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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 21:49

 

Arrêtez ces massacres s'il vous plaît !

Arrêtez de vous complaire dans la pure idiotie,

La pure pas si pure, plus dans la facétie

D'acteurs de mauvais goût, écervelés !

 

Humains, vraiment pas trop !

Humanité qui dérive, sans rives

Où se raccrocher, se prive

De gardes-fous, tous mégalos !

 

Narcisse, n'a rien d'une fine fleur

A contempler, un regard se glace

Ne veut voir que sa seule face

Son emblème est sans saveur.

 

Son coeur n'y est pas, n'y est plus,

Il a explosé depuis trop longtemps

Par petits morceaux infiniment

Dans un corps qui s'est rompu.


Les tirages ne se font pas au sort, calculés,

Sur des cibles mouvantes, énervantes,

Des entraves à des avancées gouvernantes,

Des résistances souvent à écraser.

 

Pas du même bord, pas les bienvenus

Dans un périmètre en chasse gardée

Où sont conservées les mêmes idées

Qui stagnent dans leurs jus.

 

Les comptes sont réglés avec intérêts

Pas pour le bien, souvent pour le mal

Dans un sauvage combat animal

Dont le plus fort est assoiffé.      

 

La bonté humaine n'a pas souvent cours

Dans un royaume qui n'est pas l'Olympe,

Rivalités dans un monde où grimpent

Les mensonges plutôt qu'un doux amour.    

 

 

 

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 21:25

 

Des yeux se mouillent de ces fines larmes

Incontrôlées qui coulent sur des joues de cire,

Supports froids tout droit sortis d'un délire

      Contraint, un vampire en rien ne s'alarme.

 

Cela lui arrive parfois de pleurer de tout son être,

Quand des souvenirs remontent en surface,

Quand ses sentiments se font voraces

Jusqu'à déborder, fins prêts à émettre.

 

Dans ces moments-là, il aime se mirer,

Humer la lune vampire qui l'illumine,

Le fait se transcender aussi fulmine

Sa rage, aurait aimé passer à côté.

 

Eviter d'être prisonnier, que son état ne défaille

Il en a encore l'envie, mais jusqu'à quand ?

Aura-t-il la force de résister autant

Quand ses visions le tiraillent ? 

 

Un autre monde tourne dans sa tête perturbée

Celui de la clarté, de la lumière intense

Qui lui fait plisser les yeux dans une transe

Jusqu'à le laisser figé, bouche bée.

 

L'instant passe, fait trépasser ses rêves

Quand ses doigts rencontrent la réalité

De canines imposantes aux formes acérées

Qui n'ont pas disparues, la magie est en grève.

 

 

 

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25 décembre 2013 3 25 /12 /décembre /2013 11:13

 

Ne cherche plus à comprendre, ce qui est fait est fait !

Une voix martèle dans ma tête cette phrase maudite

Sortie de nulle part, émergée d'une marmite

En ébullition, à tout moment prête à exploser.

 

Si seulement c'était tout de mon malheur,

Tout du pire qui m'est tombé dessus

Mais non, se rajoute aussi à mon insu,

Inquiétants, quelques signes extérieurs.

 

Pas de richesse mais surtout de frayeur

Quand on ne comprend pas toujours tout,

Ces marques, ces trous dans mon cou

Me déroutent, me couvrent de sueur.

 

Le blanc me sied bien mais trop c'est trop

Sur mon visage blème de mort-vivant,

Une course contre la montre, pas le temps

De me lamenter j'ai les crocs !

 

Pas qu'au figuré j'en ai bien peur, bien réels

Ils poussent à vue d'oeil, dépassent l'entendement

Jusqu'à ressembler à un loup-garou hurlant

De se voir ainsi par reflets éternels.

 

Le miroir fragile commence à se fissurer

Devant moi, se décompose lentement

Tout comme mon image qui prend un tournant

Inattendu, à me faire désespérer.

 

Un vampire prend forme, je le devine, intérieur,

Je vois pour la première fois sa dure face

Qui est maintenant mienne, efface

Peu à peu mon ancienne vie et sa douce lueur.

 

 

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 21:03

 

Un nouveau monde s'éveille, quelques doigts pointent

Le bout de leurs ongles crochus, menaçants,

Sortis tout droit d'un cauchemar vivant

Dans le décor d'une crypte où les murs suintent.

 

Des yeux exorbités divaguent, fixent le vide

Au rythme de clapotis qui donnent un lent tempo,

Celui d'un froid glacial, macabre, un vrai frigo

Qui fige les gestes et rend les faces livides. 

 

Les regards sont inexpressifs au sortir

De ces planques savamment dissimulées

 Nul ne pourrait dire comment sont ainsi faits

Ces êtres fantômes qui ont tout du martyr.

 

Ces moments sont les leurs, dans l'ombre,

La nuit est propice à leurs activités, leurs chasses,

Ce sont de fins limiers, souvent bien plus voraces

Quand ils se déplacent en groupe, en nombre.

 

Mais celui-ci est seul, il ne partage pas son butin,

Son trésor ancré tout au fond de son coeur,

Son amour fou teinté d'une douce lueur

Aux reflets flamboyants, un sentiment ancien.

 

C'était avant ce drame, sa chute en terre inconnue,

Depuis il lutte sans cesse, se débat au prix

D'efforts surnaturels, vampire il est épris

De sa vision de rêve qui le maintient ému.

 

Une lucarne s'ouvre et le rend plus qu'heureux,

C'est sa thérapie pour ne pas sombrer,

Revoir encore et toujours sa tendre dulcinée

Lui fait chaud au coeur en élans amoureux.

 

 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 21:34

 

La faim gronde après ce terrible désastre,

Cet impensable acharnement sur un pays rompu

Aux drames qui le jettent dans le vaste inconnu

D'un futur incertain malmené par les astres.

 

Les sourires ont laissé place à la crainte,

Aux blessures physiques et morales,

Les chants se sont tus autant que les chorales

D'écoliers initiés maintenant aux complaintes. 

 

Tout manque car tout à disparu

De cette vie antérieure ensevelie

Ou envolée, maintenant en survie

Dans un univers qui ne court plus les rues.

 

Se retrouver en difficulté, plus bas que terre,

Met à mal toutes les certitudes acquises

Au gré de moments qui maintenant s'enlisent

Dans la douleur, les coeurs se serrent. 

 

Les écarts se nivellent, tous à la même enseigne

Celle de la pauvreté incontournable

Qui frappe à chaque porte en un tour de table

Rapide, abat son voile et s'y baigne.

 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 23:31

 

Quelques sacs de riz et aussi quelques feuilles

De cocotiers, en autant de parements infimes

Pour combler des failles qui n'ont rien de minimes

Creusées dans des toits fragiles en écueils.

 

Le calme est en souffrance, pas que pour lui,

La tourmente rôde et n'en finit pas

De faire trembler les esprits en tracas

Qui rêvent d'une tranquillité épanouie.

 

Les souffles sont sinistres, tracassent,

Brisent les âmes sur les chemins,

Emportent les vies vers le lointain

Là où plus rien n'a d'importance, s'effacent.

 

Rester cloîtrés devient vite une évidence

Loin des aspirations d'un géant morbide

Qui semble s'amuser par élans insipides

De la frayeur suscitée en pénitence.

 

Le typhon pointe son doigt ailleurs pourtant,

A d'autres chats à fouetter avant de s'éteindre

Ne remettra rien en état et pas le moindre

De ses méfaits, son nom est Haiyan.

 

Plus qu'Ivan, de loin le plus terrible,

Il a semé le désastre au terme d'un film

D'horreur sur le lieu d'un vaste crime

Inondé de cris, passé au crible. 

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 13:25

 

Que de malheur pour ce peuple, que de tristesse

A vivre dans la crainte sans cesse renouvelée

D'affronter un typhon, un ennemi juré 

Avide de détruire, de semer la détresse.

 

Les Philippines, un archipel qui s'étire en longueur

Sur lequel un oeil d'enfer est braqué au passage,

Celui d'une brute épaisse initié aux carnages,

Rien que le nom annoncé est là pour faire peur.

 

Haiyan, le géant, n'a rien pour plaire, tourne

Mais pas dans un film, est là pour de vrai,

A un itinéraire, un tracé à observer,

De cette trajectoire jamais ne se détourne.

 

Les scènes se répètent, un même manège

Qui balaie le ciel, fait voltiger les évidences

Avant de s'attaquer au sol, terre à terre lance

Ses souffles dévastateurs en fin stratège.

 

Une population attend son sort, lutter ne sert à rien,

Seulement prier en ces instants pour un peu d'oubli,

Pour chaque situation une épargne de vie

De la part de ce monstre qui crache son venin.

 

Après les tornades de vents, c'est aussi la pluie,

L'eau qui monte à la façon d'un tsunami dantesque

Rageusement, par flots, tout envahit ou presque,

L'estocade est portée là où déjà tout est détruit.

 

Le plus grand des typhons est passé, véloce,

Quelques heures lui auront suffit à faire le vide,

Table rase de vies en proie aux teints livides

Par milliers, disparues par la force.

 

 

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 11:43

 

A coeur ouvert, un vampire a laissé entrer

Un peu de chaleur, quelques sentiments d'amour,

Parfois pour se rafraîchir joue au troubadour

Pour que ruisselle en lui des éclats de gaieté.

 

Une poupée de cire lui donne la réplique, l'interpelle,

Comble son manque d'affection par des sourires,

Eloigne en ces moments ses visions pour qu'il s'inspire

D'un bonheur retrouvé au doux goût de miel.

 

Mais les vieux démons rôdent, veulent briser cet élan

Au souffle chaud qui fait de lui un autre être,

Essaient de le voûter afin de le soumettre

A leurs volontés et le rapprocher du néant.

 

Son regard ne quitte plus celle qui le maintient en vie

Par une vive étincelle allumée en permanence,

Attend le jour où une fée par délivrance

La fera s'animer sans user de compromis.

 

Poupée de son, elle n'est pas bruyante

Et rien ne chiffonne son caratère d'ange

Au visage éclairci qui souvent change

De couleur quand elle devient aimante.

 

Il la serre maintenant contre lui très fort,

Le moment est crucial pour lui de résister

A ces attractions nocturnes qui le font la quitter

Pour aller faire planer son ombre de mort.

 

Un vampire tient bon pour une foi

Rien ne compte plus que cette atmosphère

Qui le calme, adoucit ses pensées sanguinaires

Liquéfiées par des yeux pétillants et un joli minois.

 

 

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 18:46

 

Pinocchio si sveglia nel Piemonte, a Vernante,

Il suo padre, falegname, dorme encora

Dopo il suo lavoro aveva bisogna

Di un poco di riposo, di far niente.

 

La sua testa di bosco è come il suo carattere,

Non cattivo, ma certamente testardo

Sanza il minore amico

Per parlare un poco, non sa leggere.

 

I suoi membri sono rigidi ma muovono,

Una fata ha deciso nella notte

Di dargli vita, non Don Quichotte

I mulini non girano.

 

Sulle sue spalle una coscienza prende posto,

Il suo nome, strano, è Jiminy Cricket,

Pinocchio, sorpreso, si domanda perché

Si è chinato sul suo lungo naso.

 

Gepetto si è svegliato al suo giro,

Cerca i suoi occhiali sugli,

Prima di fare un bagno questo giovedi,

Per lui comincia un buon giorno.

 

Il vecchio uomo cerca la saponetta

Che viene per magia attraverso la tende,

A guardare due volte sorprende

Con meraviglia la sua marionetta.

 

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 23:55

 

Più leggo l'italiano attentamente

E più mi piace essere in questo mondo

Dove le parole nel mio mente profondo

Si scrivono come qualche paste al dente.

 

Mangiare e bere tutte le frasi ascoltate, provo,

Ma non vedo una pizza laggiù

Piuttosto un delizioso tiramisu

A gustare gli occhi chiusi col cioccolato. 


Ogni giorno la lingua di Dante

Cammina nella mia testa piena di sole

Via via, poco a poco vuole

Insegnarmi una vista tante interessante.

 

Le mie origini riescono, sono pronte

Per i gesti e la corretta pronuncia   

A parlare lentamente di una storia

Con un spirito aperto a monte.

 

Sono solo al inizio del apprendistato,

Le parole si spingono nella mia bocca

Che resta muta in definitiva,

Muta cercando il migliore piano.

 

Provare encora e encora sempre,

Non scoraggiarsi, trovando

Bene o male il suo cammino 

Per leggere tra le linee.

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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