Cet Arlequin est reparti bien vite, anxieux,
Vers son destin d'acrobate suspendu à ses fils,
Cherchant des chemins, évitant les compils
De ces zombies qui ne rigolent pas, eux.
Ils ont beau lever les bras au dessus de leurs têtes,
Ces assoiffés ne peuvent l'atteindre, rageurs,
Voulaient s'approprier ce jouet pour ces heures
A passer le jour, à ne rien faire, souvent s'embêtent.
Rien ne peut dérouter cet éternel heureux
Qui apporte de la joie, aime gesticuler,
S'approprier l'espace pour ainsi se déplacer
Dans l'apesanteur de ce ciel cotonneux.
Il tranche par ses couleurs vives,
N'est pas fait de chair, il le sait bien,
Regarde vers le bas ces mutants comédiens
Envieux de cette liberté qui sous leurs yeux s'active.
Arlequin n'attend pas, il a d'autres chats à fouetter
Comme ce spectacle à présenter à Venise,
A moins que ne ce soit plutôt à Pise,
Se penche dans un réflexe pour mieux se préparer.