Les camps romains sont désertés à l'unisson,
Un vent de panique s'est emparé des légionnaires
Et de leurs supérieurs un peu moins débonnaires
En ce jour de tous les dangers, sous tension.
En repérage, Astérix et Obélix ne trouvent trace
D'aucune présence derrière les palissades
De Laudanum, Aquarium et Petibonum, maussades,
Heureusement, Babaorum est un dessert tenace.
Un Centurion hurle, craint les Gaulois comme la peste
Ses cris hystériques sont proches du règne animal,
Le berger Corse n'y voit lui aucun mal
Mais jamais ne dérogera à faire une sieste.
Des chaînes tombent pour un vent de liberté
Qui au bout du compte ne trouve pas preneur,
Le prisonnier ne s'évadera pas, par malheur
Pour cette garnison qui prend un air inquiet.
Pendant ce temps les nouvelles vont vite,
Ainsi la fête peut débuter juste avant le dîner
Pour ces autochtones et leurs précieux alliés,
Panoramix prépare sa potion, à boire les invite.
C'est un défilé tout en couleur qui s'anime,
Où les langues se délient en accents hétéroclites
Au fil de cette boisson aux effets dynamites,
Magique, elle est un remède contre le crime.
C'est un "Joyeux Anniversaire" qui est ainsi souhaité
A toute une légion qui s'y préparait profil bas,
Un ballet de claques, de coups de poings "et cetera"
Plonge dans le chaos Babaorum ratiboisé.