Le blog de Topirate

The wings of a nightmare make Raisa frightened

When some dark clouds around come,

A strange feeling, a bored sensation, alone,

Between the shadows as few friends.

No words said, not so much smiles either,

Simply wondering where she can go now

Or just stay, maybe fighting with the horror

Of thinking to the worst way rather.

Staying was the best solution till the day comes,

Waiting the lights, forgetting louder noises also,

A malicious bat, long teeth, turning closer not as a demo,

Very real for her neck so sweet bitten, awesome !

Few hours later, white skin, Raisa awakes

In a new world, as a resurrection in Alana’s queen,

A perfect vampire thirsty of some red drinks

Now searching for an acquaintance to make.

A male attracts her, so different, smiling glance,

Remembering how she was before as human,

Even in trouble, she wants to hug more than

Biting him, coming closer as a sweet romance ?

Alana is so hungry, ready for some vampire’s kisses,

The smell of his skin is like a candy to lick more

Before to taste his neck deeply in a mode « hardcore »,

Instead, the lips are offered by Raisa, that she missed.

Ce soir, un vampire étourdi déambule à l'aveugle

Tout droit vers ce lieu inconnu qui l'attire là-bas,

Un infini où ses pensées virevoltent parfois

Au mépris de ses sens incrustés de bugs.

Son instinct lui fait défaut à un moment critique

Où tout semble se liguer contre sa personne,

Une cloche à ses oreilles maintenant résonne

A le rendre fou, son corps se parsème de mimiques.

Il capte un appel, un fil d'Ariane à suivre absolument

Vers un dédale, une croisée de chemins calamiteux,

Des piques le percent, un contretemps fâcheux

En cette circonstance marquée par le tourment.

Son rictus hyper féroce s'en amuserait presque

Mais son crâne souffre d'une atroce migraine

Bercée d'une musique, une dure rengaine

Qui le fait pâlir dans un décor de fresque.

La mosaïque se met en place et lui colle à la peau

Par un parcours fléché proche de son coeur,

Une voix l'interpelle, l'attire vers une lueur

Qui l'éloigne de ses présages de corbeau.

Va-t-il changer ? rien n'est moins sûr,

Son destin ne lui appartient plus, bercé de lumière,

Un comble pour un être terré dans un repère

Surpris par le lever du jour, son entité se fissure.

Une symphonie se met en place petit à petit,

Chaque instrument trouve sa place et se fond

Dans un décor grandiose, ne se pose aucune question

Quand le moment est venu, se met en appétit.

Une note s'envole, puis deux, jouent de concert

Avec leurs envies, un désir de liberté,

Une quête continuelle qui va vers une pureté

Extrême bien éloignée de la colère.

Les cordes vibrent en idéal support

Pour se balancer de bout en bout

En perte d'équilibre au gré de contre-coups,

De vents contraires souvent retords.

Une perche oubliée capte le son hyper puissant

D'un cor qui fait tout son possible pour plaire,

Même rebattant les oreilles pour satisfaire

Sa soif de musique montée au firmament.

Un pupitre original retient l'attention du public

En dévoilant sa partition au grand jour,

Comme pour crier au monde son amour

Du chant, ses références son bibliques.

La baguette mène la danse à sa guise

Devant un parterre d'invités conquis,

Une vague musicale qui ondule, un rififi

Qui réchauffe le sol glacé de la banquise.

Le Chef d'orchestre n'aime pas les fausses notes

Et le fait savoir par des gestes qui en disent long,

Heureusement pour les musiciens, en répétition,

Le violon solo très concentré jamais ne sursaute.

Et voguent au fil de l'eau sereinement,

Des musiciens animés d'une passion débordante,

Une foison d'instruments qui à l'instant tentent

D'inonder l'audience d'un final éblouissant.

La pleine lune se lève mais sans le doux miel

D'une ruche qui pourtant grouille d'une activité

Inhabituelle, la foule se bouscule très habitée

D'une agitation folle qui l'ensorcelle.

Un vampire n'a que l'embarras du choix

Pour étancher sa soif, assouvir ses pulsions,

Par cruel instinct, sans aucune réflexion

Ne changera pas d'avis sur ses proies.

Mais parfois le côté bestial tombe en carafe

Par un concours extérieur de circonstance,

Un détournement qui le met en balance

Avec le Bien qui d'un rire s'esclaffe.

Une attirance l'emporte ailleurs vers un coin isolé

Où seule une vague lueur persiste, intrigante,

Pour ce curieux vampire qui maintenant tente

Une approche à pas de loup, super millimétrée.

Un fin brouillard estompe les précieux contours

D'une silhouette porteuse d'une allégresse extrême,

L'appétit d'une âme noire est un éternel dilemme

Pour un vampire qui n'est pas là pour faire la cour.

Un cou délicieux s'offre, deux canines brillent

Au mépris d'un arôme délicat qui se répand

Et vient frapper de plein fouet cet intervenant

Qui balbutie le nom de ce parfum, Chloé l'étrille.

Une pluie fine insistante n'a pas son pareil

Pour alimenter en continu de sa douce fraîcheur

Ces longues tiges qui poussent pour le bonheur

De fines fleurs abondantes qui émerveillent.

Parures de beauté aux allures vivantes,

Arabesques de soleil inondées de vies

Qui tourbillonnent et donnent bien envie

De transmettre des effluves enivrantes.

Pourtant, une tornade fait s'envoler d'un coup

Toutes les pétales apparentes pour mieux les imbiber

D'un jus très savoureux, savamment coloré

D'un piment naturel sorti on ne sait d'où.

Le liquide se répand et forme une fontaine

Qui illumine l'espace d'un halo intense,

La présence s'intensifie, une réelle chance

Pour apporter au monde une touche bohème.

La source s'alimente à un rythme régulier,

Vient remplir des fioles de ce précieux liquide

Qui s'infiltre lentement et maintenant coïncide  

Avec la fin d'un hiver aux élans printaniers.

Chloé naît de ces mélanges délicats, rebelles,

Construit dans des méandres aux chemins secrets,

Embaume allègrement, ne saurait rester privé

En levant le voile d'un parfum d'année nouvelle.