Ses mains voudraient bien s'arrêter, tremblent
De penser à faire du mal tant il est entouré
De ces forces obscures qui le font dérailler
Si souvent, il fuit les grands ensembles.
Sa condition vampire à la longue lui pèse,
Cette ombre de la nuit veut plus de sérénité,
Moins de crimes de sang aussi perpétrés
Au hasard de ses manies qui lui déplaisent.
Il lutte intérieurement, s'attache les poignets
Quand le désir est grand de mal faire,
Et planter ses dents dans un pot de fer,
Pas de terre, sinon il en aurait la nausée.
Des subterfuges multiples il en use et abuse,
Son esprit sans cesse est en recherche
De solutions même les plus revêches,
Ses envies le reprennent de jouer au "Docteur Mabuse".
La maîtrise est dure car sa force se décuple rapidement
Quand l'instant approche et très vite le décroche
D'une somnolence maladive qu'il raccroche
Au porte-manteaux de ses habitudes, méthodiquement.
Un souffle déchire ses entrailles, le transforme,
L'emporte dans un tournis irréversible
A le faire virevolter sur lui-même dans un incompréhensible
Ballet qui le mène à un faciès hors normes.