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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 11:41

 

Une sale manie le prend souvent à l'improviste

Dès qu'une sanglante envie l'anime et le tiraille,

Le fait se démener, passer au travers des mailles

D'un filet étroit, un vampire se la joue équilibriste.

 

Quand l'action est imminente ses crocs poussent,

Il se joue des mots, un toc bien vite le tourmente

Et improvise un chant tout droit sorti de Dante,

Au son de sa voix ses cordes vocales toussent.

 

Déjanté, son regard est allumé en permanence

De cette flamme si maléfique et inhumaine,

Son esprit trempé dans la colère et la peine

A oublié de vivre pour le bien, en carence.

 

Sauf cette fois-ci où un regard tendre s'est posé

Sur sa masse sombre, son ombre inquiétante,

Une sourire l'a même emporté vers une pente

Inconnue, prête à bientôt le transformer.

 

Ce jour, il l'a marqué d'une pierre blanche,

Un moment intense en émotions, en remords,

Repensant à tout le mal et aux tristes sorts

Jetés sur des innocents exempts de chance.

 

Un bonheur n'arrive jamais seul et l'a surpris

Au gré d'une rencontre qui aurait pu mal tourner,

Son humeur s'est adoucie, il s'est remis à chanter

Des balades pour sa bien-aimée, très épris.

 

 

 

 

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 11:05

 

Les cloches sonnent et perturbent le sommeil

De quelques vampires endormis en tout quiétude,

Censément, Il n'est pas dans leurs habitudes 

De se lever si tôt, et n'utilisent jamais de réveil.

 

De mauvais poils, ils étirent leur muscles à l'extrême,

Font grises mines, n'en pensent pas moins,

Ce vacarme maintenant les bouscule pour soudain

Relancer leur appétit, pas question de faire carême.

 

Mais le jour fait obstacle à leur sortie à découvert,

Le soleil brûle, le bruit rend sourd, la folie guette,

Leur rythme est annihilé, ces êtres deviennent abjects

A la seule pensée d'attendre, pour eux c'est un calvaire.

 

Pourtant, certains se risquent pour chercher pitence

Mais payent cher la taxe sur le carbone,

Leurs peaux se liquéfient, détonent

Avec leur blancheur initiale de jouvence.

 

Immortels, mais pas trop quand ils tentent le diable

Très heureux d'accueillir ainsi de tels adeptes,

De cruelles fripouilles bien souvent infectes

Au goût très prononcé pour les actes regrettables.

 

Le jour leur chauffe les oreilles, les font suffoquer

Surtout quand le vent s'en mêle et emporte

Quelques paravents protégeant ces cloportes

Agglutinés en grappes, balayés sans pitié.

 

 

 

 

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 12:00

 

Une baisse de tension a bien vite conduit

Un vampire affamé vers un état second,

Proche d'un coma qui le rend moribond,

Une étincelle de vie qui s'enfuit.

 

Ses pertes de connaissances le font ainsi sombrer

Dans des affres plus qu'aléatoires,

De sa condition actuelle ne tire aucune gloire

Quand le glas sans crier gare se met à sonner.

 

Mais une dernière chance peut-être de se ressaisir,

Se refaire une apparence de terreur

Et pas seulement mordre par erreur

En s'excusant presque d'être un vampire.

 

Son exemple ? un modèle impitoyable

Dont la photo est épinglée au mur de sa tanière

Son idole, en quelque sorte, à qui il espère

Ressembler un jour, au profil détestable.

 

Une âme perdue campe son personnage,

Entame un rituel qui le libère d'une emprise

Timide, le pousse vers des actions qui frisent

Le Cannibalisme, en fait grand étalage.

 

Pourtant il ne suffit pas de vouloir, le naturel revient

Au triple galop, le frappe en pleine face,

Son visage se fige en position "douce limace",

Pas de quoi effrayer, même le pire des martiens. 

 

 

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 12:38

 

Une goutte de pluie fait des siennes,

Frappe le front d'une créature hors normes,

Une bête féroce ainsi sortie d'un somme

Avant que bientôt la nuit ne survienne.

 

L'impact a fait pénétrer un brin de fraîcheur

Dans un esprit en feu souvent sur le gril,

Sans cesse remonté, branché sur une pile

Qui fait battre par de vives pulsions son coeur.

 

Il a les crocs, c'est sûr, ce vampire-là

Quand les intempéries s'amusent à le tourmenter

Par le toit de son abri en tout point percé,

Et perméable au soleil, à son grand dam quelquefois.

 

Il a encore les traces de ces brûlures profondes

Qui l'ont fait souffrir un temps, encore y pense,

Par sa force de survie se met en transe

Dès qu'un souffle de traque agite son monde.

 

Sa transformation bien vite est saisissante

Et ne laisse aucun doute sur lui

Et ses intentions personnelles qui sont le fruit

D'une malédiction qui le poursuit, démente.

 

Son déplacement, en quelques secondes, comme l'air

Le transporte comme par magie, sa trajectoire paraît ivre

De cette tragédie à écrire, un message qu'il délivre

En secret, celui d'un chasseur expert.

 

 

 

 

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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 11:42

 

Le "requin bleu" chine, toujours en vadrouille

Dans une mer turquoise qui a tout pour plaire,

Un pinceau à la nageoire, jamais ne désespère

De créer un monde à son image, les idées grouillent.

 

Le "requin pèlerin" cherche une bâton adapté,

Pas pour se faire battre, mais trouver une assise

Car le chemin est long pour la terre promise

Qui se profile au loin, baignée d'immensité.

 

Le "requin lanterne" voit rouge maintenant

Depuis qu'il a quitté les bas-fonds sombres,

Un peu désorienté, il n'est plus que l'ombre

De lui-même, perdu dans le vaste océan.

 

Le "requin vache" a soudain changé de régime

A force de côtoyer de fins carnassiers,

Ses mâches célèbres, il les a abandonné

Pour croquer quelques chairs, en mode crime.

 

Le "requin renard" furète, part constamment en quête

De quelque chose de consistant à grignoter,

Rusé, il tend des traquenards pour mieux pièger

D'innocentes proies qui finissent en arêtes.

 

Le "requin bouledogue" est en grogne perpétuelle,

Mais tout lui va, les mers d'eau douce ou salée,

Affamé, son vorace appétit le fait se démener

Au gré des courants pour remplir sa gamelle.

 

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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 10:59

 

Une porte s'ouvre sur un vaste inconnu

Parsemé de doutes, éclaboussé de frayeurs,

Le genre de sentiments provoqué par la peur

De basculer sans retour dans un autre jus.

 

Une cuvée sombre, d'une robe à frémir

Qui enivre une âme et fait perdre la tête,

Un mal de crâne émergeant d'un squelette

En devenir, qui n'a plus la force de gémir.

 

Un zombie prend sa place dans le monde,

Un vampire qui maintenant endosse la peau

D'un animal maudit qui jamais ne dit mot

Mais dévore autrui, souvent sa colère gronde.

 

Les mains s'affinent jusqu'à ces griffes

Qui aiment saigner, répandre le sang,

Boire les paroles d'êtres méprisants

Qui poussent vers un mal sans esquisse,

 

Le tableau est toujours le même, maudit,

Quand la nuit tombe, quand un vil regard

N'a qu'une seule obsession, rendre hagard

Des innocents mordus sans aucun bruit.

 

Une chauve-souris prend le relais en cruelle

Egérie d'une histoire à dormir debout,

Sans doute est-elle ivre de tout ce sang surtout

Perlant en gouttes de pluie éternelles;

 

 

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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 15:20

 

Une nouvelle année débute sans but aucun,

Ce vampire le sait, rien vraiment ne changera,

Les minutes défilent, le prennent par le bras

Pour l'emmener bien loin le moment opportun.

 

Loin dans un cauchemar, continuel et vaseux

Où la vie n'a que peu d'importance

Et ne laisse apparemment aucune chance

A un retour, même provisoire, en mieux.

 

Les miroirs sont vides et leurs reflets errants

Comme sa vie qui cherche un essor valable,

Jouer à quitte ou double, savoir tenter le diable

Ne l'aidera pas plus à le rendre gagnant.

 

Souvent noir, son esprit balance du mauvais côté

Mais parfois une déclic, un vif encouragement

Le frappe à l'improviste dans un éblouissement

Qui le laisse perplexe, en mode hébété.

 

Le chant d'une sirène le touche un soir,

Perce son coeur à vif, laisse place à l'envie

De réfléchir enfin au sens secret de la vie

Pour suivre un chemin autre qu'au fil d'un rasoir.

 

Les dents lui en tombent, laissant place à un sourire

Porté par un vent de douceur qui le déstabilise,

Des mains le prennent, ses pas s'enlisent

Dans un océan de paix difficile à décrire.

 

 

 

 

 

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 10:22

 

Le jour se lève mais pourtant jamais n'effleurera

La surface de ma peau d'une blancheur extrême,

J'aimerai tellement changer ce douloureux emblème

Qui me range à part, dans la catégorie paria.

 

Une maladie me ronge, me pique au vif, rouge sang,

Me fait virer dans un cauchemar hors normes,

Crier ne changera rien, la pression est énorme

Et de toute façon, personne jamais ne m'entends.

 

Un cri sourd en quelque sorte, inaudible pour autrui,

Le commun des mortels qui vit bien autrement

Sur une route ensoleillée sans aucun paravent,

Libre de toute contrainte, leurs choix sont infinis.

 

Les miens sont restreints, même si ma force est réelle,

Mon éternité aussi pourrait faire bien des envieux,

Rester jeune, un voeu pour nombreux qui reste pieu

Impossible à exaucer, même pour un esprit rebelle.

 

Noêl approche, la neige tombe mais je n'ai pas froid,

Un filtre de lumière me fait vite comprendre qu'un espoir

Glacé et délicieux, veut m'éloigner de mon trou noir,

Un sourire parcourt mon visage et mon âme, j'y crois.

 

J'ouvre la porte, un bonhomme de neige salut et dit bonjour

A un vampire un peu perdu dans des pensées diffuses,

Peu habitué a des courtoisies, pas souvent ne s'amuse

Avec l'humanité, son coeur maintenant est bercé d'amour. 

 

 

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 22:25

 

Un coeur balance, cherche sa voie sinueuse

Vers une âme soeur qu'il souhaite peu commune,

Une flamme en profondeur bien vite se rallume

Comme un flambeau porteur d'une attention heureuse. 

 

Le sentiment grandit, prend une immense place

Dans cet endroit secret, au chaud, dans l'intimité

D'un sérail qui lance des appels illimités

A qui veut bien l'entendre par échos fugaces.

 

Un fin hameçon a ferré la voix suave d'une sirène,

A transpercé son palpitant qui s'accélère

Sous la pression étourdissante se libère

Pour laisser place à une fièvre indigène.

 

Un frémissement parcourt la tendre échine

D'un corps qui a capté cette attention particulière,

Des regards se croisent, une douce manière

De nouer un contact direct sans payer de mine.

 

L'approche se dessine avec délicatesse, sans bruit,

Seuls quelques mots sortent presque gênés

De lèvres qui aimeraient sûrement se rapprocher

Et le font, une douce connaissance se poursuit.

 

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25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 14:04

 

Des ombres planent sur un océan de terreur,

Chaque remous ne laisse pas insensible

Les bans de poissons désignés pour cibles

Par des ogres voraces pas présents par erreur.

 

Le royaume du Bengale est un lointain souvenir

Pour ce requin-tigre qui a trouvé sa voie royale,

Manger quelques humains, rien que de très banal

Quand l'appel du large le fait y revenir.

 

Le grand requin n'est pas blanc comme neige

Même s'il porte haut son nom immaculé,

La seule couleur qu'il aime est de sang imbibée,

Déchiquette ses proies à la fin du manège.

 

Le requin-marteau bricole dans son coin,

Ne veut pas être l'outil d'un conflit sévère,

A trop le regarder, il est fou de colère

Envers les étrangers qui le toisent de loin.

 

Le requin-taureau entre dans l'arène

Pour mieux se requinquer, adore les en-cas,

Si de loin on l'attire, il fera le premier pas

Mais pas en touriste, une grande faim l'amène.

 

Le requin-baleine met tout le monde d'accord

Impose son immense tonnage aéroporté,

Il vaut mieux en tout cas en rester éloigné

Où se faire avaler, balayé du décor.

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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