Comme un boomerang, ses démons reviennent au galop
Pour un emploi, en piqûre de rappel, qui le fait espérer,
Le jour du rendez-vous arrive qui le verra peut-être se relancer,
Dans un restaurant, la conversation s'engage, Nelson est synchro.
Son précieux contact, présent aussi, l'aide bien à vendre son image,
Grâce à l'exposé de son projet, un accord en tout point semble proche,
Quand les manières brutales du Magnat créent une anicroche
Qui le ramène vite aux vraies valeurs de la vie, un présage?
Pour lui, le plus important, il l'a vécu ces derniers jours,
A l'instant, les pleurs de la serveuse lui reviennent en boucle, triste,
Alors que vivre à tout moment doit soutirer le rire, en artiste
Manier l'art de dépenser chaque instant avec délicatesse toujours.
L'affaire ne se fera pas, il coupe définitivement les amarres,
Reprend sa joie de vivre dans un bain avec Sara, exquise,
Quand l'un de ses amis, un voisin, se pointe à l'improviste, vise
Sa personne, en l'appelant "Monsieur Novembre", en rien ne se marre.
Il faudra qu'elle lui explique, ce qu'elle tente de faire d'ailleurs,
Mais son amoureux comprend qu'il n'a pas été le seul, surtout
Quand des allusions à "Monsieur Octobre" se précisent, jaloux
Il réalise sa peur de la perdre, s'ensuit un vent de frayeur.
La vie sans elle ne vaut pas d'être vécue, elle le rassure,
Ses bras sont un cocon qui le réconforte, l'apaise,
Autant que la tendre douceur de ses lèvres,
Invités à un dîner nocturne, ses mots sont un murmure.