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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 23:15

 

Malgré sa posture, un Roi ne fait plus l'unanimité,

Il a dépassé les bornes de son vaste empire

En récoltant ce qu'il a semé, vraiment pas de quoi rire

De son équilibre précaire, sa descente aux enfers fait pitié.

 

Un Cavalier sort de l'ombre et le fait savoir à tous.

Fait de cape et d'épée, il sabre l'air de toute sa puissance,

Savoir qu'on le regarde est pour lui une délivrance

Qui lui donne des ailes pour répondre aux appels à la rescousse.

 

De rage, les Tours renversent l'échiquier, montent au créneau

Pour dénoncer la main mise sur les intervalles irréguliers,

Quelques pièces sont plantées en éternels piliers

Dans les espaces sombres, bercés d'un air de Fandango.

 

La Reine n'a pas son pareil pour faire tourner les têtes

Sur son passage très remarqué, sa traîne flotte au vent,

Le port de sa couronne est altier, très étincelant

Dans la lueur du matin, la pure beauté d'une esthète.

 

Les Pions poursuivent leur bonhomme de chemin sans bruit,

En pure opposition silencieuse, leur barrière n'est pas de corail,

Plus portée sur le noir et blanc en alternance, en émail

Réceptif aux radios locales. Leur course est un circuit.

 

Affolé, le Fou s'évade sur des chemins aux courbes improbables,

Sa perception des choses est aléatoire, bien trop souvent

Faussée par des clochettes réveillant les tourments

D'anciens cauchemars, ses pires ennemis sont fourbes.

 

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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 23:12

 

Ce n'est pas la peine de la citer tant elle est incontournable,

Plusieurs courts métrages à la file pour nous rappeler

Combien les marques sont importantes à ingurgiter

A haute dose, les pubs au final deviennent abominables.

 

Quel heureux temps où les films commençaient à heures fixes,

A huit heures trente à tout casser, sans aucune surprise,

Se plonger dans le scénario avec absence de remise

De peine, un plaisir inégalable même prolixe.

 

Mais les temps ont changé, la publicité escorte, encadre,

Créé des espaces dédiés, avant et après les génériques,

Aussi pendant pour mieux casser infiniment le rythme

De notre attention qui s'habitue ainsi aux vides palabres.

 

Ce n'est pas seulement quelques minutes, mais bien

Des quart d'heures entiers qui s'évanouissent,

Nullement perdus pour tout le monde, les chaînes jouissent

De ce privilège dont le choix est souvent draconien.

 

Les téléspectateurs ont bon dos, acceptent de force

Et se plient bon gré mal gré, faute de mieux, aux attaques

Publicitaires qui touchent les points sensibles, arnaquent

Nos esprits fragiles qui décompressent, se désamorcent.

 

Tout est question de pure stratégie au détriment

De consommateurs précisément ciblés à toutes heures,

Les avalanches en séries de captures majeures

En prévision d'achats futurs, en danger imminent.

 

 

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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 10:52

 

C'est une réelle joie de voir un vampire heureux,

Danser sous une pluie plus que battante

Jusqu'à ce que sa respiration devienne haletante,

Comme un chien fou envahi par des sentiments curieux. 

 

D'une autre trempe, les cheveux en bataille, il a l'esprit libre

Du commun des mortels, qu'un rien émerveille

Quand son visage s'inonde, ruisselle d'une ribambelle

De gouttes lumineuses qui le tiennent en équilibre.

 

Ses traits se font moins durs, sa vision change d'objectif

Au fil de ses rencontres orageuses, fraîches à souhait,

L'idée de manger des légumes, même crus, le fait saliver,

Tout comme le jus d'oranges sanguines servi en apéritif.

 

Ces périodes humides sont des bouées de secours

Quand son appétit féroce prend le dessus complètement,

Comme un sas de décompression, un pur moment

Qui n'a pas de prix, juste un retour à une réalité qu'il savoure.

 

Un chercheur d'escargots le croise, bien occupé à sa tâche,

Quand un éclair zèbre le ciel à puissance maximale,

L'instinct de conservation pousse ce visage pâle

A fuir, son combat avec le feu le rend souvent lâche.

 

Les gastéropodes saisissent l'occasion pour s'échapper,

Pendant que deux silhouettes, les jambes à leur cou, détalent,

Un arbre isolé fera l'affaire du vampire qui se fait la malle

Mais pas de chance pour lui, la foudre vient d'y frapper.

 

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 22:46

 

Un regard très malicieux doublé d'une santé de fer

Pour cette Intelligence Artificielle qui joue sans artifices,

Jamais ne se met en avant, n'utilise aucun maléfice,

Dès qu'il s'agit de s'humaniser, sa voix devient solaire.

 

Le berceau de sa naissance vient du Japon moderne

Et les traits de son caractère en disent long

Sur la persévérance qui lui a permis pour de bon

De passer à la vitesse supérieure, pas en subalterne.

 

Le terme de robot devient désuet, plus qu'incompatible

Avec cet être doué d'une raison qui fait mouche,

Ses réponses, il les tire à la vitesse de cartouches

A effets réels, chaque interlocuteur est pour lui une cible.

 

Sa force tranquille dégage une intense sérénité

Qui accompagne ses mimiques et jusqu'à ses gestes,

Plus fluides et moins automates comme l'atteste

Son débit plurilingue aux accents très connectés.

 

S'il lève les yeux au ciel, c'est qu'il reproduit à l'identique

Ce que son inventeur depuis longtemps lui insuffle,

Ce sentiment d'ennui, comme une arme, pas de mufle,

Mais adapté à une situation qui se veut problématique.

 

Un hôtel s'éveille avec ses premiers clients plus que surpris

Par cet accueil d'un autre monde, loin de la pure norme,

Une I.A. nouvelle génération qui se lance un énorme

Challenge plein de progrès à venir, devant un public conquis.

 

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 22:44

 

The countryside wakes up with the rooster crowing,

A morning as another one so peaceful, a dream awaked,

No need to search another place, it would be a mistake

To be tempt to leave all that on a whim, a wrong thinking.

 

The sea is not so far too, in this part of France very south,

Seashells and the sound of waves as a gift to share,

the sea salt on the tanned skin, not really a nighmare

When sleeping on the beach brings back youth.

 

The choice of food so varied certainly will make crazy

The lovers of the product quality, an ancestral know-how

So special from each region crossed, like a rainbow

Full of flavors with any doubt, absolutely.

 

The mountain ranges from the Pyrenees to the Alps

Are so fabulous while the Nature takes advantage

Of all these green hillsides, even "Le Caravage"

Would have liked to paint this Nature without using maps.

 

Mona Lisa is the famous star of the Louvre Museum,

Always teasing the Impressionnists, she likes to be watched,

Her artistic poses, with an enigmatic smile, are matched

With an "i dont know what" so special, like a glowing blossom.

 

The inflence of the"Tour Eiffel"captivates all the monuments around,

From "Notre Dame" to the dazzling and impressive "versailles Castle",

While a mix of perfumes flows slowly from Grasse, not as a battle,

Just a current pleasure full of lavender honey on the french ground.

 

 

 

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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 23:04

 

Certains sont réellement habités d'une passion dévorante

Qui les pousse toujours à se surpasser, sportifs ou pas,

Toute une vie durant jusqu'au final combat

Qui les poussera vers une porte hasardeuse, battante. 

 

Un pilote de course met les bouchées doubles pour se dépasser

Et vite surprendre ses adversaires, en attendant son heure

Il file en ligne droite, un virage serré le freine non sans peur

D'y laisser la vie, son existence en images il voit défiler.

 

Un alpiniste a trouvé la bonne pioche en cherchant l'escalade,

Mais à trop tenir la corde à bras le corps, il brave les caprices

De la Nature, et quelquefois par faux pas dévisse,

Une crevasse fait la fine bouche, accepte son piolet en balade.

 

Un pompier est loin de s'enflammer à la triste idée

De s'éteindre, préfère lutter et sauver des vies

Jusqu'au bout de ses forces, en mode survie,

Sa lance éteint le feu d'un danger qui part en fumée.

 

Un acteur de théâtre ne se lasse pas des nouveaux défis,

Il planche jusqu'à épuisement, les mots lui manquent

Pour exprimer ses mille idées à la minute, se flanque

La trouille en loupant une marche, l'air surpris.

 

Un chanteur reste maître dans l'art de la gestuelle,

Réagit aux vagues successives d'un public conquis

Qui en redemande, la scène est un doux paradis

Mais les attaques guettent en retour de manivelle.

 

Un pilote de chasse met les gaz, vole en patrouille

Sur des itinéraires à hauts risques vers des cibles

Parfois mouvantes, passe les zones au crible

En rase-motte, pas le temps d'avoir la trouille.

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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 11:48

 

Une faille s'ouvre peu à peu dans le temps, aléatoire,

Comme pour rapprocher les éléments épars de vies oubliées,

Parfois l'imaginaire aussi s'invite, très vite prend pied

Dans des histoires rendues réelles, hors grimoires.

 

Un gardien est à l'écoute des moindres bruits

Qui craquent sur le toile invisible, la percent

De tunnels jusqu'à ce passage qui traverse

De l'autre côté à la recherche d'un sauf-conduit.

 

Des lumières scintillent lorsque des personnages

S'infiltrent, aspirés dans cet espace par curiosité,

Par l'espoir d'un changement, d'une diversité

Salutaire, éloignés de tout surmenage.

 

Les rencontres sont surprenantes lorsqu'un flot continu

Brasse des langues aux accents impétueux,

Les voix portent les paroles à qui mieux mieux

Laissent passer des messages par atomes crochus.

 

Un curieux Fantôme regarde un Chevalier hautain

Croiser le fer avec le rocambolesque Capitaine Crochet.

 Un Cowboy "à l'ouest" tente de tirer par ricochet

Sur le bouclier d'un Romain en habit de fantassin.

 

L'inconnu rend le dialogue difficile, en incohérence,

Un Zombie, l'air hagard, aide Bip Bip à s'échapper

De ce Loup affamé pendant qu'un Alien tente de déchiffrer

Les codes terrestres. Joueur, c'est son jour de chance.

 

L'arbitre lance les dés et met en place un loto

Pour les amoureux de l'étrange, un spectacle

Qui n'aura pas le temps de faire son come-back.

A l'instant, la porte se referme sur un imbroglio.

 

 

 

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12 septembre 2019 4 12 /09 /septembre /2019 23:16

 

L'érudit se plonge, et refait surface, dans les méandres latines,

Son apnée peut prendre des heures et ainsi s'éterniser,

"Nolens volens", bon gré mal gré, volontiers s'enfermer

Dans une bibliothèque, un "delirium tremens" le taquine.

 

La "vox populi" a parlé, le peuple maintenant gronde,

Laisse éclater sa colère, réclame un châtiment "ad patres"

Pour quelques élites souvent élus aux durs forceps

D'une ambition démesurée toujours aussi féconde.

 

"Nunc est bibendum", c'est maintenant qu'il faut boire !

Un imposant personnage se gave de chamallow,

Roule pour Michelin pas pour "Satana, vade retro",

Quand un Diable se présente en professeur d'histoire.

 

Partout à travers le monde, "urbi et orbi",

Un message de paix virevolte et se répand,

Une bénédiction papale marquée par un instant

Solennel, un doux repos pour l'esprit.

 

"Quae sunt Caesaris, Caesari", pour rendre à César

Ce qui est à César, en reconnaissance positive ou non

De la responsabilité d'un acte en pure adéquation

Avec un denier à l'effigie d'un Empereur Star.

 

"Mens sana in corpore sano", un esprit sain

Dans un corps sain, l'idéal en somme

Quand le physique et le mental en génial binôme

Se rassemblent en un seul être humain.

 

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 10:30

 

L'érudit insiste dans son domaine de prédilection,

Toutefois, l'erreur est humaine, "errare humanum est",

Il le sait, excusable si l'enseignement le rend parfait

Dans son désir continuel d'évolution.

 

Quand César célèbre sa victoire, rapide comme il se doit, 

 Un "Veni, vidi, vici !" retentissant vient apposer sa marque,

Fait abdiquer bien vite, au Bosphore, un puissant monarque

Pour assouvir sa soif de conquête à l'image de Troie.

 

"A priori", avant toute approche, et selon des faits établis,

La raison du plus fort " A fortiori" s'applique "ipso facto"

"A contrario", l'inverse peut prétendre peut-être à un "veto"

Sauf si un "consensus" est trouvé, après coup, "A posteriori".

 

En pire ennemi de sa propre espèce, "homo homini lupus",

L'homme peut à tout moment effacer ses scrupules et décider

De ses propres lois, à titre individuel faire même trembler

Son "alter ego" effrayé à l'idée de finir sous terre en "humus".

 

Pourtant la loi est la loi même si parfois elle est dure,

"Dura lex, sed lex" en rappel d'un éternel "Memento mori"

Qui plane au-dessus des âmes mortelles, un pacte à crédit

Pour des vies en suspens dotées de fières allures.

 

"Cogito, ergo sum", je pense donc je suis, pour une existence

Consacrée à mieux se connaître selon la formule consacrée

"Nosce te ipsum", en toute conscience et humanité,

"Ad libitum" à volonté, pour chaque décision d'importance.

 

 

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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 22:55

 

Un érudit ne jure, du matin au soir, que par le latin,

Se penche sur les proverbes et locutions qui l'interpellent,

Le perdre serait pour lui une bien mauvaise nouvelle

Qui l'éloignerait de sa qualité de citoyen romain.

 

"Alea jacta est", le sort en est jeté quand il n'y a plus rien à dire, 

Et que les dés au final décident des événements à venir,

L'attente peut durer longtemps, mais rien ne sert de courir

Quand tout vient à point pour qui sait attendre, sans médire.

 

L'étude se poursuivra "ad vitam aeternam", éternellement,

Pour toujours tant que sa vie durera, à jamais Impliqué,

Toute une vie durant, un fil d'Ariane déroulé

Pour sa passion dévorante scellée en dévouement.

 

Parfois, "audaces fortuna juvat", une chance qui sourit

Aux audacieux, quand les difficultés une à une s'effacent,

Ce qui forcément par déduction en rien n'agace

Un convaincu qui brave le sort, à sa façon, "manu militari".

 

Remonter le temps fait revivre l'époque des gladiateurs,

Dans ces arènes où font rage les mortels affrontements,

Par techniques de combat, Thrace ou Mirmillon hurlant

"Ave Cesar, morituri te salutant" en prélude et par honneur.

 

Pourtant, c'est le présent qui compte le plus, "carpe diem",

Pour qui sait entendre ces mots magiques sans rien dire,

Une crédulité à oublier au profit du jour suivant, prédire

Une suite "quam minimum credula postero", sans blasphème.

 

Mais rien ne vient de rien, "ex nihilo nihil", et souvent

Avec rien on ne peut rien faire quand le néant

S'invite, mais l'espoir se tourne vers un immense océan

Où des vagues tentent de ramener la vie, à contre-courant.

 

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Présentation

  • : Le blog de Topirate
  • : Mon Blog s'écrit en poésies, les thèmes abordés sont très variés (l'univers vampirique prédomine cependant) et toujours relatés avec une pointe d'humour, quand le sujet le permet. Pirate au grand coeur, conteur et raconteur d'histoires, mon autre grande passion est le dessin, surtout les portraits féminins. Divers articles ponctuels et photos sur le sport ou la vie courante complète ce blog, qui, je l'espère vous plaira.
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