Le blog de Topirate

Un regard se cherche pour l'instant, ne voit pas plus loin

Que le bout de son nez, en parti effacé cependant.

Mais ce n'est pas bien grave, peut-être bientôt sur un écran

La version finale de son portrait apparaîtra enfin.

Une chevelure enrobe les contours d'un visage

Qui a du mal à se définir, en mode aléatoire,

Des surprises en tête qui n'ont rien de notoire

Quand les traits hésitent à se dévoiler, trop sages.

Quelques indices seulement, des peccadilles

D'une dimension timide, trop restreinte

Imaginant déjà la face comme une empreinte,

Une marque de fabrique dans un jeu de quilles.

The heart of this vampire is soon dying

Without any solution at this eternal problem,

Drinking blood is now a real pain

when the time for him is coming.

The last occasion to follow another way,

The cleanest as possible as he can,

Now he can breath the perfume of a woman,

But the feeling of love is still far away.

The meeting comes, his heart is strongly beating,

No need to say how huge is his hope

It's a good medecine, or maybe nope

But at the moment he s trying, even singing.

A lovely glance is watching him, but still afraid,

His eyes mirror is so crual,

The first sweet intention really falls

When the temptation to kill is said.

No judgement, just a desired transformation,

A new feeling removing all the bad,

Only keeping in mind, not being sad

But confident in the future, a live sensation.

A storm is blowing inside of him, at least,

A cataclysm is changing even his face,

His teeth becoming so smalls, a smile peaced,

For more happiness to share, a feast.

Le parfum Chloé revient faire une victime

Là où tout a commencé, un jour de pluie,

Une course poursuite en version "Sin City"

Entre deux coeurs à la douceur "ice cream".

Un détective en herbe se laisse prendre au jeu,

C'est un inconditionnel de cette effluve si particulière,

Il veut tout savoir sur la bien étrange manière

Qu'elle a de se répandre par temps pluvieux.

Des traces de talons intriguent par leur profondeur,

Des pas pourtant fluets, non sans rappeler ce rêve

Insistant, léger, porté par un vent qui se lève

Souvent à l'est, imprégné de senteurs.

Le coin de la rue est visible, la pluie battante

Laisse glisser une rivière improvisée,

Heureusement que la parka est molletonnée

Pour ce traqueur né qui se réinvente.

Ses idées fourmillent, il tombe sous le charme

D'une apparition qui prend sous ses yeux quelque repos,

Arrange sa chevelure, son style est très "perso"

Sans gêne, son sourire divin désarme.

Ses couettes s'envolent, fouettent son regard de feu,

L'espion se fait tout petit, n'en perd pas une miette,

Presque à éponger son front d'une serviette,

Une valise de parfum à ses pieds le rend heureux. 

C'est un peu tiré par les cheveux, je l'avoue !

Mais pas trop mal dessiné pour un début

Quand un visage s'anime, prend vit, qui l'eût cru !

Presque à ressembler à une figure de proue.

Un  regard se tourne vers cet ailleurs lointain

Que seul connaît le modèle assurément,

Des coups de crayons rapides captent ce moment

Intime, où une chevelure est recoiffée avec soin.

Tout un ballet se met en place, les mains sont agiles,

Petit à petit, avec précision, tirent leur épingle d'un jeu

Qui ne vendra pas ses mèches sans faire des envieux,

Les retombées de pointes sont autant de missiles.

Plus à exposer qu'à exploser, des couettes prendront formes

Selon son envie, très bientôt, comme à l'accoutumée,

Les idées d'un ange ont déjà sur ce point construit quelques travées

Sur des ambitions renouvelées qui se veulent hors normes.

Vampire jusqu'au bout des ongles

Elle a pourtant cette fois-ci oublié de mordre

Cette vie à ses pieds, un pantin à ses ordres,

Ses idées au final jonglent.

Sa soif de sang n'est pas si vive cette nuit

Et sa proie facile s'est bien défendue,

Vraiment pas la peine de se montrer crochue

Même si elle souhaite tromper son ennui.

Un sentiment nouveau la fait s'interroger

Sur l'origine d'une telle clémence,

Laisser à cet instant un brin de chance

A cette victime qui ne cherche même pas à s'échapper.

Cet être curieux s'approche sans peur,

Ose effleurer sa joue d'une caresse,

Un contact familier, une douce faiblesse

Qui lui jette un trouble droit au coeur.

Le loup devient agneau, bascule ainsi

Dans une vie antérieure depuis longtemps effacée,

Des souvenirs reviennent aux goûts sucrés

Comme pour lui lancer un nouveau défi.

Une ombre de la nuit se meurt d'amour,

Revit des moments intenses, inespérés,

Ses yeux brillent d'une bien étrange clarté

Qu'elle espère pouvoir conserver pour toujours.