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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 19:14

 

Un pieu a atteint sa cible, profitant de la faiblesse

De ce vampire trop confiant, trop imbu de sa personne,

Toisant ses proies d'une supériorité peu économe

Qui l'a vu vaciller dans un instant de détresse.

 

Son sang coule sur ce sol de nuit sombre,

Parfois des reflets le font se détacher

De cet anonymat, à le faire évaporer 

En un instant, ses méfaits se dénombrent.

 

Sa situation s'aggrave, une autre arme le touche,

L'immobilise en cet endroit où sa proie gît,

N'a pas pu terminer son action ainsi

Propulsé dans un état second comme une souche.

 

Bouger lui devient difficile au fil de ses blessures,

Ses plaies s'infectent en argent comptant,

Tout ce qu'il n'aime pas, mais a-t-il le temps

De s'apitoyer sur son sort, il n'en a cure.

 

Son fluide se répand jusqu'à ce corps inerte

Près de lui, cette victime, sa dernière

Qui se met à frémir en avant-première

D'un coup de théâtre, se met en alerte.

 

La pointe s'enfonce, un autre vampire s'éveille,

A faim d'une évidence qui se révèle vite

Croquer à portée de mains, s'invite,

Dévore son Maître, lui rend la pareille.

 

 

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 18:51

 

Ses griffes ont glissé sur sa peau de velours,

N'ont pas pu se résoudre à commettre cet acte

De pure cruauté, par rude contact

Délivré souvent sans un bruit, en arrière-cour.

 

Un sursaut de bonté a permis d'épargner sa vie

Si frêle pourtant, serrée dans sa poigne de fer,

Il avait commencé à vouloir satisfaire

Ses besoins sanguins, ceux d'un vampire épris.

 

Accroc de ce sang au goût incontournable

Qu'il a pourtant boudé le regard aimant,

Cet être de l'ombre a hésité longuement

Avant de se poser au calme, inébranlable.

 

Ses bras ont lové ce corps évanoui,

Disparu d'un futur qui ne tenait qu'à un fil,

Ne bat maintenant même pas un cil,

Veut s'imprégner de cette image qui le suit.

 

Ce portrait refoule sa haine de la race humaine,

Des yeux ouverts à l'instant clignent, incertains

Du sort réservé jusqu'aux lueurs du petit matin, 

Un doux regard l'apaise comme une aubaine.

 

Les mains tendues espèrent des retours

De tendres flammes, de chaudes sensations,

Par sentiments échangés à l'unisson,

Un couple improbable pense à l'amour.


 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 23:14

 

La nuit est comme le jour, un dilemme

Pour ce vampire frustré, partagé

Entre ses pulsions et ses désirs rêvés

D'une autre vie, le corps indemme.

 

Son regard s'est élargi, son impatience est sans limite

Dès qu'il s'agit de voir miroiter

Ses reflets improbables qu'il aime disséquer

En autant d'espoirs parfois brisés si vite.


Tenace, il accumule les fétiches

Qu'il aime collectionner, surtout les gris-gris,

Pour lui mieux que le noir s'invente une panoplie

A le faire divaguer dans des méandres godiches.

 

Parfois son aspect maladroit émerge,

Montre les limites de son tempérament cruel

Divisé entre l'anonymat et un conditionnel

Qui le projeterait en plein jour, gamberge.

 

La frontière est là devant lui, si près,

Entre craintes et délices lui lance des appels,

Récolte des renseignements à la pelle

Assidu à se remettre en cause, millimétré.

 

Le soleil avance ses piques de flammes

Il recule d'autant, n'est pas prêt du tout

A mordre la poussière d'un néant surtout,

Sans état d'âmes il se la joue infame.

 

Tel une autruche se cache la réalité,

Plonge sa tête dans un trou de solitude,

Berce son esprit d'une pause interlude

Qui lui est fatale, jusqu'à le faire exploser.

 

      

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 19:33

 

L'Euro a apporté cette autre vision

En jouant sur l'économie sans la prôner,

A installé en Europe cette drôle d'idée

D'une monnaie unique en indivision.

 

Ce passage a partagé les avis, fait bondir

Les prix, lancé des feux d'artifices,

A accru pour certains bien des bénéfices,

Un euro pour un franc ne fait pas sourire.

 

Plus de dix ans ont passé, ont laissé des traces,

La fine baguette à 0.85 euros, petit patapo,

En fait, 5.50 francs n'est-ce pas trop ?

Quand au prix du beurre, à 8.85 une farce ?

 

Buvez du lait, 8.00 francs le litre s'il vous plaît

Mais seulement 1.22 euros rassurez-vous, rien ne désole

Notre esprit apaisé, le litre d'orange s'envole

A 2.00 euros sans vraiment désespérer.

 

Ce sont des prix moyens pour une qualité acceptable

Sans tomber dans un bas de gamme, question santé,

Pour boire d'autres boissons, thé ou café

Comptez 1.80 euros pour quelque chose de potable.

 

Résignation, quelquefois "raisignation" en "vin"

Pour oublier un peu, mais pas trop la cherté

Ainsi 2.50 euros sans tomber dans l'excès,

Xérès d'un soir jusqu'au matin.

 

Rouler les oeufs dans la farine vous en coûtera

Les six et le kilo en francs, soit 15.00 environ

Quand le sucre est salé à 11.00, ben voyons !

Une salade au riz à 19.00 après tout ça ira...


Si on récapitulait un brin, pour ainsi comparer

Cet échantillon ciblé de purs produits

17.00 euros pour 110.00 francs enfuis

Dans les limbes d'une mémoire qui s'est effacée.

 


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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 07:00

 

Photo0564---Copie.jpg

 

Son nom s'inscrira, c'est sûr, tout en haut

De cette affiche illuminée, sous les feux

D'une rampe qui fait rêver, dans les yeux

Des diamants brillent, le regard indigo.

 

Les paillettes et les strass scintillent, invitent

Au voyage dans un monde plein d'artifices,

Raconter une histoire avec tant de malice

Relève du génie, des flashes crépitent.


Monter les marches de ce tapis rouge

Les projecteurs braqués, les caméras aussi

Sur son aura de star habituée aux cris

D'une foule de fans qui bouge.

 

Une actrice est née, une étoile montante

Aime faire son cinéma, jouer des rôles

A la diversité surprenante, quelquefois drôles

A faire pleurer de rire de façon épatante.


Jamais satisfaite, elle est perfectionniste,

Paufine ses maquillages, ses entrées en scène,

Assène ses répliques, reste sereine

Dans des interprétations très intimistes.

 

Ses personnages défilent au gré des films

Qu'elle s'approprie, s'invente des noms

En attendant d'en trouver un, sinon

Le sien relooké yankee en prime. 

 

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 18:48

 

Photo0563---Copie.jpg 

 

Un bouchon s'enfonce et remonte lentement

Le long de ce crin en ligne droite,

Défie le regard de ce pêcheur qui miroite

Vers ce point coloré fixement.

 

On sent bien le connaisseur assidu,

Son attirail l'atteste, sa tenue aussi

Perdue dans un camouflage bien précis

Digne d'un agent secret au style très connu.

 

Sans doute est-il le meilleur des meilleurs,

Plonge sa sonde de plomb jusqu'au fond

Pour évaluer au mieux la bonne position

De son appât entre deux eaux, un brin racoleur.

 

Fin prêt, un signal sonore booste l'impatient

Qui n'est plus le seul à jeter sa ligne

Pour ce concours qui n'a pour unique consigne

Un maximum de prises attrapées en un laps de temps.

 

Cette banqueberge est renommée dans tout le pays,

D'ailleurs maintenant les poissons bouillonnent,

Sont là pour choisir leur menu, bouffonnent

En taquinant l'hameçon avec mépris.

 

Des inconnus autour de lui ont du succès,

Tout sourires, ils ferrent constamment,

Leurs bouchons dansent le "Saint-Guy" bruyamment

Au fil des touches qui se suivent en accéléré.

 

Les heures défilent, les seaux se remplissent

Pour certains, la soupe à la grimace pour d'autres,

Notre professionnel enfonce son chapeau, se vautre

Dans son fauteuil quatre étoiles, sa canne dévisse.

 

Le calme plat ne l'a pas épargné, il repart bredouille,

Son oeil ne regarde même pas ses concurrents

D'un jour, file droit chargé d'un élégant

Ciré en plastique et son sac grenouille.


 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 11:10

 

capitaine-copie-2 

 

La banquise fait des siennes, craque de plus en plus,

Quelques ours polaires font les cent pas, prisonniers

De cette plate-forme par la bise balayée

Soulevant des volutes de neige en continu.

 

Le froid est glacial, ce qui n'empêche pas

Une partie de la patinoire de se détâcher,

Lentement mais sûrement se met à dériver

Les courants la font glisser sans fracas.

 

Une famille de plantigrades se retrouve embarquée

Sur ce bout de monde qui commence sa route,

Un morceau de glaçon parsemé de doutes

Sous la forme d'un iceberg à la pointe profilée.

 

Un remorqueur voit l'aubaine, l'occasion d'un magot

Pour cette banqueberge venue d'où on ne sait,

Certainement que sa valeur sur le marché

Vaudra son pesant d'or en mètres cubes d'eau.

 

Tout un harnachement se met en place, rapide,

Encadre la découverte et ses habitants,

Direction tout droit les golfes persians

Demandeurs de cette eau douce limpide.

 

Le voyage est long, les ours sont nourris,

Font l'attraction à chaque halte obligée,

Pour du poisson font aussi bien des pieds de nez

Que des glissades en poussant de petits cris.

 

Le volume se réduit au contact des mers chaudes,

L'espace fait regrouper tout son monde,

La capitaine tente une approche, inonde

De fraîcheur ses plans qu'elle échafaude.

 

La destination est en vue, la livraison enfin survient

Au grand dam des carnassiers qui flairent le bon coup,

Se dirigent à l'instinct vers cet endroit un peu fou

Construit par un Emir, une station de ski parfum sapin.

 

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 07:00

 

La porte grince et la nuit n'arrange pas

Les pensées lugubres qui assaillent les esprits,

Font sursauter les corps à chaque bruit,

A chaque étrangeté qui provoque un tracas.

 

Pourtant, rien ne dérange ce vampire qui d'ailleurs dort,

Ne veut pas se réveiller tellement il est bien,

Coincé dans son cercueil, a l'air vraiment malin

Avec sa peluche et sa couette tout confort.

 

D'habitude, il met son bip, son réveil écarlate

Qui l'avertit de sa prochaine virée nocturne,

Pourrait bien quelquefois devenir taciturne

A trop vouloir oublier qui il est, en démarque.

 

Sa rebellion ne date pas d'hier, il l'a gardée

Du temps où il était humain, fragile à l'extrême,

En pleine contrariété avait choisi l'emblème

D'une chauve-souris, déjà un signe prédestiné.

 

A trop vouloir se rapprocher de sa noire mascotte

Il n'avait pas vu venir la vive transformation

D'un vampire, qui l'a surpris en pleine émotion,

Buvant allègrement son sang au goût de carotte.

 

Fluide et clair, son liquide n'avait pas plu,

Rendant malade ce buveur de l'ombre

Qui l'avait laissé là dans les décombres 

D'une pièce dévastée, en terre inconnue.

 

La fin est toujours la même jusqu'à la libération,

A l'heure dite son linceul s'ouvre automatiquement,

En dernière limite le projette spontanément

Dans un réel nocturne au parfum d'évasion.

 

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 19:00

 

Une main se tend vers un passé qui s'écroule

Au fil d'une avancée précaire, pourtant lumineuse

Portée par une fougue qu'il voulait si heureuse,

S'est retrouvé coincé emporté par la houle.


Ses intentions ont vu la glace les saisir,

Les figer dans des attitudes tourmentées,

Même son visage a parfois essayé

Sans succès, face à ce miroir il se mire.

 

Une image s'éternise, rappelle ce dernier moment

Qui a précédé ce départ vers un autre espace,

Un monde vampirique, une sombre menace

Touchée du doigt, l'a laissée agonisant.

 

Son poing s'enfonce dans cette mare visuelle

Jusqu'à rejoindre des sentiments anciens qui ressurgissent

Par flots saccadés, relancent des mimétismes

Plus humains, moins portés par un appétit de pipistrelle.

 

Ce reflet est comme un sable mouvant, lancinant

Qui voudrait bien le ramener à la vie, vers le soleil

Effacer cette expérience proche d'un sommeil

Exempt de nuits, son âge dépasse l'entendement.

 

Un vampire, à l'usure, perd son self-control

Le sang lui tourne, on le tire en arrière,

La confrérie ne lui jette pas la pierre

Mais brise la glace qui le brûlait d'une envie folle.

 

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:33

 

Il a beau crier son amour, une vie s'égare,

Prend le chemin sombre de l'oubli,

A l'instant tout son être a enfin compris

Combien il l'aime, son esprit se désempare.

 

Son aimée s'est éteinte dans ses bras,

Un vampire a subtilisé l'étincelle

Qu'il préservait à l'abri comme un modèle

D'équilibre, se retrouve impuissant, au plus bas.

 

Un loup-garou hurle sa détresse à la lune,

Serre fort ce corps encore chaud comme un trésor

Précieux, ne le laissera surtout pas encore

S'envoler vers les cieux, ne veut pas de remords.

 

Ses poings frappent à la porte de cette vieille hutte

Au fond d'une forêt oubliée, d'un monde qui se cherche

Où rien n'est impossible, peut tendre quelques perches

Aux êtres en dérive proches d'une noire culbute.

 

Une lumière ouvre son antre de magie,

Parfois accepte des requêtes remplies de larmes,

S'empare des problèmes, apporte toutes les armes

Pour combattre le néant, réanimer une vie.

 

Les énergies accourent aux appels amoureux,

Ici, les visions vampires fuient l'évidence

Ne peuvent conserver leurs actes par chance

Car ce lieu est une fournaise qui brûle de mille feux.

 

 

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  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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