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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 19:25

 

 

Photo0501 - Copie

 

C'est un vampire à contre-temps qui joue ainsi

Pour savoir le fond de la vérité suprême,

Provoque des entorses, invente des barêmes

Qu'il est le seul à comprendre, se traite avec mépris.

 

Il craque une allumette pour voir si le feu est en lui,

Triste, il se sent de plus en plus incompris

Le froid lui pèse, le rend très vite aigri,

Refuse cette idée d'éternité, par l'esprit s'enfuit.

 

Une flamme réchauffe son être incertain

Voué à des combats d'un autre âge,

N'a pas la possibilité de faire des montages

Pour combler des cases vides, essaie en vain.

 

Sa peau s'étincelle de cette lueur qui le fait souffrir,

Par endroits s'habille d'un tissu de mensonges,

N'est pas prêt d'éliminer tout son côté immonde

Qui retient ses mains taillées pour tant offrir.

 

C'est trop lent, il demande plus de clarté,

Veut vivre dans la lumière d'un jour absolu

Et voir en face ce soleil traité en inconnu,

Sauf en images qu'il s'est mis à collectionner.

 

L'hésitation grandit à l'approche de ce rideau

Qui le nargue d'un sombre rouge morbide,

Pour lui à l'instant la vie est si insipide

Que d'un élan rageur il le fait soudain voler.

 

 

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 18:10

 

2009-08-23-Judit---Copie.jpg

 

 

La tête à l'envers, un paresseux avance

Un flot d'hypothèses, des plans sur la comète,

Quelques attitudes qui pourraient s'avérer correctes

Si seulement ses pensées étaient tranquilles par chance.

 

Enfermé dans des combinaisons compliquées

Qui lui font faire des faux pas constamment,

Il hésite, se laisse aller à un bâillement

Prélude à bientôt sommeiller.

 

Aïe ! l'horizon est bouché, se ligue contre lui,

Contre sa forme qui se veut descendante,

La pluie lui fouette le visage, glissante

Le long de ses traits, par gouttes fuit. 

 

"Faut pas sans fer", on le lui dit souvent

Quand il se borne à suivre des régimes,

Avalés plus vite qu'il ne fait de gym,

Doit se reprendre en mains, il est bien temps.

 

Une paresseuse paraît, un rêve s'arrête

A sa hauteur, innocemment attend,

Agrippe ses mains vers l'avancée d'un temps

Qui lui redonnera confiance, s'apprête.

 

Elle attire les regards par sa peau rose fluo,

Ignore allègrement les pass pour l'enfer,

Repousse la faux d'un certain Lucifer

Inondé de son fluide qui monte crescendo.

 

La paresse s'éloigne de deux êtres qui se mirent,

   Partagent ces lueurs qui toujours transportent

Des esprits accrochés qui se tiennent de la sorte

Aux confins d'un amour sur le point de s'élire.

 


 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 19:33

 

 

 

cheryl---Copie.PNG

 

 

Sans faux pas, le fer est repassé à l'action

Il n'a pas fait un pli, est un roi dans son domaine,

N'a pas peur des piles de vêtements, se démène

Pour accomplir sa tâche tout en finition.

 

 Un hymne nonchalant se répand dans la pièce,

Empoigne les mouvements qui se calquent

Sur les syllabes chantées qui craquent

A l'avancée de ce vinyle en liesse.

 

"Dans la vie, fopassenfer, moi je m'en fais pas",

Un refrain qui glisse au gré des sillons,

Un peu vieillot, trouve un charme en béton

Auprès de cette couturière qui accélère son pas.

 

Elle s'affaire à préparer ses patrons froissés,

Coupe les tissus, compose en file indienne,

Aligne les morceaux jusqu'à ce qu'ils se tiennent,

Prend son temps pour bien tout calculer.

 

C'est juste un défi qu'elle se lance dans un sourire

Qui lui fait danser le "foxtrot" avec un mannequin,

Se met dans la peau d'un ange sibyllin,

S'enferme dans un personnage qui aime les délires.

 

Faire et défaire pour améliorer sa création

Lui prend du temps, mais rien ne compte plus    

Que cette passion tenace, cette envie soutenue

De confectionner toujours mieux sans rémission.

 

Un modèle s'habille de ces ajustements

Qui lui piquent aux yeux, aiguillés d'un regard,

Sans faille, un miroir lumineux se marre,

Renvoie une image la tête "tailleur" absolument.

 

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 00:16

 

Le prince de la nuit va très vite, mais l'avion est supersonique,

Laisse peu de place à l'improvisation et au surnaturel,

Aimerait pourtant voler comme une hirondelle

Et se poser sans problème, ni panique.

 

Dracula rattrappe enfin ce satané avion

Qui prenait un malin plaisir à le semer,

S'accroche à la carlingue, par le vent reste collé

Aux vitres passagers, recherche des indications.

 

Par chance Jonathan est du bon côté de l'appareil

Mais plongé dans une profonde écoute le snobe,

N'est certainement pas devenu claustrophobe,

Sûrement pour lui rien ne sera plus jamais pareil.

 

Une chauve-souris attend un signe, Johnny y regarde à deux fois

Et n'en revient pas, exprime son vif étonnement,

Se met à sourire mais n'entend pas les grognements

D'un vampire animalier qui cherche son sang-froid.

 

Son corps fume, brûle d'une impatience de redescendre,

Il accède au pare-brise du cockpit qui le plaque,

Pour le sauver il faudra plus qu'un miracle,

Active sa magie sur les pilotes qui obéissent sans attendre.

 

Dracula, par leurs voix, lance son message précieux

Comme une preuve d'amour clamée par Mavis à son chéri,

Seule dans sa chambre n'attend plus que lui

Pour que leurs coeurs solitaires continuent la vie à deux.

 

"Stein" saute de joie, le demi-tour s'amorce,

Un père est de retour, une fille malgré tout espère,

Lève la tête, un sac à dos pour point de repère,

Jonathan se retourne sur son sourire qui revient en force. 

 

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 19:31

 

Un poteau planté regarde vers le ciel azur

Le passage du temps qui s'amoncelle,

Laisse des traces en autant de séquelles

Par fines couches cachant des blessures.

 

L'hiver arrive, un paysan l'habille,

Un épouvantail s'installe, tend les bras,

Pourrait sans doute crier 'hourrah"

Mais n'a pas la voix pour, pas même le papilles.

 

Pourtant, il aimerait goûter à ces arômes

Qui piquent le bout de son nez, s'éveille

A la tentation de bouger pour toucher les merveilles

Qui s'agitent autour de lui sans être économes.

 

Une touche paysanne apporte son pendant

Au féminin, en face, presque à portée de paille

ça le botte, s'enflamme, vaille que vaille

Sent un souffle en lui qui le rend vivant.

 

Il n'est pas épouvantable les oiseaux le savent bien,

Ont même nichés à ses pieds, immobiles,

Bien loin d'agir comme un chien dans un jeu de quilles

Un volatile plus malin tente de créer un lien.

 

Chaque matin des coups de becs s'employent

A faire pencher la balance du bon côté,

A picorer la base du poteau en biais

Pour que ce doux pantin bientôt côtoie.

 

Quelques centimètres encore, c'est beaucoup

Tant son regard n'a d'yeux que pour elle,

Son "épousevantail" qui lui sourit, l'appelle

Esquisse un kiss sur leurs lèvres réunies, c'est doux !

 

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 18:31

 

Le jour est bien là, pose des problèmes cruciaux

A Dracula qui a encore bien du chemin à parcourir

Pour empêcher l'amour de Jonathan de succomber, mourir

Loin de Mavis, son orange sanguine au coeur d'artichaut. 

 

Mais aucun humain ne s'enflamme, aucun effet sur eux

N'a le soleil, même si leurs âmes quelquefois mutent,

Frankestein comprend tout maintenant permute 

Avec la Momie protégé par ses bandes hormis les yeux.

 

Les minutes défilent pendant que Jonathan place ses valises,

Et que les amis de Dracula demandent l'aide des humains

Qui s'esclaffent, ne croient pas à ces contes urbains

Au réel, mais un vampire n'en fait qu'à sa guise.

 

Ses pouvoirs prouvent ses qualités hors normes, 

Tout le monde est bleuffé, une rangée prend place

Plantée de Draculas qui remplissent l'espace

Capes par dessus têtes, c'est énorme !

 

Le Seigneur de la nuit s'élance, bien protégé,

Pourra ainsi par cette voie aller promptement

Accomplir sa mission sans risque certainement

Jusqu'à un certain point, est prêt à s'envoler.

 

L'avion décolle, Dracula aussi, il n'a pas le choix,

En plein jour brave le danger en chauve-souris,

Ne sait vraiment pas dans l'urgence ce qui lui a pris

Mais sa bonne étoile veille, il en est sûr, le croit.

 

 

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 09:57

 

Une vieille guimbarde se met bien vite en route

Mais la direction est incertaine, la trace perdue,

Plusieurs chemins à prendre, aucun de retenu,

Dracula demande de l'aide, en plein doute.

 

Quoi de mieux qu'un loup pour suivre une piste,

Mais le père Garou a vu son flair s'évaporer,

Usé par son clan et des années à renifler,

Appelle sa fille Winnie qui n'est pas triste.

 

Elle seule obéit à ses parents, la sucette à la bouche,

Respire profondément, s'imprègne de l'odeur,

Voit instantanément tous les détails même farceurs

Des pensées de Johnny, s'active comme une mouche.

 

La petite louve récite ses trouvailles, très inspirée

Elle donne les directives, un aéroport, la liste d'un menu,

L'heure du décollage bientôt survenue

D'un avion qui le ménera loin de cette contrée.

   

Il faut aller vite, mais un troupeau de moutons

Fait barrage, stoppe ainsi l'avancée nette,

Le loup-garou saute sur l'occasion, fait ses emplettes,

Dévore, pas que des yeux, ces bien belles portions.

 

Un village est en vue, un vrai tout plein d'humains,

En liesse monstrueuse, acclame les nouveaux venus

Croient-t-ils déguisés pour cette fête très connue,

Celle des "Revenants" qui se déroule avec entrain.

 

Finalement, les hommes ne sont pas si méchants,

Se "lookent" comme eux en sombres habits,

Aiment bien les démons, aux rites sacrifient

Leur vie ordinaire vouée à de plus calmes instants.


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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 14:14

 

Le calme est revenu, et le château lugubre devient froid

Pour Mavis qui a le coeur si triste,

Va pourtant dans la chambre de Johnny, insiste

Pour le voir ne serait-ce qu'une dernière fois.

 

La porte est close, une tête rétrécie commente,

Son père prend le relais, bien vite confirme

Que son amoureux est parti loin, affirme

Qu'il était humain, se jette dans la tourmente.

 

La nouvelle se répand, le scandale aussi

Parmi les monstres réellement choqués,

Les hommes n'ont pas leur place ici, pensaient

Être à l'abri, Dracula le leur avait dit.

 

Ils ne reviendront pas, c'est sûr, dans cet hôtel

Où une dernière réunion pourtant se précise

Un vampire fait son "mea culpa" raconte la méprise

Et son mensonge sur ces êtres charnels.

 

Jonathan est aimé, nombreux le pensent,

Sauf peut-être Quasimodo qui souhaitait un barbecue

Avec cette chair humaine ficelée à son goût,

Sans succès, il est tombé en pleine décadence. 

 

Une réaction de groupe se met en place, s'organise,

Mavis ne doit pas passer à côté de son "zing" d'amour

Qui arrive seulement une fois dans une vie, pour toujours,

Dracula s'en mord encore les doigts, maintenant avise.

 

 

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 10:31

 

Les gros yeux d'une chauve-souris se posent

Sur les arrangements de dernière minute,

Mavis, heureuse, applaudit, pour ne pas dire exulte,

Saute au coup de "Stein" qui voit la vie en rose.

 

Des corps se déhanchent, la fête bat son plein

Au son d'une musique sourde et endiablée,

Le "Blob" et les "Sorcières" ne sont pas à cours d'idées

Pour mettre de l'ambiance, Esmeralda est dans le bain.

 

Un mets délicieux pour vampire, une "vache qui crie",

Régal s'il en est pour la jeune fille

Fait la joie, en dessert, de toutes les papilles

Sauf pour le goût si humain de Johnny.

 

Le temps des adieux est proche, il hésite,

S'approche de sa belle vampire qui lui sourit,

Dracula le pousse, la comédie est finie

Il doit rompre tout lien, partir bien vite.

 

Son dernier mot n'était pas le sien

Dicté par un regard insistant qui l'observe,

Dit qu'il ne l'aime pas, se préserve,

Mavis est déçue mais elle n'y est pour rien.

 

Ce jeune couple ne se formera pas, c'est ainsi

Mais l'avenir est si surprenant parfois

Et cet humain avait tellement la foi

Que le célèbre vampire l'aimait bien, presque conquis.

 

 

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 10:52

 

Pas question de créer un vent de panique,

Dracula rassure vite son monde,

Calme les esprits, installe une ronde

D'excuses, isole "Stein" des êtres maléfiques.

 

Prostré, l'humain tremble de tout son être

Assis dans un coin, la tête entre ses genoux,

Sent sa tête exploser, assaillie par un désir fou

De crier sa peur à la face du Maître.

 

Les minutes s'écoulent, apaisent les esprits

Pleins d'idées qui se remettent en place,

Effacent les torpeurs qui se voulaient vivaces

D'un coup d'un seul Johnny est reparti.

 

Les questions fusent, sa situation est si unique

Qu'il veut tout savoir, tout connaître à l'instant

Pousse ce puissant vampire dans des retranchements

Insoupçonnés, attend avec impatience les répliques.

 

Mavis n'est pas pour lui, un père lui parle sans détour,

Ne veut pas d'un humain pour futur gendre,

Va le faire quitter le château sans attendre

Sans lui laisser aucun choix, aucun recours.

 

Tête basse, un campeur sauvage décampe, s'imprègne

Des paroles de son guide dans un dédale de souterrains,

Des portes s'ouvrent, jamais les bonnes, c'est malin !

Un couple de puces et de squelettes encore s'en souviennent.

 

Dracula est perdu, ouvre une dernière porte au hasard,

Tombe sur un rassemblement de potes,

Ne peut plus reculer, entend des fausses notes,

Jonathan propose son aide aux préparatifs en "guest star".

 

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  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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