula voit rouge, entraîne à l'écart

Le jeune homme, a reniflé l'humain

Avant tout le monde le garde à sa main

Pour étouffer tout scandale lié à ce "routard".

 

Quasimodo a aussi un fin odorat, suit des yeux

La scène qui continue par chuchotements,

Son goût pour la chair fraîche le fait constamment

Chercher un bon repas, ce qui se fait de mieux.

 

Peu à peu Jonathan devient une attraction, on s'attroupe

Pour savoir qui il est, d'où il tire sa monstruosité,

Il s'esclaffe jouant le jeu de sa popularité,

Dracula le présente, "Johnny Stein", le relooke.

 

Etiqueté cousin de Frankestein, il est tout sourire,

Joue le jeu dans ce bal masqué géant

Croit-il, dans la peau d'un revenant,

Tombe nez à nez avec Mavis, chavire.

 

Son coeur fait "zing", un coup de foudre

Comme on n'en rencontre guère dans sa jeunesse

Pour une "orange sanguine" qui le presse

D'un regard angélique qui le fait fondre.

 

Plus rien ne compte que ce seul moment

Où deux âmes se croisent, fusionnent

A ne plus faire qu'un unique binôme,

Un amalgame d'amour aux reflets naissants.

 

Mais un père surveille sa fille jalousement,

Le vampire sort les dents, rompt le charme,

Remet "Johnny" au centre du vacarme,

Le propulse dans l'action, le remet en mouvement.

 

Euphorique, l'amoureux se laisse enivrer

Par l'ambiance, son maquillage le couvre

De cette dose de confiance qui lui ouvre

Un accès direct vers ce monde étranger.

 

Les costumes sont si vrais pense-t-il, curieux

Sa main passe au travers d'un corps squelettique

Qui se met à hurler, provoque la réplique

D'autres monstres outrés par ce geste malheureux.

 

Son esprit dérape, comprend maintenant tout,

Affole sa raison qui surtout déraille

Et provoque en lui un feu sans paille

A le faire fuir, prendre ses jambes à son cou.


 

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 19:19

 

Ses mains tremblent de cette peur qui n'en finit pas,

Dès que le soir tombe, ses pensées se brouillent,

Ses pas traversent la pièce, grouillent

De cette nervosité qui le dévore de tracas.

 

Le quartier est peu sûr, les murs tendent l'oreille

A ces visiteurs d'un soir le plus souvent,

S'en repartent repus, le sourire aux dents,

Le pas furtif d'une ombre qui ensorcelle.

 

Cette fois, pourtant, ses idées sont claires,

Il dépasse la mort autant que ses limites,

Ralentit son pouls, sa respiration évite

Ce souffle trop rapide pour se taire.

 

A force de lire des "Comics", il s'identifie

A ces "super-héros" aux costumes moulants

Apparentés à des insectes rebutants

Mais dotés de pouvoirs, affrontant les défis.

 

Assis dans le noir, il attend son heure,

Alcoolise son haleine de sa haine,

De sa hargne de vivre, de sa peine

A surmonter en nombre ses malheurs.

 

C'est sûr, c'est son tour cette fois

Des craquements résonnent, avertissent

De l'imminence d'une rencontre pleine de maléfices,

Pleine d'un espoir qui s'envole vers un au-delà.

 

Un voisin inconscient a prié d'entrer quelqu'un,

Les miroirs tremblent d'êtres invisibles,

Ne pourront révéler l'assaillant de cette cible

Qui l'a voulu dans ce moment incertain.

 

Sa porte cogne, chaque coup lance un signe,

De cet étrange envoûtement qui fait valser,

Vaciller à tout moment la frêle volonté

D'un être dont les gestes se résignent.

 

L'ivresse du moment l'exempt de réponse,

Une bouteille roule sur le sol feutré,

Des grognements de rage de l'autre côté

S'éloignent, pour cette fois renoncent.

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 22:40

 

Mavis, le regard bleu, reprend goût au sourire,

Dépasse sa déception de liberté promise,

Revient dans l'instant, oublie cette crise

Qui a failli la perdre, la jeter dans le pire.

 

Les préparatifs vont bon train pour ce jour J,

Les zombies s'activent, ce sera grandiose,

Un anniversaire "monstre"  sans eau de rose

A tout casser, absent de parcimonie.

 

"L'homme invisible" s'essaie aux blagues,

Quand "Big Foot" ose à peine marcher

A côté d'un couple de squelettes bousculé

Par une famille de "Loup-Garou" surfant sur la vague.

 

Un monticule de sable annonce " la Momie"

Qui envahit l'espace , rejoint sa bande de copains,

Quasimodo, égal à lui-même, ainsi que Frankestein

En recherche de sa moitié livrée par colis.

 

Le tourniquet d'entrée s'active, laisse place

A un invité surprise, voyageur solitaire, perdu,

Qui jette ainsi un surprenant dévolu

Sur cette salle comble au sein de ce palace.

 

Jonathan est ébloui, ça le change vraiment

De son camping journalier, loin de tout, sauvage,

Est vite remarqué par Dracula veillant au ménage,

Distribuant des invitations aux convives reconnaissants.

 

Le contact est rude envers cet intrus inconnu,

Les questions fusent, le père vampire se méfie,

Mavis, fille aux gros yeux, le regard conquis

Est plus qu'intéressée, se rapproche à leur insu.


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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:50

 

bbubububu---Copie.PNG

 

 

Une empreinte s'échappe, prend soudain vie,

Quitte ce corps qui avance, danse le tango,

S'éloigne à pas comptés avec son hidalgo,

Les talons aiguillent leurs gestes avertis.

 

Marque profonde, elle a du mal à se libérer

Aussi n'y croit pas, mais tente sa chance

Esquisse un glissement, calcule une balance 

      Au parfum autonome parfois inventé.

 

Elle doit faire vite, le sol l'absorbe lentement,

Veut la faire disparaître autant que le soleil

Qui brûle son apparence pour l'instant en sommeil,

Se traîne dans la boue par d'étranges mouvements.

 

La danseuse a perdu son pas, cherche alentour

Un indice avec ce "Liberdansol", cet éventail

Qui fait contre-jour, encaisse hyper mal

Les allusions grotesques, les calembours.

 

Le vent balaie le sol, l'essuie, glace,

Croit faire de son mieux pour apporter de l'aide,

Souffle le superflu dans un intermède

Relayé par la pluie, fine lame de l'espace.

 

L'empreinte s'affaiblit, paye sa liberté 

D'un proche évanouissement, lance un clin d'oeil

Capté par le trot sauvage d'un chevreuil

Lancé dans une course à pas chassés.

 

Le moule est trop grand pour ce dur sabot

Qui prend vite l'allure d'une pantoufle,

Par grand froid se voit mettre des moufles

A ses bois, pour le rendre plus qu'idiot.

 

La musique l'adoucit, relance la danse

Qui sarabande, "libère dans le sol" le fugitif

Pressé de regagner sa place, furtif,

Au pied de sa belle reprend la cadence.

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 07:00

 

 

AMPOULPE et TAUPINETAMBOUR s'aime d'un amour tendre,

Mais rien n'est simple, tout constamment les oppose,

Quand la mer monte, la terre s'efface, compose

Avec les tourbillons mousseux aux élans salamandres.

 

Un endroit à mi-chemin convient à leur rencontre,

Un coin caché où l'accès toujours se dégage,

Laisse toute liberté dans un proche parage

Pour que leur flamme en tout point se montre.

 

La mer se retire lentement dans un océan de flaques,

ABRASSOURDINE, laisse quelques prisonniers

Volontaires ou pas, attendent la prochaine marée

Pour reprendre le fil d'un chemin parsemé de couacs.

 

L'heure approche, un STYLOSANGE l'a écrit de nacre

Sur le dessus de coquillages en file indienne,

Apporte ce message pour que leur amour retienne

L'empreinte de ce moment à l'allure d'un sacre.

 

TAUPINETAMBOUR avance, ses pas s'enfoncent quelque peu,

Ses pattes s'aident d'un SORTILOURD qui le guide

Vers ce rendez-vous, futur lieu où ce fluide

En tout point sûrement le rendra très heureux.

 

Une tentacule lui tape sur l'épaule, AMPOULPE surgit

Rayonnante d'un ECHARCENCIEL qui illumine ses yeux,

Taupinet devient pourpre, le regard amoureux,

Plonge dans un délicieux vertige aux battements colibris.

 

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 22:50

 

 

 

Stand-figurines-3---Copie.jpg

 

Un corps endormi s'enfonce bien loin

Dans un profond sommeil, libéré de toute pression

Rêve d'un monde enchanté, les ailes en ébullition

Prêtes à s'envoler aux premiers signes du matin.

 

Tout n'est pas rose, plutôt d'un étrange bleu

Qui se dégrade en douces nuances,

Envahit l'espace par une alternance

Qui enveloppe de tendresse ses cheveux.

 

Des failles se libèrent, s'aèrent au sol,

Dans le sol d'où jaillissent des lumières

Bien décidées à réveiller les premières

Cette douce beauté bercée en si bémol.

 

Une musique chante à ses oreilles,

La fait s'étirer en longueur à la frontière

De deux mondes qui se disputent la fière

Victoire qui verra son réveil.

 

Le lit douillet brouille les cartes,

Joue les prolongations, confortable,

"Libertad en el suelo" probable

Tant le soleil, "el sol", se croit à Sparte.

 

Une bataille rangée lance des invitations,

Prône la sagesse, en compromis,

Aimerait se dérouler à Miami,

Pour lézarder allongée de tout son long.

 

Décidément, le rêve se prolonge, angélique,

Dommage de l'arrêter dans son élan,

Son histoire est portée par un vibrant

Baillement qui donne la réplique.


 


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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 13:16

 

 

Ma dernière heure a sonné, c'est certain !

Une horde de vampires me pourchasse

Ils ont reniflés plus d'une fois ma trace

A cet endroit où j'ai mes habitudes le matin.

 

Mais je n'ai pas le choix, je dois sortir

Cette nuit comme les autres, seul, perso,

J'ai bien une arme, une poignée d'aulx

Que je serre contre moi, prêt à bondir.

 

Ils sont là je le sais bien, leurs yeux observent,

Jaugent le bon moment pour surprendre leur proie,

S'accaparer la vie avec des rires sournois

Et soutirer ce subtil liquide dont ils sont friands.

 

Souvent, je me retourne au moindre bruit,

Mais là plus besoin, je les vois, ils m'attendent,

Certainement leur faim les fait se rendre

Au devant de leur festin qui souvent fuit.

 

Pas la peine de courir, ces êtres sont rapides

Trop pour un humain comme moi, qui prend son temps,

Prend ses aises pour savourer chaque instant

Comme un cadeau, de vivre reste avide.

 

Une seconde d'inattention les fait se rapprocher

A ainsi voir leurs regards féroces, leurs baves 

Dégouliner d'envie sur ma future épave,

Mon corps sans vie, bientôt vidé.

 

L'assaut survient sans surprise,

Je me "gousse" de cet ail à hautes doses

L'ingurgite goulûment même en propose

A ces êtres dégoûtés proches de la crise.

 

Certains malgré tout croquent ma peau,

Fument bien vite de leurs canines infectées,

L'ail brûle leurs mâchoires déchirées

Par plus fort qu'eux, s'en retournent penauds.


 

 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 11:25

 

Un cri se fait entendre dans la nuit étoilée,

De ces hurlements qui glacent les esprits,

Qui rendent les gens fous, d'une hystérie

A faire croire au pire des crimes perpétrés.

 

L'écho renforce cette impression de malaise,

Tenace au fil des répétitions incompréhensibles,

Parfois force l'imaginaire sur des scènes horribles,

La pire des visions parsemée de braises.

 

Des ombres s'agitent, prennent du relief,

Sortent quelques griffes, toujours en bandes

Regroupées, agitées, la fibre évidente

De troupes cruelles pleines de griefs.

 

Ces appels leur font chercher l'origine

Dont ils ne sont pas les vils auteurs,

En vampires ne craignent pas la peur

Mais s'interrogent, recherchent des signes.

 

L'approche se précise, ils localisent l'endroit

D'où les bruits viennent, avancent à pas feutrés

L'eau à la bouche, le parfum du sang est imprégné

Dans leur odorat qui ne craint pas le froid.

 

      Le son vient d'une fenêtre ouverte à l'étage

Des mains hissent des corps, hissent une soif

A s'abreuver sans fin, sans que ne se recoiffent

Ces chevelures sorties du fond des âges.

 

Des yeux émergent ainsi que des canines

Sur le bord de cette lucarne éclairée

Dont les vitres grincent, invitent les reflets

Qui coupent leurs envies sanguines.

 

Plus que les lueurs, c'est le son de cette musique

Qui les fait tomber à la renverse bien bas,

Le casque sur les oreilles, à tue-tête, ce chanteur inca

Fait fuir ces tueurs effrayés par ces intenses cantiques.

 

 

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 00:11

 

 

Un coeur se met à battre un peu plus fort chaque jour

De cette force qui laisse incompris un esprit 

Vagabond, rebelle, absent d'une paralysie

Qui fait renaître en lui les sentiments d'amour.

 

Sa peau de vampire frissonne, une brise l'appelle

Vers un tourment inconnu, un plaisir subtil

Ressenti crescendo dans ses idées fourmille

Jusqu'au fond de son être qui se réveille.

 

Le sang afflue, se met en effervescence,

Bouillonne de cette chaleur qui donne le tournis,

Rend ivre un vampire, à genou, groggy

Par un élan charnel en connivence.

 

Un corps frêle, blessé, écarquille les yeux

De la lueur limpide d'un ciel qui scintille,

Tire des larmes de bonheur, mordille

Tendrement une âme perdue, le regard amoureux.

 

Mais le souffle est court, la vie peine

Même si un sourire angélique rayonne,

A mal d'un douleur qui la bayonne

Au fil d'une plaie qui se veut vilaine.

 

Des lèvres se posent, une bouche répond

Les yeux fermés, quelques boucles volent

D'une chevelure blondine, somnole

D'un repos évasif qui se veut moribond.

 

Une pluie salée tombe sur son visage,

Un prince ténébreux tend son bras, insiste

Pour que les dents de sa belle croque cette piste,

Ce chemin, pour prendre un nouveau virage.

 

Elle y consent, reprend quelques couleurs,

Rouge de ce baiser de vie qui la soulage,

S'abandonne dans les bras sans ombrage

De son "serial vampire", adorable sauveur.

 

 

 

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  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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