Un espace infini s'étend, s'invente une histoire,
Reste terre à terre en camouflage derrière des barreaux,
De roseaux plantés au fil vaseux d'une eau
Qui stagne dans l'attente de reflets moirés à boire.
Un "marais cage" s'éternise, englobe des espèces
Prisonnières de ce milieu hostile qui peut faire peur,
Certaines situations engendrent des malheurs
Bien loin d'une vie paisible pleine de promesses.
Ces endroits retirés sont idéaux, conservatoires
D'animaux que l'on croyait perdus, anonymes
Loin d'une humanité qui joue les mimes
Absente de tout contact, souvent aléatoire.
Parfois un "Boa" se glisse en aperçu,
Sur un "Python" rocheux au soleil,
A l'usure n'a pas son pareil
Pour engloutir quelques portions "in situ".
"L'alligator" se tient à l'affût, les yeux émergeants,
Caché en aquatique joue au "caméléon"
Sans tirer la langue pour ses crocs est champion,
Dans l'obscurité joue à cache-cache, "caïman".
Mais rien n'est jamais joué, les prédateurs d'un jour
Deviennent vite une proie ou une victime
Peuvent aussi sombrer dans un profond abîme,
Et disparaître en un instant à leur tour.
Des rencontres sont à éviter, même pour les plus grands
Aspirant à y voir plus clair, en toutes circonstances,
Croiser une "anguille électrique" n'est vraiment pas une chance,
Laisse quelques gros morceaux sur le carreau, agonisants.