Le temps pluvieux dehors oublie la voix du silence,
Délaisse cette "sourdine" qui calfeutre, sereine,
Au gré d'un calme qui efface la rengaine,
D'un clapotis qui mouille le sol en alternance.
Fier,"à bras", ce laboureur conduit la solide charrue,
Deux boeufs précèdent ces sillons aux récoltes futures,
Les socs plantés tracent ces lignes, assurent
Un travail régulier au son de quelques mots "hue, hue !".
Une campagne s'éveille en Russie profonde,
Dans un petit village provincial, "Abrassourdine",
Non loin du Caucase, un doux parfum de Chine
Flotte, tout près des tigres grondent.
La frontière est faîte d'une barrière de bambous
Qu'une bande de pandas voraces franchit allègrement
Attirée par la verdure savoureuse de tant de champs
A perte de vue, pour des végétariens, à rendre fous.
Ces animaux, à l'appel, ne sont pas "sourds, dînent"
D'un bon appétit, ravagent quelque peu avec fracas
Progressent maintenant ensemble bien au-delà
Presque au contact des humains, en recherches ultimes.
Leur régime change, ils brassent d'autres nourritures
Sauf les "abras", ces plantes révulsives pour sorcières
Un peu "cadabras", rendent vite éphémères
Ces virées farfelues sur ces lieux de villégiatures.