Au contact de la chaleur ambiante, une chappe se pose là
Sous le couvert d'anonymat, pas pour longtemps pourtant
L'ombre attire, respire en nombre parfois bruyamment
Dans le reflet de miroirs en plafonds falbala.
Le monde est là dans l'attente d'un évènement,
A se regarder parfois en chiens de faïence
Les yeux tournés vers le ciel comme une délivrance
Incontournable et imagée, comme par enchantement.
La magie opère au fil des mouvements qui défilent
Font se créer des espaces intermittents
Des doigts sont pointés vers un firmament,
Des reflets de glace savamment scintillent.
Un mélange se crée, à ne plus vraiment savoir
Qui est qui au gré de la confusion diffuse,
Quelques personnes parfois abusent
De ces situations et vont jusqu'à s'assoir.
Surtout à mi-journée quand quelques gouttes tombent,
De cette sueur incontrôlable qui dégouline
Bien loin pour ces gens de danser la biguine
Plutôt à se rafraîchir dans un coin très à l'ombre.
Le soleil s'oriente, en connaît forcément un rayon
Sur ces ballets urbains souvent très fuyants,
Les têtes tournent, le métal devient hurlant
A la vue de ces mirages en mondovision.